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Utilisateur:Reinedelaplanete/Brouillon

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Lors de la Conférence de Berlin, en 1886 et 1887, les pays européens se sont partagés le continent africain, ont dédié le pays du Sénégal et une grande partie de l’Afrique occidentale à la France.[1]Le 20 juin 1960, ce pays est devenu indépendant, mais reste tout de même au sein de l’Union française.[2]

Conséquemment, le Sénégal a opté pour le français comme langue officielle.[3]Toutefois, quelques autres langues ont gardé un statut de langues nationales comme le wolof, le sereer, le pulaar, le malinké et le soninké.[4] Même si le français faisait partie des langues les moins parlées, il était toutefois imposée dans leur système d’éducation. Effectivement, sur 1 788 000 sénégalais de quatorze ans et plus interrogés en 1960, 109 000 d'entre eux déclarent savoir écrire ou lire le français.[5]

Par la suite, il est décrété, dans la Constitution de 1963, que la liberté d’éducation est permise, suite à l’indépendance du pays : « Chacun a le droit de s’instruire (…). Il est pourvu à l’éducation de la jeunesse par des écoles publiques. Les institutions et les communautés religieuses sont également reconnues comme moyen d’éducation. (…) des écoles privées peuvent être ouvertes avec l’autorisation et sous le contrôle de l’État. »[6] En effet, puisque les populations considéraient l’éducation européenne comme étant extérieure à eux, l’État a désormais la possibilité de construire leur propre système d'éducation. Ce dernier a la charge de l’éducation, mais doit s’assurer obligatoirement que tous les enfants soient alphabétisés, selon une version améliorée de la Constitution de 1963, celle de 2001, où le rôle de chaque instance a été précisé. [6]Par ailleurs, son indépendance a également permis à la République laïque de dégager « de sa tutelle les institutions et les communautés religieuses qu’elle reconnait comme moyen d’éducation.» [6] Ainsi, une liberté d’éducation est citée dans les constitutions citées ci-haut, favorisant les désirs et les besoins de ce nouvel État.

Cet historique démontre le cheminement qu’a fait le Sénégal pour arriver à l’harmonisation des différentes approches liées au système d’éducation actuel. En effet, ce pays a façonné sa propre culture en la combinant avec d’autres à cause de la colonisation.

  1. Au Sénégal et le cœur du Sénégal, « Une brève histoire du Sénégal », sur Au Sénégal, le cœur du Sénégal, (consulté le )
  2. Au Sénégal et le cœur du Sénégal, « Une brève histoire du Sénégal », sur Au Sénégal, le cœur du Sénégal, (consulté le )
  3. Ibrahima Diouf, Cheikh Tidiane Ndiaye et Ndèye Binta Dieme, « Dynamique et transmission linguistique au Sénégal au cours des 25 dernières années1 », Articles, vol. 46, no 2,‎ , p. 197–217 (ISSN 1705-1495, DOI 10.7202/1054052ar, lire en ligne, consulté le )
  4. Ibrahima Diouf, Cheikh Tidiane Ndiaye et Ndèye Binta Dieme, « Dynamique et transmission linguistique au Sénégal au cours des 25 dernières années1 », Articles, vol. 46, no 2,‎ , p. 197–217 (ISSN 1705-1495, DOI 10.7202/1054052ar, lire en ligne, consulté le )
  5. Pierre Dumont, Le français et les langues africaines au Sénégal, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-86537-064-1, lire en ligne)
  6. a b et c Charlier, Jean-Emile., Les écoles au Sénégal : de l'enseignement officiel au daara, les modèles et leurs répliques (OCLC 717481414, lire en ligne)