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Utilisateur:Gabriel.gagne/Brouillon

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La tricherie en E-sports consiste à contrevenir d'une façon où d'une autre aux règlements dans le cadre d'une compétition. Ces règles peuvent être établies et appliquées par la compagnie organisant le tournoi ou bien la compagnie responsable du jeu concerné. Les règles peuvent être écrites explicitement ou encore faire partie d'un code moral subjectif à l’acteur en autorité. Les conséquences pour contrevenir à ces règles varient généralement d'une simple amende jusqu'à l'interdiction de participer aux compétitions ou même l'interdiction de l'utilisation du jeu vidéo.

Types de tricherie[modifier | modifier le code]

Les compétitions de e-sports et les compétitions de sports traditionnelles partagent un certain ensemble de règles basées sur le principe d'intégrité compétitive se prêtant à n'importe qu'elle type de compétition alors que d'autres règles sont bien spécifique aux compétitions de jeux vidéo. Par exemple :

Trucage de match[modifier | modifier le code]

Le trucage de match survient lorsque le ou les joueurs s'entendent sur l'issue du match avant que celui-ci ait lieu dans le but de satisfaire une motivation extérieure (parie, positionnement favorable dans le tournoi, etc.). Ce type de tricherie et ses conséquences ne sont pas toujours spécifiées pour tous les tournois et l’application des conséquences diffère selon les cas et la gravité de la situation.

À travers les années, plusieurs de cas de trucage de match ont fait surface notamment dans des compétitions de StarCraft: Broodwar en 2010,League Of Legends aux MLG 2012 et Counter-Strike: Globale Offensive en 2014.

Utilisation de substances améliorant les performances[modifier | modifier le code]

Les règles concernant les drogues améliorant les performances diffèrent d'organisation en organisation. Par exemple, Riot Games, compagnie organisant la ligue de tournoi de League of Legends Championship Series (LCS) hebdomadaire pour leur jeu League of Legends, n'a pas de règle concernant l'utilisation de substance dans le cadre de leur compétition.[1]

Toutefois, une autre compagnie organisatrice du tournoi international Intel Extrem Masters (IEM) pour League of Legends et d'autres jeux prohibe l'utilisation de certaines drogues et teste les joueurs participant à leurs compétitions.[2]-[3] La liste des substances bannies en compétition peu aller de la cocaïne en passant par le Ritalin jusqu'au plus controversé Adderall , un médicament de prescription augmentant les reflex et capacité de concentration de l'utilisateur. L'Adderall est produite dans le but de traiter les troubles de déficit d'attention(ADHD).

En 2015, un joueur de Counter Strike: Global Offensive pour l'équipe Cloud 9,Kory "Semphis" Friesen, a admit que lui et sont équipe était tous sous l'influence d'Adderall pendant une tournoi organisé par ESL. Il a aussi suggéré que "tout le monde" participant au tournoi était sous l'influence de ladite substance[4]

Les règlements concernant l'utilisation de ces drogues dans le e-sports sont souvent non-précisés ou non existant alors qu'elles sont strictement interdites dans la majorité des compétitions de sport traditionnelles comme la Major League Baseball et la National Football League.

Falsification d'équipement[modifier | modifier le code]

La majorité des compétitions de e-sports permettent aux joueurs d'utiliser leurs propres types d'équipement pendant les matchs, car ceux-ci passent des centaines d'heures à se pratiquer avec des modelés bien précis.

Certaines organisations comme Riot Games exigent que les joueurs leur fournissent à l'avance les équipements (clavier et souris) qu'ils auront besoin pendant le match, en plus d'équipement de remplacement dans le cas d'un problème technique avec les premiers équipements.[1]

D'autres organisations permettent au joueur d'apporter leurs équipements le jour même de la compétition, mais interdisent les équipements offrant des entrées programmables, des touches de type "rapid-fire" ou toute autre pièce physique offrant un avantage injuste à l'utilisateur.[5]

Abus de bogue et logiciel[modifier | modifier le code]

Les compétitions, étant basé sur des logiciels informatiques, sont sujettes à être victime de multiples bogues dont certains permettant à l'utilisateur d'obtenir un avantage injuste vis-à-vis son opposant. De plus, il existe pour la plupart des jeux de compétition des scriptes et logiciels permettant de tempérer les fonctionnalités du jeu pour donnée un avantage à l'utilisateur comme les logiciels d'aide à la visé dans les jeux de tir ou d'autre qui envoie des entrées au jeu à une vitesse inhumaine.

