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Utilisateur:Serge Ottaviani/Compagnie des clercs parisiens

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La Compagnie des clercs parisiens est fondée en 1330 par Robert de Douai; co-fondateur de la Sorbonne. C'est une confrérie littéraire, poétique qui est née et excercer dans l'église Notre-Dame de Douai. La confrérie s'arrêta officiellement en 1778.

Dénomination[modifier | modifier le code]

La confrérie prendra successivement les dénominations suivantes : Confrérie des écoliers de Paris; Confrérie des clercs; Confrérie des écoliers de Paris; Confrérie des clercs de Notre-Dame; Confrérie des clercs du Grand de Notre-Dame du Pui de Douai; Confrérie des clercs du grand Puy; Confrérie de Notre Dame; Confrérie du Puy d'Assomption [1][2]

Sorbonne[modifier | modifier le code]

« Robert de Douai, chanoine de Senlis et médecin de la reine Marguerite de Provence, légua 1.500 livres à son ami Robert de Sorbon, pour l'établissement d'un collège destiné aux étudiants pauvres qui s'occupaient de théologie. C'est ainsi que le nom de Douai se trouve indissolublement uni à cette fondation illustre. D'autres bienfaiteurs, originaires de cette même ville, créèrent des bourses pour leurs compatriotes. Les bénéficiaires de ces libéralités, revenus au pays, s'associèrent et formèrent la Compagnie des Clercs parisiens, qui eut son siège et ses offices particuliers à l'église Notre-Dame de Douai. Vers le quatorzième siècle, grâce à eux, naquit le Puy de l'Assomption, qui proposa des concours aux poètes, leur distribua des couronnes et jouit d'un grand renom dans la contrée. »[3]

Un peu d'histoire[modifier | modifier le code]

« La confrérie Clercs parisiens fut érigée dès l' an 1330 dans l' église Notre Dame par de jeunes écoliers qui; revenus de l' université Paris où les entretenait la munificence de Robert de Douai; voulurent continuer au sein de leur ville natale les oeuvres littéraires et poétiques auxquels ils s' étaient livrés. » [4][5]


Chaque année au 15 aout; date de l'assomption; des prix littéraires sont attribués. A la dissolution de la confrérie en 1178 les biens vont en dotation aux Sœurs Charité de Douai.

Personnalités[modifier | modifier le code]

  • Jacques Loys né à Douai l'an 1585, docteur de l'iniversité de Douai[6]

Costumes[modifier | modifier le code]

Les membres portaient sur leur habit, un collier d'argent, au bas duquel pendait une médaille d'or, d'argent ou de vermeil[1].

Biens[modifier | modifier le code]

