Utilisateur:Ruyblas13/Brouillon/Lituus (instrument)

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« Lituus »
Image illustrative de l’article Ruyblas13/Brouillon/Lituus (instrument)
Lituus étrusque conservé et exposé au Musée de Allerheiligen (de) de Munich[Note 1],[1]

Variantes historiques Tuba, Trompette
Classification Instrument à vent
Famille Cuivres
Tessiture Laiton, Bronze, Cuivre
Instrumentistes bien connus Pirates tyrrhéniens et étrusques
Articles connexes Musique étrusque
Musique de la Rome antique
Étrusques
Tyrrhéniens
Flotte étrusque

Le « lituus » est un instrument à vent qui appartient à la famille des cuivres. De forme souvent recourbée, parfois quasi-circulaire, cet intrument musical est fabriqué au moyen d'un alliage métallique, généralement du bronze ou du laiton. Il est utilisé dès la fin de l'âge du bronze (IXe et VIIIe sièclee av. J.-C.) par la piraterie tyrrhénienne (période villanovienne), puis par la thallassocratie étrusque et enfin par les romains

Les sons et les notes produit par le « lituus », a pour objectif de coordonner les mouvement des navires de guerres, lors de batailles navales. Ainsi, les embarcations étrusques, grâce aux modulations sonores sortant de cet instrument à vent, permet une offensive groupée et en ligne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Utilisation[modifier | modifier le code]

Pour la flotte étrusque, l'une des stratégies majeures adoptée au cours de combats navals, réside dans l'« attaque collective »[2].. Ce mouvement tactique, groupé et concentré sur une même cible, repose sur une coordination entre chaque navire[2]. Cette coordination est obtenue au moyen de signaux sonores et généralement effectués par le biais d'un ''lituus'' (it)[Note 2],[2], instrument en laiton, d'aspect courbé, qui appartient à la famille des cuivres et apparenté à la trompette[3],[4],[2],[5].

Description[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-René Jannot, « Les navires étrusques, instruments d'une thalassocratie ? », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 139e année,‎ , pages 743-778 (DOI 10.3406/crai.1995.15514, lire en ligne, consulté le ).
  • Jean-René Jannot, « Musiques et musiciens étrusques. », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 132e année,‎ , pages 311 et 312 (DOI 10.3406/crai.1988.14609, lire en ligne, consulté le ).
  • Yves Liébert, « Le texte de Posidonios », dans Yves Liébert, Regards sur la Truphé étrusque, , 356 p. (lire en ligne), page 142.
  • Papodoulo et Tyler Jo Smith, « Instruments en Etrurie », dans Papodoulo, Tyler Jo Smith et al., Thesaurus Cultus Et Rituum Antiquorum (ThesCRA)., Getty Publications, , 646 p. (lire en ligne), pages 391 et 392.
  • (en) Herbert Antcliffe, What music meant to the Romans, vol. 30, Music & Letters, , p. 338.
  • (en) Filippo Bonanni, Antique Musical Instruments and their Players, New York, Dover Publications, .
  • (en) Giovanni Comotti, Music in Greek and Roman Culture, Baltimore, Johns Hopkins, .
  • (en) G. H. Donaldson, Signalling communications and the Roman Imperial Army, vol. 19, Britannia, , pages 351–352.
  • (en) Donald J. Grout et Claude V. Palisca, A History of Western Music, New York, W. W. Norton, .
  • (en) Renato Meucci, « Roman military instruments and the Lituus », The Galpin Society Journal,‎ , page 86.
  • (en) John G. Landels, « 8 : The roman musical experience », dans John G. Landels, Music in Ancient Greece and Rome, Routledge, , 320 p. (lire en ligne).
  • (en) Andrew Barker, Greek Musical Writings : Volume 1, The Musician and His Art, Cambridge University Press, , 352 p. (lire en ligne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'instrument à vent possède un diamètre de 23 centimètres, un diamètre intérieur de 3,2 centimètres et un diamètre à l'embouchure de 6,5 centimètres ;  : « S 252 ».
  2. Certains auteurs, tels que Tite-Live(Livre IX, 52, 5-9), Hésychios d'Alexandrie, et le musicien grec Athénée mentionnent et évoquent ce type d'instrument à vent et dont se servaient les pirates tyrrhéniens et étrusques. Les textes des anciens permettent d'attribué l'invention du lituus au peuples d'Étrurie[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Archäologische Sammlung Ebnöther », sur site officiel du Musée de Allerheiligen, (consulté le ).
  2. a b c d et e Jean-René Jannot, « Les navires étrusques, instruments d'une thalassocratie ? », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 139e année,‎ , pages 743-778 (DOI 10.3406/crai.1995.15514, lire en ligne, consulté le ).
  3. Papodoulo et Tyler Jo Smith, « Instruments en Etrurie », dans Papodoulo, Tyler Jo Smith et al., Thesaurus Cultus Et Rituum Antiquorum (ThesCRA)., Getty Publications, , 646 p. (lire en ligne), pages 391 et 392.
  4. Yves Liébert, « Le texte de Posidonios », dans Yves Liébert, Regards sur la Truphé étrusque, , 356 p. (lire en ligne), page 142.
  5. Jean-René Jannot, « Musiques et musiciens étrusques. », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 132e année,‎ , pages 311 et 312 (DOI 10.3406/crai.1988.14609, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

= Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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