L'utilisation de ces méthodes de tricherie est difficile à détecter lors des compétitions en ligne. Les compétitions majeures se déroulent donc hors-ligne et les organisateurs s'occupe de l'installation des machines sur lesquels les joueurs participeront à la compétition (ordinateurs et console de jeux).

Une technique notamment utilisée lors des compétitions en ligne est le DDOS, où l'attaque tente de prévenir son adversaire de pouvoir participer au match et gagner par défaut.

Évolution des règlements[modifier | modifier le code]

Au fur et à mesure que l'industrie de la compétition de jeux vidéo grandis, les règles imposées aux joueurs se formalise, s'officialisent et leurs sont connues avant les compétitions, où la cagnotte peut allée jusqu'à 18 millions de dollars américains pour le jeu DOTA 2

Les plus petits tournois n'établissent toujours de réglementation officielle et utilisent plutôt un code moral général. Toutefois alors que ces compétitions gagnent en popularité, une réglementation officielle est établie et fournis[6][7].[8][9]De plus, L'organisation gérant le e-sports le plus populaire, Riot Games, est en cours de développement de documentations permettant de consulter un historique des jugements apporté ainsi qu’un index de pénalité, visant à établir une certaine constance entre les violations de règlement et leurs conséquences[10].

Cas notables[modifier | modifier le code]

Trucage de match : iBUYPOWER[modifier | modifier le code]

Counter Strike: Global Offensive

En 2015, la compagnie responsable du jeu Counter Strike : Global Offensive a bannie presque la totalité des joueurs et de l'équipe administrative de l'équipe nommée après sont commanditaire iBUYPOWER. Les bannies sont barrés de participer à n’importe quelle compétition commanditée ou organisée par Vavle. Les joueurs ont été trouvés coupables d'avoir trafiqué les résultats d'un match durant la saison 5 de la CEVO Professionnal League dans le but d'obtenir une variété d'items virtuels totalisant un montant évalués à 10 000$. Parmi les bannis on compte notamment les joueurs Joshua “Steel” Nissan, Keven “AZK” Larivière et Braxton “swag” Pierce.[11]

Le journaliste ayant participé au démantèlement de l'affaire Richard Lewis a suite à la sanction écrit une lettre ouverte à l'intention de Valve demandant de préciser la sanction appliquée, car celle-ci laissait les carrières des joueurs concernés dans un avenir incertain. Vavle a par la suite précisé que les joueurs étaient interdits de participer seulement dans leur propre ligue.[12]

Abus de bogue : Fnatic[modifier | modifier le code]

Counter Strike: Global Offensive

En novembre 2014 au lors de la compétition DreamHack Winter eSport l'équipe de Counter Strike: Global Offensive Fnatic ont été ordonnée de reprendre leur match contre l'équipe LDLC suite à utilisation de "pixel walking" lors de leur victoire. Le "pixel walking" est une façon d’arriver sur des parties de territoire normalement inaccessible.

Après avoir été ordonné de reprendre le match, Fnatic a déclaré forfait par respect pour la communauté et les autres équipes.[13]/[14]

Trucage de match : Corée[modifier | modifier le code]

StarCraft: Brood War

En 2010, un scandale de trucage de match a été révélé impliquant multiple joueur et organisation coréenne. Les joueurs ont supposément été approchés par quelques sites de parie en ligne les convaincant de perdre leur match dans le but de gagner de l'argent. Des membres d'organisations coréennes majeurs furent impliqués tels que le conglomérat multimédia CJ Entus et KT Rolster.

