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Utilisateur:Morburre/Bac à pâté de sable

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Eh Jésus, c’est où que tu crèches ?

La Nativité aux échecs
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Salon des Refusés

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Arnaud Ernest Junqua

Arnaud Ernest Junqua, né à Lectoure (Gers) le 16 février 1816, mort le 31 janvier 1893, est un militaire français. Le prénom Armand que l’on trouve fréquemment à son propos, n’est qu’une mauvaise retranscription ou lecture du vériable prénom, Arnaud. Doté d’une taille peu commune (il mesure 2,04 m[1]) il entre à l’escadron des cent-gardes, chargé de la garde rapprochée de Napoléon III, et il prendra le commandement en second de cette unité d’élite. Il est officier de la Légion d’honneur.

Ascendance

Arnaud Ernest Junqua est apparenté à la famille du maréchal Jean Lannes : il est le petit-fils de Jeanne, sœur du maréchal[2].

La famille Junqua est originaire de Marsac, aujourd’hui dans le Tarn-et-Garonne, et s’est installée à Lectoure à la fin du XVIIIe siècle. Bernard Junqua, né en 1765, est avocat au Parlement et conseiller du roi au sénéchal et présidial d’Armagnac, administrateur du département du Gers en 1789, maire de Lectoure de pluviôse an II à pluviôse an III. Il épouse Pétronille Broqua, la fille d’un de ses collègues conseiller du roi. Leur fils, Arnaud Junqua, né en 1765, fait des études à l’école de Sorèze, puis à la faculté de Droit de Toulouse (1811) ; il épousé Cécile Belliard, nièce du feu marécha Lannes. Il exerce les fonctions de conseiller. enfin il est nommé premier sous-préfet de Lectoure, à la création de cette fonction qu’il exerce avec autorité, sans doute appuyée par sa haute taille, dont son fils, Arnaud Ernest, héritera : il mesure près de 2 m)[3][4].

Biographie

Arnaud Ernest Junqua nait en 1816, alors que son père est sous-préfet de l’arrondissement de Lectoure.

Il s’engage dans l’armée en 1834. En 1851, il est capitaine au 1er régiment de carabiniers.

Par la suite il rejoint le régiment de cuirassiers de la Garde impériale. Il reçoit la Légion d’honneur le 23 mai 1855, après 21 ans de service et une campagne (non précisée). Lors de la visite de la reine Victoria à Paris, lors de l’exposition universelle de 1855, alors que Junqua monte la garde, la reine s’arrête devant lui et dit « Oh, le bel officier ! ». Junqua probablement séduit aurait raconté plus tard l’extraordinaire épopée qu’il aurait vécue pour tenter de retrouver le célèbre diamant Koh-i-Noor, afin de le remettre à la reine.

En 1857, toujours capitaine, il reçoit le commandement[5] en second, derrière le capitaine Albert Jacques Verly, de l’escadron des cent-gardes, qu’il assure jusqu’en 1859.

En mai 1859 il est promu chef d’escadrons au 12e régiment de dragons basé à Valenciennes[6]. Il est fait officier de le Légion d’honneur le 12 avril 1864 après trente ans de service[7]. Il est retraité en 1870.

Dans ses déplacements, le commandant Junqua pallie les inconvénients de sa grande taille en faisant suivre avec ses bagages son lit personnel[8].

Il s’éteint le 31 janvier 1893 à Lectoure.

Arnaud Ernest Junqua a eu la réputation du Gascon hâbleur, aimant raconter « des histoires vraies ou inventées, le plus souvent inventées[9] ».

Notes et références

  1. « Mort d'un "grand" homme », Le Stéphanois, n°36, année 13, 7 février 1893
  2. Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire & scientifique du Gers, Volumes 56 à 57, Impr. Th. Bouquet, 1955
  3. Deux siècles d’histoire de Lectoure, collectif, Syndicat d’Initiative de Lectoure, 1981, p. 55-57
  4. Deux siècles d’histoire de Lectoure, p 56
  5. Almanach national, p. 56, éd. Guyot et Scribe, Paris, 1857
  6. Annuaire militaire de l’Empire français, 1869
  7. Base Léonore
  8. Deux siècles d’histoire de Lectoure, p. 108
  9. Historique de l’Escadron des cent-gardes

Sources

  • Cent-Gardes
  • Albert Verly, L'escadron des cent-gardes, Paul Ollendorff, Paris, 1894

Philippe Vercellotti

Philippe Vercellotti, né le à Toulouse, est un peintre français.

Biographie

Il fait des études à l'École des Beaux-Arts de Toulouse entre 1980 et 1985, où il obtient le diplôme national. Il expose alors dans des salons régionaux et des expositions de groupe. En 1989, il réalise sa première exposition personnelle et rencontre la célèbre galeriste toulousaine Simone Boudet, qui l'accueille l'année suivante dans sa galerie. Ses peintures peuvent être vues à Montpellier, Bordeaux, Paris, Nantes, Poitiers, Pont-Aven, Dinard... En 1992, il réside plusieurs mois à Passau, en Bavière. Il est vice-président de la Société des Artistes méridionaux. Il vit et travaille toujours à Toulouse.

Peinture

Philippe Vercellotti travaille à l'acrylique, sur panneaux de bois ou de médium. Il s'agit d'une peinture qui, sans être hyperréaliste ni en trompe-l'œil, est au plus près des objets, l'univers des heures d'enfance passées dans le débarras de sa grand-mère : grillages, bouteilles et fioles, boîtes, tuyaux... Les vieux jouets, bateaux ou avions, sont autant d'ouvertures vers des ailleurs rêvés. Œuvre d'une grande cohérence, la peinture de Vercellotti évolue insensiblement, d'un monde clos, vers des extérieurs ouverts, toujours peuplés des objets dérisoires caractéristiques de son univers. Au fil des années s'est opérée une montée vers la vivacité des couleurs. Toutes sortes de formats ont été employés. Des chantournés, aux formes très diverses, ont marqué un moment du développement de l'œuvre.

Ces tableaux sont riches en signes qui accroissent la cohérence d'ensemble et permettent des jeux infinis. On trouve ainsi fréquemment des 102, avec toutes les combinaisons possibles de ce nombre, des inscriptions Victor Letel (anagramme de Vercellotti), des marques de la signature de Camille-Amadeus Colombetto (le carré, le noir, la clef, et le quarante), la boîte à C avec toutes ses variations... Les titres des tableaux ont une fonction essentielle, à la fois ludique et herméneutique. Ils constituent des pièges, qui font rire, des indications qui invitent à l'interprétation, et qui mystifient en éclairant. Ils participent de l'entreprise de trompeur trompe-l'œil si caractéristique de ces tableaux singuliers que l'ont peut aussi bien voir que lire, et qu'il faut lire pour voir.

Expositions

  • Espace Bouquières, Toulouse, 7-19 avril 2014
  • Salon Comparaisons, Grand Palais, Paris, 4-8 décembre 2013
  • Cowparade, Toulouse 2012
  • Regards sur les Arts, Lamballe
  • Biennale de Nantes
  • Art Hambourg (Allemagne)
  • L'Art en dix mouvements, Chalais
  • Salon Violet, Paris
  • Salon international des rencontres picturales de Paris (sociétaire)
  • Salon des Artistes méridionaux
    • Galerie Jean-Claude Cazaux, Biarritz
    • Galerie du Prince Noir, Dinard
    • Galerie Pygmalion, St Nazaire
    • Librairie Ombres blanches, Toulouse, 15 juin-14 juillet 2012
    • Galerie de toutes les couleurs, Saint-Clar (Gers), 2010

Bibliographie

Voir aussi