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De part son importance historique et économique, les épisodes de crues de la Seine et plus largement de l'ensemble de son bassin, sont connus et référencés à travers le temps. Après une longue période où les crues sont simplement rapportées sans guère de précisions par les chroniqueurs, assorties parfois d'une brève description de leurs effets, les observations et les mesures des crues font l'objet d'une plus grande rigueur, intégrant le champ de la science. Ainsi, au XVIIIe siècle, des repères de crue et des échelles hydrographiques sont mises en place à Paris. La première est installées au pont de la Tournelle en 1732. Son zéro est placé au niveau de l'étiage de 1719, alors considéré comme le point le plus bas que les eaux de la Seine pouvaient atteindre. Une seconde échelle, semble-t-il de qualité médiocre, est ensuite placée au pont Royal et une troisième est installée en 1868 au pont d’Austerlitz. En 1873, cette dernière devient l’échelle de référence toujours utilisée aujourd'hui. En 1950, la Seine, sur tout son bassin dispose de 54 échelles hydrométriques[1].
Aujourd'hui, les crues sont classifiées à l'aide de la notion d’occurrence statistique. Elles sont ainsi réparties en crues centennale, cinquantennale, vingtennale, décennale, annuelle. Les crues cinquantennales et centennales sont considérées comme des crues exceptionnelles, leurs hauteurs se monte à respectivement plus de 7m et plus de 8m[2]. Les crues décennales, à plus de 6m, sont des crues majeures. [3].
Crues antiques et médiévales
[modifier | modifier le code]Les premières crues
[modifier | modifier le code]Les crues antiques ou médiévales sont souvent mal enregistrées par les annales. Les chroniqueurs ne rapportent généralement ces événements que de façon laconique et floue. Dates et lieux ne sont ainsi pas toujours rapportés et le début et la fin de la montée des eaux, s'ils sont parfois mis en rapport avec des événements naturels tels que débâcle et pluies, sont souvent attribués à des faits magiques ou miraculeux, des interventions divines ou des rituels religieux[4].
358 : Crue hivernale de la Seine rapportée par le futur empereur Julien, alors en mission à Lutèce. Néanmoins, celui-ci se focalise essentiellement sur les glaces charriées par les eaux et non sur leur hauteur[5]. En conséquence, cette possible crue est peu rapportée par les auteurs ultérieurs. Il pourrait alors s'agir d'une forte débâcle. L'incertitude de cette crue est renforcée par le fait que Julien II indique que la Seine débordait rarement [6].
Février 583 : La plus ancienne crue de la Seine rapportée de façon certaine dans les annales l'est par Grégoire de Tours dans son Histoire des Francs. Il la situe après le 31 Janvier, mentionne de la pluie - et un étrange globe de feu - et indique que la Seine et la Marne sortirent de leur lit[7].
Septembre 584 : Plus ancienne crue rapportée pour la haute Seine et la ville de Troyes[8].
Entre 629 et 639 : Saint Romain de Rouen aurait, sous le règne de Dagobert Ier, combattu une inondation provoquée par une crue de la Seine. Le fleuve aurait rejoint le cours de son lit face aux prières du Saint. Cet événement, très hagiographique, n'est pas confirmé par des documents ou des témoignages profanes de l'époque. Son historicité est donc incertaine[8].
711 : Une forte crue est mentionnée par les chroniqueurs de l'époque. Selon Maurice Champion, étant mise en relation par les annalistes avec le décès survenu en 662 de Childebert III à Choisy-au-Bac, la montée des eaux pourrait avoir principalement concerné les bassins de l'Aisne et de l'Oise[8].
Janvier 809 : Cette crue aurait atteint son maximum des eaux le 5 « des calendes de janvier », il n'est guère possible de la situer géographiquement[8].