En plus d'être banni définitivement de participer aux compétitions, les joueurs furent condamnés à payer une amende allant jusqu'à 9000 dollars américains et même jusqu'à 120h de travaux communautaires dans certains cas. Ma "sAviOr" Jae Yoon et Jung "By.1st" Jin Hyun ont aussi été ordonné de suivre une thérapie pour leurs problèmes de jeux (gambling).[15][16]

Utilisation de joueurs non approuvés : Cloud 9[modifier | modifier le code]

League of legends

En 2015 les joueurs de l'équipe semi-pro Cloud 9 ont été trouvés coupables d'utiliser des joueurs non approuvés dans une compétition en ligne. Leur joueur officiel Ritchie “Fade” Ngo état dans l'incapabilité de jouer le match immédiatement, l'équipe a donc utilisé leur analyste Tim “Timokiro” Cho personnifiant Ritchie en utilisant le compte de ce dernier au lieu de notifier les organisateurs.

Suite au jugement, Colin “Solo” Earnest, Anthony “Hard” Barkhovtsev, David “Yusui” Bloomquist, Benjamin “LOD” deMunck, Ritchie “Fade” Ngo, et Tim “Timokiro” Cho ont été interdits de participer aux Challenger Series pour la saison de printemps 2015. L'organisation Cloud 9 a aussi été interdit de soumettre une équipe pour cette saison.[17]

Trucage de match : Prime[modifier | modifier le code]

StarCraft 2

En 2015, 12 personnes ont été retirées indéfiniment de la compétition après avoir été trouvés coupable de trucage de match. Parmi c'est 12 personnes, on trouve des personnes attachées au crime organisé, site de parie en ligne et 3 individus directement impliqué dans les parties : l'entraineur de l'équipe Prime Gerrard (Park Wae-Sik) et les joueurs YoDa (Choi Byeong-Heon) et BBoongBBoong (Choi Jong-Hyuk). Les accusés ont truqué le résultat de plusieurs matchs, totalisant des gains de près de 70 000$.[18]

[19]

L'organisation coréenne d'e-sport la plus importante Kespa a par la suite publié un communiqué exprimant leur regret par rapport à la situation et condamnant les actions des accusés.[20]

  1. a et b « 2015 Season Official Rules », sur na.lolesports.com, (consulté le )
  2. « Prohibited Substances | List of Prohibited Substances and Methods », sur English (consulté le )
  3. (en) « Here Are The Drugs You Can’t Use in Professional Gaming », sur time.com, (consulté le )
  4. « Top 'Counter-Strike' player admits eSports has a doping problem », sur Engadget (consulté le )
  5. « Additional Rules | Evo 2016 Championship Series », sur evo.shoryuken.com (consulté le )
  6. (en) « ESL CSGO Rulebook », sur esl.eu (consulté le )
  7. « Dota 2 - The International », sur www.dota2.com (consulté le )
  8. (en) « Apex 2015 rulebook », sur meleeitonme.com (consulté le )
  9. « Additional Rules | Evo 2016 Championship Series », sur evo.shoryuken.com (consulté le )
  10. « LoL Esports », sur www.lolesports.com (consulté le )
  11. « Valve Bans Pro Counter-Strike Teams For Match Fixing », sur GameSpot (consulté le )
  12. « An open letter to Valve about the iBUYPOWER bans », sur The Daily Dot (consulté le )
  13. « Counter-Strike eSports Team Forfeits Victory After Using Map Exploit », sur GameSpot (consulté le )
  14. David Ekdahl, « New Overpass boost », (consulté le )
  15. « BW Matchfixing Sentencing », sur www.teamliquid.net (consulté le )
  16. « Video gamers accused of match fix », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « Competitive Ruling: Cloud9 Tempest | LoL Esports », sur 2015.na.lolesports.com (consulté le )
  18. (en-US) Philip Kollar, « StarCraft 2 matchfixing scandal leads to lifetime bans from Korean eSports Association », sur Polygon, (consulté le )
  19. « 12 arrested in eSports match fixing scandal - Report », sur GamesIndustry.biz (consulté le )
  20. « KeSPA 한국 e-Sports 협회 », sur www.e-sports.or.kr (consulté le )