Utilisatrice:BeatrixBelibaste/Brouillons/Madeleine de Mailly

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Madeleine de Mailly
Fonction
Dame d'honneur (en)
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Père
Ferry de Mailly (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Jean de Mailly (d)
Louise de Mailly
Odet de Coligny (frère utérin)
Gaspard II de Coligny (frère utérin)
François de Coligny d'Andelot (frère utérin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Charles de Roye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Éléonore de Roye
Charlotte de Roye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Archives conservées par
  • Pour la personnalité de Madeleine de Mailly, comtesse de Roye, voir A. d’Aubigné, op. cit., t. II, p. 23 et J. Delaborde [Éléonore de Roye ?], p. 3 et 116

Madeleine de Mailly (Chantilly, - ) est une dame de la noblesse française qui a joué un rôle politique et religieux important au sein du parti huguenot.

Biographie[modifier | modifier le code]

  • inhumée dans l'église de Muret, aux côtés de son époux et de sa fille Éléonore
  • en novembre 1535, englobée dans la disgrâce de son oncle Anne de Montmorency, Madeleine de Mailly doit quitter la cour avec sa mère Louise de Montmorency, qui était dame d'honneur de la reine Éléonore d'Autriche[2]
  • "Ainsi, une lettre de Martin Vallez au commandeur Jean Vasquez de Molina du 29 novembre 1535, nous apprend-elle que, madame la maréchale de Châtillon, Louise de Montmorency a été disgraciée et remplacée en sa charge de dame d’honneur de la reine par Mme de Givry, ce que confirment les registres [71]. Il est difficile de conjecturer sur les éléments de cette disgrâce, puisque son mari déjà mort, ne peut en être la cause et Madeleine de Roye, sa fille, entre deux ans avant sa disgrâce comme dame de la reine et n’en sort que dix ans plus tard. L’absence de justification n’en laisse pas moins percevoir l’impact que cet évènement peut avoir sur la vie de la maison et de ses officiers." "Une perle de pris" : la maison de la reine Eléonore d’Autriche
  • arrêtée en 1560 au temps de la conjuration d'Amboise
  • participe aux négociations menant à la paix d'Amboise
dans la maison d'Éléonore d'Autriche



  • Les cinq premiers livres des Annales de P. Cornelius Tacitus, chevalier romain, & tresexcellent historiographe, traduictz nouvellement de latin en francoys, 1548, traduit en français par Étienne de La Planche (publié anonymement) pour Vincent Sertenas, avec épître dédicatoire à Madeleine de Mailly
    • OCLC - BP16
    • réédition de 1581, avec épitre dédicatoire à Madeleine de Mailly
    • Rosanna GORRIS CAMOS, « Dans le labyrinthe de Gohory, lecteur et traducteur de Machiavel », Laboratoire italien [En ligne], 8, 2008
    • R. Gorris, « “La France estoit affamée d’un tel historien” : lectures de Tacite entre France et Italie »,in Méthodes et écritures de l’histoire, Actes du colloque de Bordeaux, 19-21 septembre 2002, organisé par le centre Montaigne de l’université Michel de Montaigne-Bordeaux III, C. Magnien-Simonin et D. Bohler dir., Paris, Champion, 2005, p. 113-141.,
      • p. 113-114 "Tacite est (...) fortement suspect à l'Église de Rome" (p. 113) au XVIe s.; le pape Pie V fit même détruire le tombeau attribué à Tacite (p. 114)
      • mention p. 114, même texte que note de Gorris 2008
  • possible livre d'heures :
    • Morgan MS M.194 : Said to have been made for Madeleine de Mailly (an inscription in a 19th century hand on fol. 1v: "Ce curieux livre d'Heures qui parâit avoirété peint pour une Madeléne de Mailly avait appartenu au Maréchal"); fait vers 1460