814 : Un auteur anonyme rapporte dans une vie et miracles de sainte Geneviève une crue de la Seine à Paris. Il l'attribue à la volonté de Dieu de punir la ville[4]. la décrue aurait été causée par un miracle de Sainte Geneviève, protectrice de Paris. Non daté avec précision - sous le règne de Louis le pieux et l'épiscopat d'Inchadus, évêque de Paris - ce témoignage est, selon les auteurs, rattaché à la crue de 814[9], celle de 821 ou celle de 834.
816-817 : La Seine serait sortie de son lit à Tournan. Il s'agit peut-être de Tournan-en-Brie, situé sur la Marsange, affluent de L'Yerre, elle-même affluent de la Seine[10].
820 : Nouvelle crue de la Seine, parmi d'autres inondations sur l'ensemble du territoire, dans le Vivarais en particulier. Les récoltes sont noyées par les pluies et les eaux débordées, ce qui entraîne une famine[10].
821-822 : Crue de dégel de la Seine et de l'Yonne. Plusieurs dégâts matériels sont mentionnés sur l'Yonne[10]. Cette crue et la précédente sont mentionnées par Éginhard[6],[8].
830-831 : Lors d'une visite de Louis le Pieux à Saint Denis, la Seine entre de nouveaux en crue. L'ampleur de celle-ci reste inconnue[10].
834 : Nouvelle crue de la Seine. Ce sont, cette fois-ci, les déplacements du fils de Louis le Pieux, Pépin Ier d'Aquitaine qui sont affecté. Un auteur anonyme surnommé « l'Astronome », qui a rédigé une Vie de Louis le débonnaire, fait coïncider la fin de cette crue avec la cérémonie de réhabilitation de Louis qui eu lieu à l'abbaye de Saint-Denis, début mars de l'année 834[11].. Toujours selon l'Astronome, cette crue, due à de fortes pluies, a détruit les ports fluviaux et de nombreuses embarcations.
841 : Crues de la Seine et l'Yonne, probablement en raison d'un hiver long et rigoureux[6]. En ce qui concerne l'Yonne, Auxerre est inondée. Pour la Seine, les sources indiquent que Troyes et Paris sont sous les eaux. Charles le Chauve, alors en conflit avec son frère Lothaire, est gêné dans ses opérations militaires, le comte de Paris Girart de Roussillon, beau-frère et soutien de Lothaire, ayant fait abattre les ponts.
842 : Le chroniqueur Nithard indique une brutale crue de la Seine, probablement en Septembre, dans son Histoire des fils de Louis le Pieux
846 : Nouvelles crues de la Seine, à Troyes notamment [10] ou les eaux débordées auraient fait s'effondrer des maisons. L'Yonne serait également sortie de son lit.
853 : Nouvelle crue sur le cours de la haute-Seine, due à l'abondance des précipitations.
886 : La montée des eaux de la Seine se fait en deux temps, pendant le siège de Paris par les vikings de Siegfried. Une première crue le 6 février détruit le Petit Pont. Dès lors, le petit châtelet est rapidement pris par les assaillants, les défenseurs n'étant plus reliés à l'île de la cité. La seconde montée des eaux a lieu en mars[10],[12]. Les faits sont rapportés par Abbon de Saint-Germain-des-Prés, témoin contemporain des faits.
888-889 : Inondation due à la Seine à l'hiver 888/889[10].
Un enregistrement qui gagne en fréquence
[modifier | modifier le code]A partir du XIIe siècle les enregistrements se font plus fréquents et plus circonstanciés[13]. Toutefois la précision n'est pas toujours de mise, les auteurs se concentrant sur les dégâts matériels ou les pertes humaines.
1116 : Le témoignage d'Orderic Vital indique que les pluies diluviennes tombées durant l'hiver provoquèrent des inondations. Les dégâts matériels sont signalés par l'auteur qui mentionne des « gouffres énormes (...) dans les maisons et les moissons »[14]. Cette crue est peut-être aussi répertoriée sous la date de 1119[13].
1125 : Cette crue est rapportée par Guillaume de Nangis, il évoque un hiver rigoureux suivi d'une longue période de pluie sur plusieurs mois.
