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Utilisateur:Les Amis de Spirou/Pif

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Pif Gadget
Vaillant, le journal de Pif

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité hebdomadaire (février 1969 à février 1993)
mensuel (juillet 2004 à novembre 2008)
Genre bande dessinée
Fondateur Parti communiste français
Date de fondation février 1969
Ville d’édition Paris

Pif Gadget est un périodique de bande dessinée

Historique[modifier | modifier le code]

Les journaux communistes avant Pif (1901-1969)[modifier | modifier le code]

Les pionniers[modifier | modifier le code]

Le premier journal de la mouvance socialiste s'intitule Jean-Pierre et est publié le . Il est créé par une coopérative autogérées « L'Émancipatrice » qui souhaite donner aux enfants autre chose que les traditionnels périodiques jeunesses qui sont le plus souvent catholiques. Il comporte des contes, jeux et ce qui sera appelé plus tard des bandes dessinées. Si le fond est comique, il essaye de provoquer une réflexion chez ses lecteurs sur des thèmes comme le racisme et l'antimilitarisme. Le travail manuel est mis à l'honneur et de temps est publié un reportage sur une entreprise ou une école au fonctionnement socialiste. La révolution socialiste est peu de fois abordé. Faute d'abonné, le mensuel s'arrête en aout 1904.

Il faut attendre le , pour qu'un successeur apparaisse avec Les Petits Bonshommes. Il est créé par la Ligue ouvrière de protection de l'enfance très proche du syndicalisme révolutionnaire de la Confédération générale du travail. Il est l'organe jeunesse de La Vie ouvrière. Le contenu est relativement similaire à Jean-Pierre et le ton est donné dans le premier numéro « Préparer une génération d'êtres humains au cerveau libre et au cœur droit[...]qui n'auront pas de peine à débarrasser le monde des vilains bonshommes qui depuis plusieurs siècles ont tenu leurs pères en esclavage. ». Les sciences sont mis à l'honneur, surtout pour combattre les idées de l'Église. Il contient beaucoup de dessins humoristiques sur les inégalité sociales, mais les bandes dessinées ont peu de contenues idéologiques. La diffusion ne dépasse jamais la poignée de milliers de lecteurs et s'arrête en 1914.

Les Petits Bonshommes réapparait huit ans plus tard. Il proche du Parti communiste français, dans son comité de patronage se trouve Anatole France ou Ferdinand Buisson. Il connait une diffusion dix fois plus importante que son prédécesseur grâce au soutien du Syndicat national des instituteurs. Il fait la part belle à l'écrit et tente de se démarquer des autres périodiques qualifié de « vulgaire ». L'influence des enseignants se ressent et une part belle est fait à l'acquisition des connaissances et à des valeurs morales et civiques comme l'honnêteté, la solidarité, le courage ou encore le goût de l'effort. Il combat aussi le racisme et suit une ligne pacifiste. Contrairement à ses prédécesseurs, il ne prend pas parti au combat politique et ne s'en prend pas à l'Église. Les illustrations sont de bonnes qualités, contrairement aux bande dessinées qui sont limité à une page par numéro. Le journal disparait en 1926.

Le Jeune Camarade est créé en 1921, édité par la Fédération nationale des Jeunesses communistes. Sa ligne est très politique. La condition ouvrière est décrite dans sa réalité la plus crue et les instituteurs sont considérés comme des gens brutaux. Beaucoup d'articles de propagandes sur l'Union soviétique sont publiés. Il dénonce le capitalisme et le colonialisme. Les bandes dessinées y sont rares. Il arrête de paraitre en 1929.

Mon camarade[modifier | modifier le code]

Le premier numéro parait en juin 1933 créé par la Fédération d'enfants ouvriers et paysans émanant du PCF. Le contexte social dans lequel est créé le journal est explosif. La crise touche la France, le chômage grimpe et des mouvements sociaux d'ouvriers et paysans éclatent. Alors que le PCF devient très proche des bolcheviks et très anti-socialiste, mais ses effectifs sont en fortes baisses et ses résultats électoraux sont les plus mauvais depuis sa fondation. Tout au long de son histoire la formule va évoluer et il ne compte peu de bande dessinée au début. La diffusion est entre 20 000 et 50 000 exemplaires. Mon camarade a pour ambition de dire la vérité aux enfants contrairement aux journaux « bourgeois ». Le rédacteur en chef est Georges Sadoul. Dans les premières années du périodique, c'est l'école qui est au centre des préoccupations. Les instituteurs sont dénoncés comme des gens cruels, on y dénonce que les programmes sont mensonges et qu'en gros l'école est contre les enfants de prolétaires. Des articles de propagandes vente les réalisations des municipalités de la banlieue rouge et de l'URSS. Les articles sont axé sur l'histoire et la science dans un sens très anti-clérical.

En 1934, le PCF change de ligne et réclame un front populaire antifasciste. La ligne de Mon camarade va changer et devenir plus ouverte et moins militante. De plus en plus de bande dessinée, sont publiées. Le ton est toujours antibourgeois, mais les scénarios sont plus travaillés. Les Aventures de Pat'Soum est la série la plus emblématique de cette époque. La plus part des bande dessinées ont pour thème la dénonciation du fascisme. Une nouvelle formule est lancé en novembre 1935 avec l'introduction de pages de BD en plus, mais aussi avec plus de récit de fiction, ou aux jeux. Avec la victoire du Front populaire, la diffusion de Mon camarade est multiplié par quatre et il devient hebdomadaire à partir du 3 décembre 1936. Le journal recrute bons auteurs de BD. Bob Dansler créé Jim Mystère la BD la plus populaire du journal, un western qui renverse les clichés du genre puisque le cowboy défend les indiens et les minorités en générale et défend le gouvernement socialiste du Mexique. Jean Trubert rejoint le journal en 1937 et adapte des grands récits d'aventures comme Gargantua ou Don Quichotte. La science-fiction arrive au même moment dans le journal.

