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Biographie[modifier | modifier le code]

Max Koskas

Max Koskas, né le 26 Mars 1950 à Tunis est un auteur, scénariste, journaliste et éditeur français.

Parcours[modifier | modifier le code]

Ses rencontres avec Jean-François Lyotard[1], le compositeur John Cage, le réalisateur Alain Resnais puis ses collaborations avec le producteur Anatole Dauman, la chef-monteuse Françoise Widhoff et le directeur de la photographie Gérard de Battista, ont profondément marqué son parcours de créateur.

Après avoir été enseignant, période au cours de laquelle, il apprend parallèlement à graver sur le marbre. C’est cependant dans une tout autre veine qu’il va s’exprimer et se consacre à la création théâtrale

Auteur de pièces et d’un ouvrage sur le théâtre, il évolue à travers l’écriture de scénarios, vers le cinéma. Il a ouvert, depuis 2006, son champ de création, à l’animation et à son interactivité avec les jeux vidéos.

Formation[modifier | modifier le code]

Mais c’est durant l’automne 1977 qu’un évènement marque un basculement.

Au cours de l’un de leurs échanges réguliers et parfois épistolaires avec Jean-François Lyotard qui fut son directeur de recherche portant sur le sujet : « Freud selon Cézanne ».

Alors qu’il lui annoncait que la pièce de théâtre qu’il venait d’écrire allait être jouée, quelques mois plus tard, la teneur de la réponse du philosophe, de retour des E-U où il enseignait également, l’intrigua et l’amena à envisager sa vie différemment.

« …Au cours de ce long périple ponctué de conférences et de séminaires, je me suis demandé si la fonction attribuée à l’intellectuel voire à l’universitaire dans le monde qui advient, n’allait pas se contracter plutôt en un rôle. Comme s’ils allaient être réduits à débattre tels des burins qui s’entrechoquent tout en voyant se dérober toutes matières qu’ils auraient pu contribuer à sculpter. Votre démarche proche de celle d’un saltimbanque, me semble peut-être emprunte de discernement. Autant prendre les devants. »

Jean-Francois Lyotard, lui conseilla cependant d’aller rencontrer le compositeur John Cage, de passage à Paris, au Centre américain.

Théâtre[modifier | modifier le code]

Sa pièce ; « Le moment opportun »[2] qui fut montée lors des rencontres internationales d’art contemporain de La Rochelle (28/06-9/07/1978) lui permit de collaborer avec la plasticienne Serena Carone.

« Et si je te racontais le théâtre » éditions Encre (décembre 1979)[3].

Il écrit l’un des premiers livres dédiés aux enfants et jeunes ados sur une histoire du théâtre à travers le temps et les différentes civilisations dans un format court qui les entrainent de la tragédie et comédies grecques jusqu’au Kabuki japonais, en passant par, entre autres, la commedia dell’arte, voire le théâtre élisabéthain, sans omettre de les plonger dans « Ubu-roi » d’Alfred Jarry afin d’entrouvrir leur perception et pouvoir évoquer Artaud et la création contemporaine.

Tandis qu’il est admis comme membre de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (septembre 1980). Il croise et échange avec René de Obaldia et Claude Santelli.

Il rencontre, le metteur en scène suisse, André Steiger[4] qui fit des lectures de deux de ses pièces ; « Soliloques pour un règne froid » (1982) et « La faillite d’Absolu s.a » (1984).

« Et si je te racontais le théâtre »[5][modifier | modifier le code]

Tout en étant répétiteur et enseignant dans l’enseignant public et privé, il écrit l’un des premiers livres dédiés aux enfants et jeunes ados dont la trame porte sur une histoire du théâtre illustrée dans un format court qui les entrainent de la tragédie et comédies grecques jusqu’au Kabuki japonais, en passant par, entre autres, la commedia dell’arte, voire le théâtre élisabéthain, sans omettre de les plonger dans « Ubu-roi » d’Alfred Jarry afin de mieux évoquer Artaud et la création contemporaine.

