Aller au contenu

Utilisateur:Olivia.Pullman/Nicolas François Deville

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Nicolas François Deville
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Nicolas François DevilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
André Nicolas Deville (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Nicolas François Deville, né le à Mont-Dauphin et mort le à Lyon, est un ingénieur lyonnais, membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père, André Nicolas De Ville, est ingénieur ordinaire du roi. Il participe grandement à son instruction en matière de mécanique, d’hydraulique et de géométrie[1]. Nicolas François Deville l’assiste et devient rapidement sous-ingénieur. Aux cotés de son père, il participe à la réalisation des quais du Rhône entre le pont de la Guillotière et Saint-Clair[2]. En 1741, à la mort de son père, il nommé ingénieur en chef des ponts et chaussées de la généralité de Lyon. Il mène les travaux d’aménagement des quais d’Halincourt sur la Saône, fait construire des digues sur le Rhône et est chargé d’étudier le projet de canal de Givors[2].

Il prends sa retraite en .

Il meurt à Lyon, le .

Sociétés Savantes[modifier | modifier le code]

Il est élu à l’Académie des beaux-arts en 1739[1]. Il occupe un siège à la section physique jusqu’en 1754, date à partir de laquelle il occupe un siège à la section mathématique. Il participe activement à la vie de l’académie et prend part à plusieurs reprise à des travaux menés par plusieurs académiciens, comme le projet de tracer la méridienne de l’hôtel de ville de Lyon ou l’écriture d’un mémoire pour accompagner le plan du chemin de Lyon à la Bresse évitant la Croix-Rousse[2].

Il est fait membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon en 1751.

Publications[modifier | modifier le code]

  • « Duclos : Acajou et Zirphile, traduit en italien par Nicolas François Deville », Lyon, 1744 (selon Bollioud et Dumas).
  • « Éloge de Louis Bordes », lettre datée du 18 décembre 1747, Mercure de France, mars 1748, p. 91-92.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Collectif et Dominique Saint-Pierre (dir), Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon, Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon|ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4), p. 435-438
  2. a b et c « Nicolas François Deville (1712 - 1770) », sur Structurae (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bollioud. – Dumas. – La Tourrette : Éloge de Nicolas François Deville, Ac.Ms124 f°202. – Audin et Vial. – M. Jacquet, DBF.
  • Collectif et Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 435-438. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Catégorie:Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon