Utilisateur:LucasD/Page de travail:Histoire de Limoges

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ceci est ma page de travail sur l'histoire de Limoges destinée au résumé de l'historique de la ville. Ce résumé dervait ensuite être installé sur l'article.


La ville historique a été fondée avant la période romaine par la tribu des Lémovices, mais a vraisemblablement pris de l'importance sous le nom d'Augustoritum, au début du Ier siècle après Jésus-Christ. Le nom de la ville est la traduction du latin "gué d'Auguste".

La cité est placée au carrefour de 2 grand axes économiques majeurs de l'époque : la Via Aggripa qui joignait Lyon à Saintes, et la via Avaricum Tolosa entre Toulouse et Bourges.

Augustoritum suivait évidemment le plan romain, c'est-à-dire des rues perpendiculaires et parallèles entre elles. Des arènes, des thermes, et un amphithéâtre (aujourd'hui l'emplacement du jardin d'Orsay).

La ville subit au IVe siècle les invasions barbares et la population quitte la cité.

Au début du VIIIe siècle, les Francs s'emparent de la ville. C'est l'époque du futur célèbre Saint Eloi, originaire de Chaptelat.

Saint-Martial évangélise la région. Au Xe siècle, il devient le protecteur de la ville suite aux miracles du mal des ardents, la peste : l'exposition de ses reliques a permis le retour du calme dans la ville. Depuis, tous les 7 ans, ont lieu à Limoges et en Limousin les ostensions : on ressort les reliques des saints pour une procession en mémoire de cet épisode de l'histoire régionale.

Au Moyen Âge, Augustoritum, devenue Limoges est une ville prospère, bien que divisée en 2 : la Cité, siège religieux ou est situé la cathédrale St-Etienne, et le Château.

La ville prend également de l'importance grâce à sa situation sur la voie Lemovicensis du pèlerinage de St-Jacques-de-Compostelle.

Au XIIe siècle, le vicomte Adémar fait incendier la Cité mais sera condamné à la reconstruction. À la mort du roi de France Louis VI, son fils reprend le pouvoir mais perd la province du Limousin en répudiant sa femme. Celle-ci se remarie avec le roi d'Angleterre Henri Plantagenêt. Cette situation entraînera donc une suite de conflist et bien sûr la guerre de Cent Ans.

Une période relativement calme fait son apparition au milieu du Moyen Âge. Le Limousin est cédé aux Anglais, mais une guerre éclate et la province revient définitivement à la couronne française en 1276.

Au XVIIIe siècle, l'intendant Turgot relance l'économie limougeaude et favorise la création et le développement d'industries textiles, du cuir... Mais le véritable tournant est celui de 1765 : un gisement de kaolin est découvert à Saint-Yrieix-la-Perche, à 40 km au sud de Limoges. L'industrie de la porcelaine est lancée. Enfin, en 1792, la Cité et le Château sont réunies.

Limoges doit son surnom de ville rouge aux mouvements ouvriers de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle (surtout 1905). La CGT y est d'ailleurs créée en 1895.