En 1774 la confrérie possédait 25 rasières un tiers de terre dans les communes de Cantin; Douai; Estrées; lambres; Loffre et Raches [2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Bibliothèque douaisienne. Nouveau guide de l'étranger dans Douai... augmenté d'une biographie et d'une bibliographie douaisienne. Orné de vignettes et d'un plan de Douai, L. Crépin (Douai)année=1861 (lire en ligne), Deux événements principaux marquent l'histoire de Notre-Dame : dans cette église, vers l'an 1330, fut érigée la confrérie en l'honneur de la Ste- Vierge, qui porta successivement les noms de confrérie des Ecoliers de Paris, des clercs de Notre-Dame, des clercs du grand-puy de Notre-Dame, et enfin des clercs parisiens. Elle obtint des lettres d'amortissement du duc Charles-le-Téméraire, en avril 1475. Composée d'abord exclusivement d'ecclésiastiques et de laïques ayant fait leurs études à Paris, elle admit plus tard les élèves de l'Université de Douai. Des prix s'y décernaient aux meilleurs chants royaux et ballades en l'honneur de la Vierge ; on lisait en chaire les pièces couronnées, le dimanche qui suivait le 15 Août. La confrérie fut supprimée en 1779, et ses biens affectés à la dot des sœurs de charité de St-Vincent de Paul, qui venaient d'être placées à la tête de l'hôpital. Les membres portaient sur leur habit, un collier d'argent, au bas duquel pendait une médaille d'or, d'argent ou de vermeil..
  2. a et b Pierre A. Plouvain, Souvenirs à l'usage des habitans de Douai, ou notes pour servir à l'histoire de cette ville, jusques et inclus l'année 1821, , Pierre A. Plouvain (lire en ligne), Deregnaucourt.
  3. H. P., « La Sorbonne et les Clercs Parisiens de Douai », Journal des débats politiques et littéraires, no 313,‎ , p. 2
  4. Hippolyte Romain Joseph DUTHILLOEUL, Bibliographie Douaisienne ... nouvelle édition ... augmentée, , 468 p. (lire en ligne), La ville de Douai fût ce qu'elle devint deux siècles plus un centre véritable d'instruction pour la Flandre Wallonne et pour les provinces voisines. Ce n'est qu'au siècle en effet et vers l' an 1550 qu on voit établir dans cette ville la Confrérie des Clercs Parisiens s associèrent à cette époque de foi et de piété sous le et la protection spéciale de la Vierge pour exercer en commun au développement de leur intelligence et à la culture des lettres et particulièrement de la Cette confrérie fondée par un jeune clerc du pays de Douai qui avait étudié à Paris fut régulièrement autorisée acquit le droit de posséder et forma ainsi à voir une véritable société littéraire qui distribuait des prix annuels et se maintint jusqu' en 1778 La Confrérie des Clercs Parisiens est donc véritablement dans l ordre historique le plus ancien et le des établissements littéraires de la ville de Douai et quoique cette confrérie n ait laissé d autres monuments de longue et paisible existence qu un certain nombre de de poésie et de Chants royaux qui ne se trouvent plus au hui que dans le cabinet de quelques curieux travaux n aient pas eu par conséquent une bien importance elle mérite cependant de n être pas oubliée elle ont au moins pour effet d entretenir ville pendant plus de quatre cents ans le goût et de la poésie Toute institution qui a pour but et de perfectionner les nobles facultés de a droit aux éloges et à la reconnaissance de tous un peu élevés et ce serait être ingrat que de reconnaître toutes les tentatives dirigées vers ce but.
  5. Recueil des travaux [afterw.] Mémoires, Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, (lire en ligne), Douai est la ville littéraire de la Flandre française on l' a surnommée je crois l' Athènes du Nord et ce n est point université qui lui a fait cette belle réputation. La confrérie Clercs parisiens y fut érigée dès l' an 1330 dans l église Notre Dame par de jeunes écoliers qui revenus de l' université Paris où les entretenait la munificence de Robert de Douai voulurent continuer au sein de leur ville natale les littéraires et poétiques auxquels ils s' étaient livrés tour à tour Clercs et Ecoliers de Paris Clercs du Grand de Notre Dame du Pui de Douai Clercs parisiens ils subsistèrent jusqu en 1778 époque où Le Grand de Laleu le prix pour la dernière fois. Cette institution possédait des fonciers que l on appliqua en 1779 à la dotation des Sœurs Charité Chaque année le dimanche après l Assomption distribuait des couronnes aux auteurs des meilleures pièces vers chants royaux et ballades composés en l honneur de Sainte Vierge Jusqu en 1634 les lauréats obtenaient une exemption.
  6. Jean Noël Paquot, Mémoires pour Servir à l'Histoire Littéraire des Dix-Sept Provinces des Pays-Bas, de la Principauté de Liège et de Queleques Contrées Voisines, Imprimerie académique, (lire en ligne), Jacques Loys né à Douai l'an 1585,il y fit apparemment ses humanités et sa Philosophie. II y fit aussi un cours de Jurisprudence & Payant achevé il prit le dégré de Licencie en l un & l autre Droit dans l Université de Cette ville le 26 novembre 1608. Moins de deux ans après je veux dire le 25 octobre 1610 il reçut le bonnet Doctoral dans la même Faculté Le premier de ces événements fut célébré par Matthieu Cordouan, Docteur en Médecine qui publia à cette occasion un Poème intitulé le Triomphe de la Justice Louis du Gardin dont je parlerai dans la fuite fit fur le second un Sonnet qui n' étoit pas moins flateur Jacques Loys ne jouit pas longtems de ses titres une prompte mort Payant emporté au mois de février 1611 lorsqu il n'avoit pas encore accompli sa vingt sixième année II avoit aimé la Poésie Françoise dès fa plus tendre jeunesse & s étoit fait de la réputation dans ce genre d écrire Le prix du Chant Royal lui avoit été ajugé trois années consécutives 1608 1609 & 1610 p3r les Princes de la grande & honorable Confrérie eu Société Littéraire des Clercs Parisiens établie en la ville & Université de Douai fous le nom de la glorieuse & sacrée Vierge Marie & cela l avoit mis en droit de prendre le titre de Poète Laurè ou Poëte Couronné Ses Poésies ont été livrées áii public par les foins de son frère fous le titre suivant:.