« Libérons les craies de leur boite et colorions le monde, décident Alice et Thomas. C’est ainsi que commence l’aventure de ces deux coquins pays du théâtre et de l’imaginaire. Ils rencontrent d’abord deux acteurs, Pierrot et Pantalone, qui leur montrent l’envers du décor: les masques, les costumes, les maquillages…Puis l’initiation commencent: Colombine et Pierrot vont jouer » Alice et Thomas » tandis qu’Arlequin devient un bol de chocolat et un verre de lait,…Alice et Thomas rêveurs, imaginent ensuite qu’ils habitent un savon et que leur chambre est une mule…Puis s’embarquent pour un tour du monde du théâtre dans différents pays à différentes époques: en Grèce, en Inde, au Japon.

Un livre plaisant, débordant de fantaisie, qui donne l’envie de se déguiser, de lancer une tirade et d’inviter nos enfants à donner la réplique. » [6]

Tandis qu’il est admis comme membre de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques en septembre 1980, il rencontre, le metteur en scène suisse, André Steiger[7] qui avait notamment monté « Travesties » de Tom Stoppard au Théâtre National de l’Odéon en 1978.

André Steiger qui par la suite organisa des lectures de deux de ses pièces ; « Soliloques pour un règne froid » en 1982 et « La faillite d’Absolu s.a » en 1984.

Puis en 1988 et 1989, il entreprend en accord avec Robert Abirached Directeur du Théâtre au Ministère de la Culture, une étude sur l’entreprise théâtrale (production-formation-mécénat-Europe) en vue de la création d’une collection aux éditions Dixit.

Télévision[modifier | modifier le code]

Durant les années où sa production touchée au domaine théâtral, il est sollicité par l’audiovisuel pour écrire un scénario autour des thèmes abordés.

Ainsi né « A vos masques », scénario ayant obtenu le Fonds de soutien audiovisuel du CNC (1986). Signature pour une série tv de 13 X 26 minutes avec la maison de production Technisonor (1989) et Antenne 2, dans le cadre d’un accord avec le Piccolo Teatro de Milan concernant le casting (1990). Ce qui lui a permis d’apprécier le talent et la technique de Ferruccio Soleri, « l’Arlequin à vie » de la célèbre troupe.

Parcours dans le multimédia[modifier | modifier le code]

Il rejoint « Les Editeurs Associés » regroupant entre autres les éditions Dreager Encre, Artefact (« Tex Avery, la folie du cartoon ») et rédige des articles sur la « sculpture gréco-romaine » et « la danse » pour l’encyclopédiedie des éditions Atlas.

Dès le début des années 80, il explore le multimédia.

Conseiller au Département des documentaires et magazines de TF1 dirigé par Francis Mercury, et où intervenait Arnaud Teneze.

A partir des années 1986-87, il s’intéresse au jeu de miroir qui commençait à s’instaurer entre communication et la production audiovisuelle

Ainsi, il publie un article dans la revue Médias-Pouvoirs[8] : « Le sponsoring et le mécénat et politiques de communication dans les sociétés. » Puis, un entretien avec Michel Mitrani lors de la création du Fipadoc, pour la revue d’art « Canal. »[9]

C’est l’écrivain Edouard Glissant, alors rédacteur-en-chef du Courrier de l’Unesco qui lui confie la réalisation d’une brochure destinée à ouvrir la publication aux annonceurs[10], au vu de ses collaborations au sein de l’agence M G T B, puis dans la foulée, au Magazine « CB news » venant d’être crée par Françoise Vidal et Christian Blachas.

Il met en place une collection pour les éditions Dixit, dès 1989, en accord avec Robert Abirached Directeur du Théâtre au Ministère de la Culture, à partir d’une étude sur l’entreprise théâtrale (production-formation-mécénat-Europe).

Plus récemment, il publie une série d’articles et de portraits dans « Les nouvelles d’Auber »[11], en vue d’un ouvrage sur le Grand-Paris, puis dans l’hebdomadaire Réforme.

Parallèlement, à ce parcours, il va participer à la mise en place d’expositions et superviser l’édition des catalogues d’expositions à la galerie Lavignes-Bastille, à Paris.

La première et dernière exposition, en 1986 de Warhol à Paris : « Warhol Andy 10 Statues of Liberty ».

Celle de l’artiste italien Mimmo Rotella et son « décollage d’affiches ». Catalogue de l’exposition : « Rotella, œuvres de 1965 à 1987 » sous forme d’une plaquette, non paginé de 13 reproductions.

Il intervient, en 1990, pour la rétrospective du mouvement Fluxus et la performance du peintre et plasticien allemand Wolf Vostell. Concert Fluxus « Le Cri » à Paris, en 1990[12].