1134 :
1147 :
1175 :
mars 1196 : Nouvelle crue, les ponts de la Seine se rompent (petit pont). Philippe Auguste doit évacuer le Palais Royal. L'inondation fut cependant assez courte. (ref: Les inondations de Paris à travers les âges, Société historique et archéologique des IIIe et IVe arrondissements, H. Daragon, Paris, 1910 [1]
1206 :
Mai 1219 : Le petit pont, reconstruit, est couvert par les flots.
1235
1240
1242
1280[15] ou 1281 vers l'épiphanie. grand pont[16] et petit pont emportés.
Décembre 1296 : "A la veille de Saint Thomas". le Paris de l'époque est intégralement inondé, la montée de crue, soudaine, provoque l'effondrement du Petit Châtelet le 20 décembre 1296, le petit pont est emporté. le grand pont s'effondre aussi[16]. Pdt 8jours des vivres sont portés par bateaux aux habitant
1315
1324-1325. Hiver très rigoureux dans le Nord de la France. La Seine gela deux fois, et au cours de la débâcle, les ponts de bois de Paris furent emportés [17]
1343
1348
1373:
1382
1394
1395
1396 (?), 7 janvier peut-être 1497
1404
inondation de 1406, qui voient s'effondrer le pont de bois précédant le Pont Notre-Dame, pont connu sous le nom de "planches de Mibray".
1407 ( peut être la suivante en fait
Janvier 1408 : La crue effondre encore le petit pont, à l'époque en bois, et Le pont Saint-Michel, alors appelé Pont neuf.
1415
1421,
1426,
1427 : 12 juin, après la pentecôte ou à la saint-Jean suite à un intense épisode pluvieux[4]. durée 5 à 6 semaines.
1428 : Nouvelle crue d'été mentionnée par Sauval[4].
1497 : peut-être 7 janvier.
1431
1438 : Crue estivale[4].
De la Renaissance à l'époque moderne
[modifier | modifier le code]Décembre 1547 : Cette crue détruit le pont Saint-Michel.
1582/83
1564 : Possible crue de débacle, en février 1564. Il semble qu'elle ait touché la ville de Troyes, ou la chute du Pont Saint-Jacques est indiquée[18].
3 janvier 1591 : crue hivernale, liée selon Pierre de l'estoile, aux intempéries[4].
1591 étiage de la Seine, selon Pierre de l'Estoile[2]
1596
1606
1608 :
1613 : Une crue d'été, due aux intempéries[4].
Juillet 1615 : Extrême, voire la plus forte de toute selon certains rapports, également exceptionnelle par sa date, cette crue, selon l'analyse de A. Goubet, est en fait extrêmement improbable[19].
1616 : Crue de débâcle, le fleuve serait monté de plus de 8 pieds[4], soit près de trois mètres au dessus de son niveau normal.
1641 :
Février 1649 : Une crue enregistrée à 7m70 sur l'échelle du pont de la Tournelle, le 1er février[20].
Janvier 1651 : Cette crue aurait atteint, le 25 janvier, la hauteur de 7m80 ou 7m83 au pont de la Tournelle. Elle a par ailleurs emporté un partie de celui-ci[19] le 21 janvier.
Février 1658 : Cette crue est celle qui a atteint la plus grande hauteur mesurée. En dépit de quelques incertitudes on lui accorde d'avoir atteint de 8,80[20] à 8,96 m. Elle semble commencer le 23 mars suite à un dégel. A son maximum, le 28 février, elle effondre deux arches du pont Marie. Cette même crue a également détruit le pont au change et causé des dégâts dans la région de Troyes, sur le cours de la Marnes, à Meaux en particulier, et sur les cours de l'Oise et de l'Aisne. L'Yonne en revanche semble n'avoir que peu bougé[19]. Concernant la basse Seine, à Rouen, cette crue est également la plus forte enregistrée[21].
