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Le château du Râteau est situé au lieu-dit Le Râteau sur la commune de Bonnat à environ 8km à l'Ouest de Genouillac entre Guéret et Aigurande (indre) dans le département de la Creuse et la région Nouvelle-Aquitaine
Château et fief. En 1506, le château avait deux étages, 4 tournelles et une tour au devant. Il était entouré de fossés[1].Différents terriers[2] de cette seigneurie, disponibles aux archives départementales de la Creuse s’étalent de 1506 à 1771
Son aspect actuel suite aux transformations de la fin du XVIIe siècle.
Chronologie des seigneurs du Rateau jusqu'à la révolution[3][modifier | modifier le code]
Antoine de la Soubmaigne, écuyer, seigneur du Rateau, 1470.
Louis de Soubmaigne, écuyer, seigneur du Rateau, 1506-1521.
Léonet de Chizadour, écuyer, 1540, seigneur du Rateau et d’Aubepeyre.
Son fils Jacques marié à Françoise de Carbonnières, dont la fille Françoise épousa Louis de Gourdon de Genouillac qui devint seigneur du Rateau.
Louis-François de Gourdon de Genouillac, marquis de Castelnau, seigneur d’Aubepeyre, vendit par acte du 24 décembre 1638, la terre du Rateau ("Comprenant: métairies, bois, dîmes, moulin banal et écluse sur la petite Creuse, hommes serfs et autres sujets au dit moulin, relevant à foi et hommage-lige de la baronnie de Malval".)pour 10.500 livres, à Etienne Tournyol, seigneur du Bouchet, avocat du roi en la sénéchaussée de Guéret. (Famille Tournyol)
Son fils François, seigneur du Rateau, marié en 1700 à Mlle de Biencourt, dont Guillaume, seigneur du Rateau, du Clos, du Boislamy, de chateauclos et de Mal Valeix, conseiller-secrétaire du roi (1731), marié à Thérèse Rochon, dont François, seigneur du Rateau, marié en 1755 à Jeanne Peschaut, dont Henri-Etienne, seigneur du Rateau, capitaine de dragons, chevalier de Saint-Louis, marié en 1771 à Anne Midre de la Chabanne.
Village qui a joué un rôle important pendant la résistance[4].[modifier | modifier le code]
Le château de ce village (propriété privée) était le lieu de rassemblement et de formation de différents groupes qui ont constitué la 2ème Compagnie Franche des Corps Francs de la Libération avec son chef le capitaine Roger BITON, un enfant du pays. Cette compagnie, avec l’aide de l’armée secrète constituée par son chef de secteur Charles CHAREILLE, parmi une de ses nombreuses missions, a obtenu la reddition de la kommandantur qui occupait l’Hôtel Saint François à Guéret. Le samedi 3 octobre 2001, une plaque en souvenir de la 3ème Compagnie Franche et son chef Roger BITON a été dévoilée sur le mur de la grange du château et est visible de la route.
Notes et références
- Ambroise Tardieu, Grand Dictionnaire Historique de la Haute-Marche
- « Archives numérisées - - Archives départementales de la Creuse », sur archives.creuse.fr (consulté le )
- Ambroise Tardieu, Grand Dictionnaire Historique de la Haute-Marche. Grand Dictionnaire Généalogique et Biographique de la Haute Marche.
- « Le village du Râteau « Mairie de Bonnat » (consulté le )
Annexes