Cinéma[modifier | modifier le code]

« A vos masques »[13], scénario ayant obtenu le Fonds de soutien audiovisuel du Centre National du Cinéma (1986). Mise en production dans le cadre d’une série tv de 13 X 26 minutes avec Technisonor (1989) et Antenne 2. Le casting impliquait la participation du Piccolo Teatro de Milan dont « l’Arlequin à vie » n’était autre que Ferruccio Soleri.

C’est Anatole Dauman qui organisa, en 1996,la mise en production de son scénario original « Idéalsystem »[14], en s’entourant au sein de sa maison de production Argos du directeur de la photographie Gérard de Battista, de la monteuse et productrice Francoise Widhoff et se mit en contact avec le compositeur Luciano Bério pour la musique.

En 2006, Il débute l’écriture d’un film d’animation « Gueules d’étoiles »[15], intégrant un jeu vidéo et une saga en trois volumes. Il termine cette plateforme interactive en 2018.

Alain Resnais, Anatole Dauman[modifier | modifier le code]

Il lui parle à son tour, de son projet « A vos Masques » qui était pourtant abouti, ne se concrétisait toujours pas car d’une manière récurrente les calendriers entre Technisonor, le diffuseur Antenne 2 et les représentations de la troupe du Piccolo Teatro di Milano, ainsi que ses obligations correspondantes à leurs tournées internationales ne purent s’accorder. Sans parler des multiples lourdeurs administratives inhérentes à ce type de montage.

Alain Resnais lui conseille de tourner la page. Et de se se mettre à écrire, sans tarder ce qu’il porte en lui. C’est à dire un polar d’anticipation dont l’action se passerait, en 2026, dans l’industrie pharmaceutique à l’intérieurement d’une Europe ayant muté societalement plus vite que l’industrie ne l’avait prévu et dont le propos pourrait être traduit actuellement par l’excroissance difficilement tenable d’un Web 4.0 c’est dire le Web ADN où va inexorablement émergeait l’homme augmenté.

Le réalisateur lui propose amicalement de le recontacter dès qu’il aura terminé le scénario.

Il mit trois ans de 1993 à 1996 à l’écrire, puis contacta Alain Resnais. Après, la lecture de son scénario original « Idéalsystem », Alain Resnais lui conseilla de s’adresser « Aux deux seuls jeunes producteurs, en temps réel de la place de Paris qui n’étaient autres que l’octogénaire Serge Silberman, et le septuagénaire souffrant, Anatole Dauman.

Il lui recommande de contacter directement Anatole Dauman.

« Sa mise en production s’organisa bien jusqu’au décès brutal en 1998 d’Anatole Dauman, créateur de la prestigieuse société de production cinématographique « Argosfilms ». Je n’ai pas encore retrouvé la qualité d’écoute alliée à son esthétique chevillée au corps et au coeur de cet entrepreneur d’art.

En effet, c’est à partir de la volonté du producteur qui lui m’avait demandé de rencontrer des gens de cinéma que Dauman estimait tels que le chef opérateur Gérard de Battista, la monteuse et productrice Francoise Widhoff…et même Luciano Bério pour la musique.

Il m’avait confié à ma grande surprise la réalisation de ce long métrage, alors que je venais du théâtre. Mais Anatole Dauman, s’était emporté, face à ce qu’il considérait comme de l’inhibition déplacée. « Je sais ce que je fais, je connais tout de même mon métier. Ce qui m’intéresse c’est votre imaginaire et votre énergie… »

Au cours de ses aventures humaines et professionnelles la perception de Max Koskas s’est modifiée et s’appuie désormais sur l’intelligence émotionnelle plus que jamais essentielle face au gap technologique des nouveaux modes de création. Il enchaine :« en vous remerciant de l’avoir suivi à l’intérieur d’un itinéraire dont le passé explicite le présent et inscrit le futur dans l’immédiat… »

Bien sûr, il lui fallut par la suite être une plume pour d’autres durant la longue période qui suivi… Les dernières en dates furent une série d’articles dans « Les nouvelles d’Auber » (voir site web de ce quinzomadaire) en vue d’un ouvrage sur l’évolution d’une ville dans le « Grand Paris » qui se met en place. Ainsi que d’autre papiers dans l’hebdomadaire « Réforme ».