Janvier 1665 :
Janvier 1677 : Cette crue de dégel de la Seine est amorcée par celle de la Bièvre le 15 Janvier. Le lendemain, la Marne et la Seine entrent à leur tour en crue. Leurs eaux charrient des glaçons qui endommagent le pont des Tuileries et la plaine d'Ivry est inondée. Cette crue, très subite, emporte plusieurs moulins, de nombreux bateaux et fait également des victimes humaines. Plusieurs ponts sont endommagés et deux sont remplacés au printemps par des bacs[22].
Mars 1690 : 7m60 au pont de la Tournelle[20]
1709 :
5 mars 1711 : Atteint 7,60 à l'échelle du pont de la Tournelle le 12 mars[20]. 7,77 m au Pont d'Austerlitz
Les premières mesures scientifiques
[modifier | modifier le code]En 1732, Une échelle hydrographique est installée au pont de la Tournelle. Les repères de crue précédent y sont rattachés, parfois avec imprécision.
1719 : Étiage de la Seine. Cet étiage a servi de référence pour placer l'échelle de la Tournelle.
Décembre 1740 : qualifiée de "crue mémorable". 7,90 m sont notés à l'échelle du pont de la Tournelle. 8,05 mètres (Neftis), 8.10[20]."La Seine commença à croître considérablement à Paris le 7 décembre 1740: la hauteur de l'eau était de 13 pieds 8 pouces.
1751 : environ 7m30[20] ?
1754
Février 1764 : Cette crue serait montée à 7m au pont de la Tournelle[20].
1767 : Selon Bralle, cet étiage serait inférieur de 30 cm à celui de 1719, ce qui en ferait le plus grand étiage enregistré[3].
Février et mars 1784 : Cette crue est qualifiée de vingtennale pour Paris par A. Goubet[20], sois environ 6m. Pour les affluents de la Marne et l'Oise, il s'agit en revanche de forte crue. Sur le bassin de l'Oise en particulier, cette crue sert de référence jusqu'en 1910[23].
XIXe siècle
[modifier | modifier le code]Entre 1800 et 1808 l'échelle du pont de la Tournelle, graduée en pieds et pouces est remplacée par une échelle métrique. Les conditions de ce remplacement ont entraîné une incertitude sur l'emplacement du zéro de l'échelle métrique. Celui-ci pourrait avoir été placé lors de l'opération sur la première graduation et donc un pied au-dessus. En conséquence, les crues précédentes, mesurée avec cette échelle ou qui lui ont été rattachés pourrait devoir être minoré d'un pied[19].
Novembre 1802 : Également appelée "Inondation de l'an X", elle a eu lieu durant les mois de frimaire - 4m20 le 9 frimaire - et nivôse 1802 - 5,93 m le 22 nivôse - soit une crue s'étalant de fin novembre à début janvier. La montée des eaux a atteint la cote de 7m45 à l'échelle du pont de la Tournelle à sa plus grande hauteur[20], le 13 nivôse. Selon le rapport rédigé alors par le citoyen Bralle, cette crue était inférieure de 45cm à la crue de 1740. La montée des eaux a eu lieu en deux pics avec un épisode de rémission entre les deux.
1807 : 7m30 au Pont Royal[20] ?
1836 : Crue de l'Yonne, la Seine a été marginalement impactée[20]. [4]
1856 : Comme la précédente, il s'agit essentiellement d'une crue de l'Yonne sans guère d'effet à Paris[20].
29 septembre 1865 : possible record d'étiage (vérifier).
1876 : Crue vingtennale[20]. Durant l'hiver, pendant plus d'un mois , la pluie tombe de façon ininterrompue L'armée fait évacuer les habitants tandis que Joinville, Maisons-Alfort, Charenton et les campagnes environnantes disparaissent sous les eaux et toutes les îles de la Seine sont inondées. La décrues s'amorce, après la mi-mars. L'étendue des dégâts est importante. Alfred Sisley peint cette inondation à Port-Marly.
Janvier 1883 : Une petite crue atteignant 6m au pont de la Tournelle[24].
