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Utilisateur:Serge Ottaviani/Joseph Santol

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Joseph Santol
Nom de naissance Joseph Alcoufe Santol
Naissance 10|mai|1853
Ceret
Décès ||1923
Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Pays de résidence Drapeau de la France France

Joseph Santol, l'abbé Santol né à Ceret, le 10 mai 1853 dans les Pyrénées orientales et décédè París en 1923). Il était un Catalan et a été accusé d'abus de mœurs et de traite des enfants.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il a été ordonné prêtre en 1870. De 1879 à 1884, il était vicaire de Banyuls , et cette paroisse est devenue Cerbere depuis l'indépendance en 1888, puis un village dans la commune de Banyuls. Là, il élève la nouvelle église de San Salvador de Cervera, un prébystère et un cimetière, et écoutant les conseils de l' évêque de Perpignan Jean-Auguste Émile Caraguel (1877-1885) ,il achète toutes les terres à proximité avec vue sur la mer.

La Compagnie des Chemins de Fer du Midi lui propose de construire des maisons sur ces terrains pour une trentaine de familles de leurs employés, contre paiement de 7200 francs par an, et le Père Santol ajoutera ainsi deux écoles, l'une pour les garçons et une pour les filles, résidences pour les enseignants.

La constitution de la nouvelle municipalité indépendante de Cerbere, qui voulait récupérer les écoles, et la venue d'un nouvel évêque, Gaussail de Noël qui veut fixer la discipline ecclésiastique dans le diocèse , apportent un certain nombre de difficultés au Père Santol.

Santol refusant le transfert des écoles, le Conseil municipal fait élevé un mur qui coupe la route d'accès, et Santol s'oppose à l'évêque qui lui interdit de célébrer la messe les cinq jours de Pâques et de quitter la paroisse.

L'abbé Santol offre alors tous ses immeubles à la société de l'orphelinat des Chemins de Fer Français fondée à Paris en 1891. Après plusieurs aventures, les tribunaux des litiges entre la municipalité et le prêtre, l'évêque mute l'abbé Santol à Saint-Marsal situé à 15 heures de marche de Cerbere .

Santol fait appel de cette décision à la Curie romaine, en 1894 il s' installe à Paris, où il a créé en 1901, la "Le Placement familial" 5 juillet 1901. Il en est le directeur . Les bureaux se trouvent 3, avenue de la Motte-Picquet.

L' asile temporaire se situe lui au 33 avenue Lowendal accueillant les enfants et les adolescents (des deux sexes) de 6 à 18 ans. L'association vise [1] {{Citation|«Envoyer DANS LES FAMILLES chrétiennes agricoles aise et nos campagnes, les enfants de la misère this immense capitale}, mais également fournies adolescents de plus de 13 ans d'artisans et les propriétaires qui ont des orphelinats industrielle. À la fin de 1905, le travail a dû réorganiser 13881 enfants: de nombreux enfants ont été envoyés dans des orphelinats dans les usines de verre à Saint-Ouen, Plaine-Saint-Denis, Creil ( Oise ) Romesnil ( Seine-Maritime ) Quiquengrogne ( Aisne ) , Sars-Poteries, Trelon,Blanc-Misseron ( du Nord ); filles alors qu'ils étaient dans les usines de textile de Trouhans ( Gold Coast ), et Touligan Saillans ( Drôme ).

Traite des enfants[modifier | modifier le code]

Dés 1900 l'abbé est incarcéré pour outrage aux mœurs sur enfants, son procès démarre le 13 septembre à Paris pour 9 attentats à la pudeur.[2] mais le procès le relaxe pour témoins subornés[3].

Certains journaux avait traité l'abbé de "marchand de chair humaine" [4] [5]

Jules Coutant-d'Ivry, député, notamment s’en prend à l'assemblée nationale à l'ecclésiastique, l’abbé Santol, dont il dit qu’il {Citation|a vécu de l’exploitation de l’enfance [...]d’une façon ignominieuse.} Il ajoute même quelques jours plus tard : {{Citation|Celui-là, c’est un bandit !}[6] débats poursuivis le 8 avril par des {Citation| Voici l’abbé Santol, le fameux curé de Cerbère. On le connaît, celui-là ; en voilà un qui a vécu de l’exploitation de l’enfance ! Il place des enfants à l’orphelinat Saint-Charles} » et {Citation|l’homme dont vous prononcez le nom [Monseigneur des Forges] a exploité d’une façon ignominieuse les enfants pauvres.} (Applaudissements à l’extrême gauche. – Bruit à droite.)} [7] Charles Delzant dénonce par ses écrits dans la Voix de verriers la condition des enfants dans les verreries .