Tout en évoquant l‘enchaînement des choses qui libèrent. Il concède en souriant, qu’il a créé le Game Design d’un jeu vidéo dont l’idée a commencé à germer en 2006...

« Gueules d’étoiles », titre de ce jeu vidéo dont le titre et le contenu ont été déposés à la Scam et à la Sacd, ne pouvait exister sans une saga en trois tomes qui donne un autre souffle ni bien sur ce qui se révèle être essentiel, comme éclairage, le film d’animation qui l’accompagne.


ŒUVRES[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • Le Moment Opportun, représentée lors des rencontres internationales d’art contemporain de La Rochelle (28/06-9/07/1978)
  • Et si je te racontais le théâtre, Editions Encre, 1980
  • Soliloques pour un règne froid, La faillite d’Absolu S.A. ; lectures organisées par, le metteur-en-scène suisse, André Steiger (1928-2012)

Scénarios[modifier | modifier le code]

  • A vos masques, (1986) Technisonor
  • Ideal System, (1996) Argos Films
  • Gueules d’étoiles, 2018 : film d’animation intégrant un jeu vidéo et une saga en trois volumes.

Edition, Multimédia[modifier | modifier le code]

  • Editeur aux Editeurs-Associés (à partir de 1983), et aux éditions Atlas, ainsi qu’à la Galerie Lavignes-Bastille, où il supervise les catalogues et thèmes des expositions :
  • Conseiller au département des magazines et des documentaires de TF1(1985)
  • Galerie Lavignes-Bastille, où il supervise les catalogues et thèmes des expositions : Andy Warhol 1986 « Warhol Andy 10 Statues of Liberty »,
  • Mimmo Rotela 1987 « Rotella, œuvres de 1965 à 1987 »
  • Rétrospective Mouvement Fluxus 1990 : avec une performance de l’artiste Wolf Vostell durant l’exposition
  • Vostell durant l’exposition
  • Collaborations journalistiques : Médias-Pouvoirs, Canal, Les Nouvelles d’Auber
  1. Lettre Jean-François LYOTARD
  2. Bruno Villien, « Le Nouvel Observateur », Critique à propos de la pièce,‎ , « Le beau décor de Serena Carone évoque une plage désolée au bout du monde : de l’eau glauque, des algues, du sable, et au fond, sous des voiles blancs, l’énorme squelette d’un dinosaure…Le droit à l’irrespect que revendiquent Koskas et le metteur en scène rend aux mythes antiques et à la mort des dieux une force insoupçonnée. »
  3. J.H, « Télérama », Article à propos de l’ouvrage,‎ , « …Libérons les craies de leur boite et colorions le monde, décident Alice et Thomas. C’est ainsi que commence l’aventure de ces deux coquins pays du théâtre et de l’imaginaire. Ils rencontrent d’abord deux acteurs, Pierrot et Pantalone, qui leur montrent l’envers du décor: les masques, les costumes, les maquillages…Puis l’initiation commencent: Colombine et Pierrot vont jouer » Alice et Thomas » tandis qu’Arlequin devient un bol de chocolat et un verre de lait,…Alice et Thomas rêveurs, imaginent ensuite qu’ils habitent un savon et que leur chambre est une bulle…Puis s’embarquent pour un tour du monde du théâtre dans différents pays à différentes époques: en Grèce, en Inde, au Japon. Un livre plaisant, débordant de fantaisie, qui donne l’envie de se déguiser, de lancer une tirade et d’inviter nos enfants à donner la réplique. »
  4. (1928-2012)
  5. Max Koskas, « Et si je te racontais le théâtre », Editions Encre,
  6. J.H. Télérama (29/12/1979)
  7. 1928-2012
  8. Médias-Pouvoirs (Décembre1986)
  9. Canal (Novembre (1987)
  10. Brochure Unesco (1988)
  11. N°2 Les nouvelles d’Auber (2018/ 2019). Articles et portraits, du n°1 au n° 19 et des n° 22, 24, 25, en vue d’un ouvrage sur le Grand-Paris. Courriel : journal@mairie-aubervilliers.fr
  12. Toile et dédicace de Wolf Vostell
  13. A vos Masques Sacd :15885 Librairy of Certificate of copyright registration: n° PAU 946-086
  14. Idéalsystem (sacd n° 82639)
  15. Gueules d’étoiles Sacd ; 251416 Scam : A 18 06 109800