Crues contemporaines
[modifier | modifier le code]1910 : Crue centennale de 1910, médiatiquement la mieux connue. 8,50 m.
1914 :
1922 :
Janvier 1924 : une crue exceptionnelle (7,32m), 7m18 pour le 6 janvier selon Goubet[20].
1943 : étiage. Ou Chômage de la Seine sur ordre des autorités allemandes [5]
1945 : ces crues sont modérées grâce à l'aménagement de la Seine en amont de Paris. février 1945, crue majeure
1954 : ces crues sont modérées grâce à l'aménagement de la Seine en amont de Paris.
1955 : ces crues sont modérées grâce à l'aménagement de la Seine en amont de Paris. (7,12m) Sans les aménagements la hauteurs eut été plus grande et elle aurait tutoyé les niveaux des crues de 1658 et 1910.
1970 , on mesure dans la capitale un débit de la Seine presque quatre fois plus vif qu'en temps normale (1650 m3/sec contre 450 m3/sec)
1982 : crue majeure à 6,18m
février 1988 : crues moyennes
1999-2000 : crues moyennes
mars 2001 : succession de crues moyennes.après une année 2000 très humide ; qui avaient entraîné plusieurs fermetures des voies sur berge et de la navigation sur la Seine.
Juin 2016 : Crue de la Seine à 6m10 dans l nuit du 3 au 4 Juin, La montée des eaux est due à des pluies abondantes alors que les bassins de rétention de la Seine étaient pleins en prévision de l'été. Crue vingtenale[6]
Janvier 2018 :
Gestion des risques de crue
[modifier | modifier le code]Les crues ordinaires, fréquentes, se traduisent à Paris par la fermeture des voies sur berge lorsque le niveau atteint 3,30 m. à partir de 4,30 m, la navigation fluviale est arrêtée.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Pense bête : http://www.alertes-meteo.com/vague_de_froid/hiver763-1400.htm
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https://www.les-crises.fr/seine-une-crue-demi-millenaire/ : tableau des étiages
http://www.philippe-auguste.com/quotidien/inondations.html
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- Le Plan de Prévention du risque Inondation de la Marne et de la Seine dans le département du Val-de-Marne de 2000, indique comme crue centennale la crue de 1910 à 8m50, et la crue de 1924, à 7m32 comme crue cinquantennale
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- Julien, Misopogon.
- Maurice Champion, Les inondations en France depuis le VIe siècle jusqu'à nos jours, Tome premier, Victor Dalmont éditeur, 1858.
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- Les inondations de Paris à travers les âges, Société historique et archéologique des IIIe et IVe arrondissements, Daragon libraire-éditeur, 1910
- [8] tiré de Marcel Garnier, Climatologie de la France, sélection de données statistiques, Mémorial de la Météorologie nationale, n°50, 1967.
- Arthur Jean Kleinclausz L'Empire Carolingien : ses origines et ses transformations (1902) Hachette, Paris, 1902
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- Auguste Pawlowski, Albert Radoux, Les crues de la Seine (VIe-XXe siècle) : causes, mécanisme, histoire, dangers, la lutte contre le fléau, Berger-Levraux et Cie éditeurs, 1910
- Gilles Corrozet, Les antiquités, histoires, chroniques et singularités de Paris, page 226
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- A. Goubet, Les crues dans le bassin de la Seine du 17e au début du 19e siècle,La houille blanche, n°6, 1981. [11]
- A. Goubet, Les crues historiques de Paris, La Houille Blanche, n°8, 1997
- C. Fisson, J.P. Lemoine, Les niveaux d'eau en estuaire de Seine : Risque inondation et changement climatique, Groupement d'intérêt public Seine-Aval.
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- Jean-Yves Bonnard, « Une catastrophe naturelle dans le bassin versant de l'Oise : l'inondation de 1784 », CDDP de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Maurice Pardé, Périodicité des grandes inondations et crues exceptionnelles, Revue de géographie alpine, tome 16, n°2, 1928. page 499-519.