Malgré l'actualité brulante de la fin des années 1930, le journal évite de trop parler de l'actualité et préfère divertir ses lecteurs. Le 26 septembre 1939, le PCF est dissout par le gouvernement français et la presse lié est interdite dont Mon camarade. Ceci est lié au pacte germano-soviétique qui fait du PCF l'allié de l'Allemagne nazi. La plus part des exemplaires de Mon camarade sont détruites pendant la guerre pour éviter des ennuis avec l'occupant.

Vaillant[modifier | modifier le code]

Avec l'attaque de l'URSS par l'Allemagne nazi, le PCF appel à une résistance armée contre l'occupant. En janvier 1942, sort un tract baptisé Le Jeune Patriote qui appel à lutter contre les régimes fascistes et rédigé par des jeunes communistes. En septembre 1944, le gouvernement provisoire du Général De Gaulle autorise les journaux issues des mouvements de résistances à paraitre. Le 13 octobre, Le Jeune Patriote sort son premier numéro légal. Il est composé de nouvelles, jeux, dessins politiques et à partir du numéro 3 de bande dessinée. Le tirage est limité à quelques dizaines de milliers à cause de la pénurie de papier. Il fait doublon avec L'Avant-Garde le journal communiste pour jeune de l'Union de la jeunesse républicaine de France. On pense alors le transformer en journal pour les 8-12 ans, une maquette est mis au point et des dessinateurs contactés (dont certains anciens de Mon camarade). Le nom Vaillant est choisis pour introduire le doute avec le journal catholique Cœurs Vaillants, alors interdis pour ses activités pendant la guerre.

Le premier numéro de Vaillant sort le , les premiers numéros sont proches du contenus de Mon camarade avec des textes d'actualités et des illustrations et BD comiques, d'aventures et sur la guerre. Le journal connait quelques bourdes en fessant travailler des auteurs Auguste Liquois qui ont publié des BD anti-résistante dans des journaux pro-allemand pendant la guerre. Vaillant connait un grand succès atteignant les 100 000 exemplaires à la fin de l'année. La BD est interdite pendant quelques mois par le pouvoir en place. Le journal créé un club qui permet aux enfants de faire des sorties en plein air ou culturelles. Dans le no 45, Raymond Poïve et Roger Lécureux lance la série de science-fiction Les Pionniers de l'Espérance. Le ton est volontairement optimiste sur l'avenir de l'humanité ou règnerait l'égalité, la solidarité, ou la liberté. Dans le no 56 parait le premier Placid et Muzo de José Cabrero Arnal. Vaillant publie aussi des bandes dessinées avec des héros, mais toujours des héros qui font le bien et refuse l'injustice. Avec notamment, Yves le Loup (numéro 113) ou Ragnar le Viking (numéro 515). Des jeunes dessinateurs comme Paul Gillon ou Jean-Claude Forest débutent dans le journal. Dans le numéro 397, le journal offre à ses lecteurs pour Noël une histoire de pif le chien, une série créée quelques années auparavant par José Cabrero Arnal et qui connait un grand succès dans le quotidien L'Humanité. Les problèmes de santé d'Arnal l'oblige à confier son chien à d'autres dessinateurs comme Roger Mas. Jean Cézard créé la série Arthur le fantôme justicier dans le numéro 449. Au cours des années 1950, le rédactionnel disparait de plus en plus au profit de la BD, les rédactionnels parlent d'Histoire, de sciences ou sont des jeux et parlent peu des pays communistes de l'est. Des auteurs qui connaitront un grand succès plus tard collabore avec Vaillant comme Jean Tabary, René Goscinny, Nikita Mandryka, Marcel Gotlib ou Christian Godard. Face à la concurrence des petits récits complets qui séduisent de plus en plus les jeunes, Vaillant lance dans la précipitation une nouvelle formule en mai 1962. Avec un format plus petit et un plus grand nombre de pages. Il lance aussi des hors-série comme Pif Poche qui se vende très bien et permette de compenser financièrement les pertes du journal.

En 1964, les finances des éditions Vaillant vont mal. De 1957 à 1964 le journal perd 10 000 lecteurs par an et tombe à 83 000. De plus, les quelques albums publiées ont été un bide. Des personnes comme Jean Ollivier et Roger Lécureux quittent la tête du journal. Pour redresser la situation, la direction du PCF impose Pierre Bellefroid à la tête du journal. Il prend des mesures radicales comme la fermeture de la Librairie Vaillant qui s'occupe de la politique éditoriale des albums. Il remanie l'équipe dirigeante en licenciant les militants du Parti. Georges Rieu est nommé rédacteur en chef avec pour mission de mettre au point une nouvelle formule qui sort en avril 1965. Le chien Pif est mis en avant jusque dans le titre qui devient Vaillant, le journal de Pif, alors que le rédactionnel laisse sa place à des histoires complètes. Les ventes remontent grâce à la nouvelle stratégie commercial qui met l'accent sur les portes-clefs offert pendant plusieurs mois avec le journal et en persuadant les vendeurs volontaires de L'Humanité de vendre aussi Vaillant. Les ventes ont remontés, mais après l'opération porte-clef les ventes baissent de nouveau et la situation en mai 68 n'arrange pas les choses.

La période rouge (1969-1973)[modifier | modifier le code]

La période blanche (1973-1994)[modifier | modifier le code]

Renaissance (2004-2008)[modifier | modifier le code]

Contenus[modifier | modifier le code]

Séries[modifier | modifier le code]

Gadgets[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Rédacteurs en chef[modifier | modifier le code]

Diffusion[modifier | modifier le code]