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Utilisateur:Portside1973/Brouillon

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Le Ray au Soleyl de Johannes Ciconia

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Le Ray au Soleyl est une œuvre musicale médiévale composée par Johannes Ciconia, un compositeur franco-flamand du XIVe siècle (1370 - 1412). Cette pièce est l'une des compositions les plus emblématiques de Ciconia, et elle est représentative du style musical de l'époque.

Composition

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La composition Le Ray au Soleyl est une chanson polyphonique à trois voix, écrite pour voix masculines, composée vers les années 1390[1], mais la date de composition exacte reste difficile à identifier. Le Ray au Soleyl se caractérise par son rythme enjoué et son harmonie douce. La pièce est construite d’une mélodie principale, puis son harmonie est conçu avec le principe d’un canon de proportions, typique de la musique de l’époque[2], une technique qui consiste en différentes voix ou parties interprète la même mélodie, mais à des vitesses différentes ou dans des subdivisions rythmiques différentes. Ce qui distingue Le Ray au Soleyl des autres pièces de ce genre musical est sa mélodie. Johannes Ciconia priorise la mélodie avant tout, puisqu’il cherche à se démarquer des autres compositeurs et théoriciens de son époque.[1] En cherchant à se distinguer de ses contemporains, il présente à Le Ray au Soleyl une qualité distinctive qui transcende les conventions de son époque.

Contexte Historique

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Johannes Ciconia a vécu à une époque de profonds bouleversements musicaux en Europe, puisque la composition de Le Ray au Soleyl est située au début du XIVe siècle, une période marquée par la transition entre le style musical médiéval et la Renaissance naissante. Cette pièce reflète à la fois l’héritage médiéval de Ciconia et les tendances musicales émergentes de son époque. L’une de ses tendances est le mouvement musical de l’Ars Subtilior, auquel Ciconia s’inscrit[1], un mouvement musical codifié dans les années 60 par Ursula Günther, qui se caractérise comme une évolution de l’Ars Nova, mouvement musical déjà bien établi en France.

Influence et Héritage

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Le Ray au Soleyl a eu une influence significative sur la musique de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance. Cette pièce, ainsi que d’autres de Ciconia, se retrouve dans le Codex Rossi, une « source emblématique du mécénat musical de la cour de Pavie » (Vendrix, Philippe [2014]), témoignant de son statut éminent au sein du mécénat musical à la cour de Pavie. Ciconia amène aussi un héritage musicologique, avec deux essais : la Nova Musica (1408) et le De proportionibus (1411)[1], auquel il exprime son intérêt pour la beauté de la musique avant toute chose. L’héritage particulier de Ciconia fait de la pièce Le Ray au Soleyl une pièce importante, non seulement pour la musique médiévale et la musique de la Renaissance, mais aussi pour n’importe qui souhaiterait élargir sa compréhension et son appréciation de ce genre de musique.

Interprétations Notables

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Le Ray au Soleyl de Johannes Ciconia a perduré grâce à de nombreuses interprétations réalisées par divers ensembles et artistes. Ces performances ont contribué à préserver et à transmettre cette œuvre médiévale, offrant une continuité vivante à travers le temps. Des enregistrements de cette pièce sont désormais accessibles dans le répertoire musical moderne, offrant aux auditeurs l’opportunité d’explorer et d’apprécier cette pièce de Ciconia. Ces interprétations modernes ajoutent une dimension nouvelle à la compréhension de Le Ray au Soleyl, permettant aux auditeurs de découvrir la richesse et la complexité de cette œuvre médiévale dans le contexte de la performance musicale contemporaine. Voici quelques exemples :

Références

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  • Philippe Vendrix. Johannes Ciconia : Cantus et musicus. Philippe Vendrix. Johannes Ciconia : mu- sicien de la transition, Brepols, pp.7-37, 2003, Epitome musical, 978-2-503-51455-0.
  • Von Fischer, K. (1961). Johannes Ciconia. Revue belge de Musicologie/Belgisch Tijdschrift voor Muziekwetenschap, 15(1/4), 168.
  • Sarah Jeffery / Team Recorder (Réalisateur). (2021, septembre 10). Musique mathématique médiévale feat. Adam Neley | Enregistreur d’équipe.

Liens externes

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  1. a b c et d Philippe Vendrix. Johannes Ciconia : Cantus et musicus. Philippe Vendrix. Johannes Ciconia : mu- sicien de la transition, Brepols, pp.7-37, 2003, Epitome musical, 978-2-503-51455-0. �halshs-00268182�
  2. « Le ray au soleyl – dazzlingly complicated and strangely beautiful | Blondel », sur renaissance-winds.com (consulté le )