Le 4 juin 1910 L'éclaireur du Finistère titre Encore l'abbé Santol concernant son secours à la Sicile. L'abbé voulait, les petits parisiens ne suffisant plus pour œuvrer à l'agriculture et aux industries verrières, ramené 600 orphelins par cargo au départ de Messine. Rome stoppa l'opération. L'abbé rentra à Paris où plus d'une cinquantaine de plaintes l'attendaient. Il fut inculpé comme son adjoint l'aAbbé Guillout et aussi l'abbé Perrin. [8]


En mars 1910 une nouvelle information vient d'être ouverte par le parquet de la Seine contre l’abbé Santol, suite à la Crue de la Seine de 1910 beuacoup de parents ont placés leurs enfants dans l'institution et l'abbé Santol, sans les autorisations a placé ses enfants souvent en verrerie contre paiement. [9]

Le 25 janvier 1911, à la neuvième chambre correctionnelle l'abbé gagne son procès contre les journaux diffamatoires, deux journaux sont condamnés à l'indemniser pour diffamation et insultes. [10][11]


En 1912, il a visité. Briviesca en Espagne , et sont recrutés enfants démunis [12], le consul général d'Espagne en France ont écrit au maire de Portieux plaindre que 17 enfants qui travaillaient dans l'usine de verre ont été maltraités par le propriétaire. Selon les informations du New York Times du 16 Juin 1922 [13] le travail avait fourni de nouvelles maisons pour 50 000 orphelins de guerre.

Les migrations d'enfants de Paris organisé par l'abbé Santol jusqu'à 25% de population en plus dans certains villages du Haut-Brianconnais qui accueillait prés de 1100 enfants la plupart domestiques ou filles de fermes[14]

Les Actualités Pathé passe le 18 octobre 1922 un reportage 1mn05 présentant le Maréchal Sikorski, chef d'état-major de l'armée polonaise, dépose une magnifique gerbe de fleurs sur la tombe du soldat sans nom. Des enfants russes, dont les parents furent massacrés, viennent sous la conduite de l'abbé Santol, à qui ils sont confiés par la Société des Nations, apporter leur modeste hommage.[15]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

L'abbé Santol publiera des ouvrages sous le speudo Rajah de Times[16]


  • Le Congrès catalaniste, article a L'Espérance (14 juny-3 agost 1883)
  • Essai sur la langue catalane en Roussillon, article a L'Espérance (1883)
  • De l'industrie et du commerce en Roussillon durant le Moyen Âge Ceret, 1893
  • Tribunal civil de la Seine. Requête présentée à M. le président au nom de M. l'abbé Santol,... contre M. P. Lanoir Paris: imp. de C. Picquoin, 1895
  • Rapport sur le sauvetage de l'enfance par les orphelinats agricoles, présenté à l'Assemblée générale des catholiques du Nord et du Pas-de-Calais, le 20 novembre 1895 Lille: impr. de V. Ducoulombier, 1896
  • Rapport de M. l'abbé Santol au Conseil d'administration du "Placement familial" (Assemblée générale du 30 juin 1914) La Chapelle-Montligeon: Impr.-librairie de Montligeon, 1914
  • Conférence donnée par M. l'abbé Santol, directeur des oeuvres du "Placement familial", 40, avenue de La Motte-Picquet. Paris, le 22 septembre 1922, dans le "Jeanne d'Arc Home", New-York Molineuf (Loir i Cher): Impr. Saint-Paul, 1922

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Philippe Picoche,, « Le recruteur Joseph Santol »
  2. « L'avenir de Roubaix Tourcoing - Procès de l'abbé Santol un satyre en soutane », (consulté le ).
  3. Journal de Senlis du 20 septembre 1900, « Témoins subornés », (consulté le ).
  4. « Article L'Ouest-Éclair (Rennes) »
  5. « Article La Croix »
  6. Jounal Officiel, 1er avril 1905, p. 1172
  7. Journal Officiel, 8 avril 1905, p. 1269
  8. L'éclaireur du finistère, « Encore l'abbé Santol », (consulté le ).
  9. (Le matin, 29 mai 1910), « La traite des enfants. Une instruction contre l’abbé Santol. », sur =http://www.aguardienteojen.com, (consulté le ).
  10. « L'action pyrénéennes - les faits du jour », sur http://images.expressdumidi.bibliotheque.toulouse.fr, (consulté le ).
  11. « Article l'indicateur de la Savoie »
  12. « Liste des enfants recrutés en Espagne par l'abbé Santol en juin 1912 », (consulté le ).
  13. « Born and Baptized at sea - Wireless Tells Naval Officer He Has a New Daughter, article del NYTimes »
  14. Péguy Ch.-P., Robert-Muller Ch.. Contribution à l'étude humaine des Alpes briançonnaises. In: Revue de géographie alpine. 1944, Tome 32 N°1. page 93 voir en ligne: [1].
  15. « Actualités Pathé 1922 semaine du 18 octobre », sur http://collections.forumdesimages.fr, (consulté le Jour invalide (0)).
  16. http://publicacions.iec.cat, « Notice sur la langue catalane » (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]