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Utilisateur:Maxence L32019/Brouillon

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Contexte politique[modifier | modifier le code]

La France[modifier | modifier le code]

La France est un pays en Europe.

Le Cameroun (partis indépendantistes, oppositions politiques, rôle de Um Nyobe, interventions à l'ONU)[modifier | modifier le code]

Mai 1955 est marqué par des difficultés, au Cameroun, à l’échelle politique.[1] Des émeutes sont attestés même si cela n’est pas mentionné en France. Ces insurrections perdurent pendant les années qui suivent comme durant l’élection de 1956 ainsi que de mai 1957 à février 1958. Bien qu’une solution essaye d’être trouvé par la France pour régler cette instabilité, l’Union des Populations Camerounaises se développe. C’est un groupe organisé et réfléchi qui se veut patriote. Lors de l’indépendance, cependant, les leaders perdent le contrôle de cette union et les adhérents cèdent à la violence. Il est possible que ces violences soient des actes terroristes calculés et destinés à éloigner du pouvoir les dirigeants du mouvement. En bref, il aurait régné une rivalité entre les partisans au sein de l’Union des Populations Camerounaises. L’UPC affiche son rapprochement au marxisme ce qui peut expliquer que la France est une mauvaise opinion en étant anti-communiste.

La guerre[modifier | modifier le code]

La guerre coloniale (1955-1961)[modifier | modifier le code]

Déclenchement[modifier | modifier le code]

Le rôle du peuple Bamiléké[modifier | modifier le code]

Le 4 mars 1916 apparaît le condominium qui fixe une administration franco-anglaise commune au Cameroun, sur l’ancien territoire colonial allemand. Des structures coloniales s’installent notamment dans le pays bamiléké[2]. Cette zone connaît de profonde perturbation économique et politique tout au long de la seconde partie du XXème siècle, en traversant une crise en 1930. La vallée du Moungo se développe économiquement et devient le plus grand centre du Cameroun français avec des exploitations de banane et de café. En parallèle, le plus haut taux d’immigrés bamilékés y est présent. Beaucoup s’implantent en tant que travailleur. Les Bamilékés finissent par devenir le second acteur économique, après les entrepreneurs européens, en contrôlant le commerce et le transport abandonnés par ces-derniers. Cette expansion peut s’expliquer par le fait que dès 1940, le nombre de Bamilékés dépasse celui des autochtones.

Avec la colonisation, les Bamilékés vont occuper, petit à petit, les principales fonctions économiques et commerciales de la société camerounaise. Cela peut expliquer une certaine haine de cette communauté qui s’est formée[3]. En 1970, une résurgence de ce sentiment nous en donne la preuve. Ernest Ouandié et Albert Ndongmo, deux membres de l’administration camerounaise et bamilékés, sont arrêtés. Ils sont présentés comme “des fauteurs de trouble et des assoiffés de pouvoir”.

L’indépendance[modifier | modifier le code]

La guerre post-coloniale (1961-1970)[modifier | modifier le code]

Rôle de la France[modifier | modifier le code]

Fin de la guerre[modifier | modifier le code]

Les conséquences de la guerre[modifier | modifier le code]

Un génocide ?[modifier | modifier le code]

Une réelle indépendance ?[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michel 1999, p. 231.
  2. Mä 2007, p. 244-245.
  3. Mä 2007, p. 243-244.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

  • Jean Chatain, Augusta Epanya et Albert Moutoudou, Kamerun, l'indépendance piégée : De la lutte de la libération à la lutte contre le néocolonialisme, L'Harmattan, .
  • Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa, Kamerun ! : Une guerre cachée aux origines de la Françafrique 1948-1971, La Découverte, .

Articles[modifier | modifier le code]

  • Augustin Mensah, « Cameroun - la guerre d’indépendance : une histoire toujours taboue », Survie, no 206,‎ (lire en ligne).
  • Marc Michel, « Une décolonisation confisquée ? Perspectives sur la décolonisation du Cameroun sous tutelle de la France 1955-1960 », Outre-mers, nos 324-325,‎ , p. 229-258 (lire en ligne).
  • Noumbissie Mä, « La construction de l'imaginaire socio-politique bamiléké et les prémices de la rébellion dans l'Ouest-Cameroun », Outre-mers,‎ , p. 243-269 (lire en ligne).
  • Thomas Deltombe, Manuel Domergue, Jacob Tatsitsa, François Gèze, Ambroise Kom, Achille Mbembe et Odile Tobner, « La guerre coloniale du Cameroun a bien eu lieu », Le Monde,‎ (lire en ligne).