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Utilisateur:Hephgé/Brouillon/Commanderie Sainte-Catherine-de-Nantes

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Commanderie Sainte-Catherine-de-Nantes
Présentation
Fondation Drapeau de l'Ordre du Temple Templiers XIIe siècle
Reprise Drapeau des chevaliers hospitaliers Hospitaliers
Protection Non Attribué
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Ville Nantes
Géolocalisation
Coordonnées 47° 13′ 00″ nord, 1° 33′ 00″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Commanderie Sainte-Catherine-de-Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Commanderie Sainte-Catherine-de-Nantes

La commanderie Sainte-Catherine-de-Nantes, également nommée Temple Sainte-Catherine est d'abord une commanderie templière puis hospitalière située à Nantes, en France.

Localisation[modifier | modifier le code]

La commanderie était située dans le département français de Loire-Atlantique, anciennement Loire-Inférieure, à Nantes. Elle était plus précisément localisée entre les rues d'Orléans et Sainte-Catherine actuelles.

Historique[modifier | modifier le code]

de la fondation à 1307[modifier | modifier le code]

Le Temple de Nantes fut une des premières possessions des Chevaliers de l'Ordre du Temple en Bretagne lorsque vers 1130, Hugues de Payns, premier Grand Maître de l'Ordre vint rendre visite au duc Conan III, gouvernant le Bretagne.

Il exposa alors les raisons de la création de l'Ordre du Temple mais aussi les raisons d'être de celui-ci: la protection des pèlerins européens en Terre Sainte.
Conan III fit alors un premier don aux templiers: l'île de la Hanne sur la Loire[1].

La charte mentionnant cette donation n'est pas datée mais est antérieure à une autre charte de 1141 rappelant ce premier don qu'il souhaitait compléter[2]

Le complément de cette donation se fut devant les barons de Conan III, les sires de Fougères, de Châteaubriant, de la Garnache et de Guérande. Elle consistait en cents sols de rente sur les revenus des halles de la boucherie à Nantes auxquels s'ajoutent un emplacement dans le pré d'anion. Mais en plus de ces dons en nature, le duc Conan III assura aux chevaliers du Temple qu'aucun de ses barons ni même lui ne pourraient les inquiéter et que leur propriétés seront respectées[1]

Il s'agit donc là de la date précise de la fondation du Temple de Nantes constitué donc de la prairie de la Hanne, du pré d'Anian sur lequel furent construit un logis d'habitation et une chapelle dédiée à Sainte-Catherine.[3].

C'est alors que d'autres princes bretons firent des dons à l'Ordre du Temple: Alain-le-Noir comte de Penthièvre, Hoël comte de Nantes, Conan IV et Geoffroy II mais sans savoir quelle était la teneur de ces dons[4].

Un siècle après la fondation de l'Ordre, plusieurs chartes authentiques confirmèrent les diverses donations faites auparavant.

A la suite de l'agrandissement de l'enceinte de la ville par le duc Pierre Mauclerc, dont il donna une partie des remparts aux chevaliers, sans contreparties particulières[5], les Temple de Nantes était délimité par:

  • le cours de l'Erdre à l'Est;
  • la muraille de la ville défendue par les tours Sainte-Catherine et de Barbacane au Sud;
  • la continuité du rempart à l'Ouest;
  • la rue du Bourg-Main allant de la Porte Saint-Nicolas au pont de la Caserne au Nord.

A partir de 1307[modifier | modifier le code]

Après la suppression de l'Ordre du Temple en 1312, suite au concile de Vienne, les Hospitaliers héritèrent de tous les biens de la Milice du Temple.

La présence des Hospitaliers à Nantes était légèrement antérieure à celle des Templiers.
Toutefois, les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem n'ont pas laissé grandes traces écrites de leur présence en Bretagne.
Seuls deux documents sont parvenus jusqu'à nous: une charte de 1160 signée par Conan IV qui confirme tous leur biens reçus en duché de Bretagne et une seconde, datée de 1234, qui prouve que les Hospitaliers occupaient féodalement un pré, une pâture et un bois sur l'île de Hanne, propriété, à cette époque, des Templiers[6].

Jusqu'à la fin du XVe siècle, les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem firent cohabiter le Temple Sainte-Catherine et leur Hôpital Saint-Jean.

Description[modifier | modifier le code]

Chapelle Sainte-Catherine[modifier | modifier le code]

Suite à des travaux entrepris pour le prolongement de la rue d’Orléans à Nantes en 1825, il fut découvert des vestiges d’une chapelle dans la rue du Bois Tortu.

La description que l’on peut avoir date de cette même année et à été faite par l’architecte OGEE.

Longue de 37 pieds 6 pouces et large de 22 pieds 9 pouces (ou 23 pieds 9 pouces), la voûte d’ogive est principalement constituée de tuf blanc. Elle est divisée en deux travées à peu près équivalentes se réunissant à chaque clé pour former une croix.

Les travées sont séparées par un arc doubleau de la même forme que la voûte.

Le mur joignant la rue du Bois Tortu et celui opposé mesure 4 pieds 3 pouces d’épaisseur.

C’est une architecture typique du XIIIe siècle avec des ogives lourdes dans ses moulures et peu élancées.

Une ouverture située dans le flanc de l’ogive (dans l’angle Nord-ouest) et mesurant 2,5 pieds carrés paraissait être un accès au clocher.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Pierre-Hyacinthe Morice, Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, Tome I, p. 583
  2. Archives départementales de la Vienne, 3H, 764, Inventaire du Grand Prieuré d'Aquitaine
  3. Amédée Guillotin de Corson, Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dits Chevaliers de Malte en Bretagne, 1902, p. 169
  4. Amédée Guillotin de Corson, Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dits Chevaliers de Malte en Bretagne, 1902, p. 169-170
  5. Pierre-Hyacinthe Morice, Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, Tome I, p. 850
  6. Archives départementales de la Vienne, 3H, 541 et 774