Mariage et enfants[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Delaborde, Éléonore de Roye] Jules Delaborde, Eléonore de Roye, princesse de Condé : 1535-1564, Paris, Sandoz et Fischbacher, (lire en ligne).
  • [Delaborde, « Madeleine de Mailly »] Jules Delaborde, « Madeleine de Mailly, comtesse de Roye », Bulletin historique et littéraire (Société de l'Histoire du Protestantisme Français), vol. 25, no 8,‎ , p. 337–348 (ISSN 1141-0558, JSTOR 24283031, lire en ligne).
  • Jules Delaborde, Gaspard de Coligny, amiral de France, Paris, Sandoz et Fischbacher, 1879-1881 (3 vol) (lire en ligne)
  • N. Japikse, « Le livre d'heures de Louise de Montmorency: épouse de Gaspard I de Coligny (1514) », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 84, no 1,‎ , p. 37–40 (ISSN 0037-9050, JSTOR 24291079).
  • « Le livre d'heures de Louise de Coligny », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 2, nos 1/2,‎ , p. 4–8 (ISSN 1141-054X, JSTOR 24280930, lire en ligne).
  • A. Gabriel Rembault, Notice sur l'église, le château et la seigneurie de Conty, Amiens, Typographie d'Alfred Caron, (lire en ligne) ici p. 56 (inhumation à Muret - référence au père Anselme)
  • RENTET, Thierry. Chapitre VI. La mise à l’épreuve : Bayonne, 1530 In : Anne de Montmorency : Grand Maître de François Ier [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2011 (généré le 26 février 2024). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pur/105297>. ISBN : 978-2-7535-6777-1. DOI : https://doi.org/10.4000/books.pur.105297.
    • Madeleine devient dame d'honneur de la reine Eleonore en 1533 + importance du parti Montmorency dans la maison de la reine
  • David L. Potter, La fin du règne de François Ier et l’avènement d’Henri II d’après les dépêches de Jean de Saint-Mauris (1547), Paris, Cour de France.fr, 2013. Article et documents inédits mis en ligne le 1er avril 2013 (https://cour-de-france.fr/article2749.html).
    • Mme de Roye sert d'intermédiaire entre la reine Eleonore et le roi***
  • Buisson, F. “M. G., Médecin de Madeleine de Roye.” Bulletin Historique et Littéraire (Société de l’Histoire Du Protestantisme Français), vol. 38, no. 4, 1889, pp. 223 JSTOR:24283809, en ligne
  • Delaborde, Gaspard de Coligny
  • Daussy, La diplomatie huguenote pendant les premières guerres de Religion, dans Politique et Religion dans la France du XVIe siecle (réf à compléter)
    • "À partir de septembre 1562, Strasbourg devient d’ailleurs véritablement le point d’appui de la diplomatie huguenote en terre allemande, puisque la belle-mère de Condé, Madeleine de Mailly, comtesse de Roye, s’y établit afi n d’y mettre en sûreté les enfants du prince. De ce poste avancé, elle engage au nom des chefs huguenots, dont elle a reçu les pleins pouvoirs, de nombreuses négociations plus ou moins fructueuses avec le Palatinat, la Hesse et le Wurtemberg"
  • rech. avec comtesse de Roye, Madame de Roye, Magdalene de Mailly ou de Roye, etc.

Rech ico[modifier | modifier le code]

Bibliotheque Sainte-Genevieve, MS 855, Généalogie des comtes de Dreux et de Braine de Matthieu Herbelin


autres manuscrits de cette généalogie de Mathieu Herbelin (mort 1576)



Sources primaires[modifier | modifier le code]

  • rech. avec "Madame de Roye", "Madelene de Mailly"

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie complémentaire[modifier | modifier le code]

  • Hugues Daussy, Le Parti huguenot : chronique d'une désillusion : 1557-1572, Librairie Droz, , 2e éd. (ISBN 9782600005548 et 2600005544, OCLC 904326075)
    Chapitre V : La solidarité évangélique, section « La mission de Madeleine de Mailly »
    (UL : CB 361 T779 527)
  • Hugues Daussy, « Les élites face à la Réforme dans le royaume de France (ca. 1520-ca. 1570) », dans La Réforme en France et en Italie : Contacts, comparaisons et contrastes, Publications de l’École française de Rome, (ISBN 9782728310197, lire en ligne), p. 331–349.
  • (en) Hugues Daussy, « Huguenot Political Thought and Activities », dans Raymond A. Mentzer et Bertrand Van Ruymbeke, éd., A Companion to the Huguenots, Brill, (ISBN 9004310371 et 9789004310377, lire en ligne), p. 66-89
  • Rosine Lambin, Femmes de paix : la coexistence religieuse et les dames de la noblesse en France, 1520-1630, Paris, Harmattan, (ISBN 274754737X et 9782747547376, OCLC 53096684). commentaire biblio|
  • Jules Delaborde, « Mailly, Madeleine de », dans Frédéric Lichtenberger (dir.), Encyclopédie des sciences religieuses, t. 8, Paris, Sandoz et Fischbacher, (lire en ligne), p. 551-554.
  • [Delaborde, « Correspondance », 1] Jules Delaborde, « Correspondance de Madeleine de Mailly, comtesse de Roye, avec le duc Christophe de Wurtenberg (1562-1563) (1) », Bulletin historique et littéraire (Société de l'Histoire du Protestantisme Français), vol. 25, no 8,‎ , p. 349-361 (ISSN 1141-0558, JSTOR 24283032, lire en ligne).
  • [Delaborde, « Correspondance », 2] Jules Delaborde, « Correspondance de Madeleine de Mailly, comtesse de Roye, avec le duc Christophe de Wurtenberg (1562-1563) (2) », Bulletin historique et littéraire (Société de l'Histoire du Protestantisme Français), vol. 25, no 11,‎ , p. 506-518 (ISSN 1141-0558, JSTOR 24283230, lire en ligne).
  • Frank Delteil, « Documents du minutier central concernant les Châtillon », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 121,‎ , p. 70–79 (ISSN 0037-9050, JSTOR 24294798).
  • Alain Joblin, « Le fanatisme des femmes protestantes à l’époque moderne », dans Charles Coutel (éd.) et al., Le fanatisme religieux du XVIe siècle à nos jours : Étudier, comprendre, prévenir, Artois Presses Université, (ISBN 978-2-84832-282-7), p. 39-48.
  • (en) Nancy L. Roelker, « The Appeal of Calvinism to French Noblewomen in the Sixteenth Century », The Journal of Interdisciplinary History, vol. 2, no 4,‎ , p. 391–418 (ISSN 0022-1953, DOI 10.2307/202311, JSTOR 202311).
  • Nancy L. Roelker, « Les femmes de la noblesse huguenote au XVIe siècle », dans Actes du colloque « L'amiral de Coligny et son temps » (Paris, 24-28 octobre 1972), Paris, Société de l'histoire du protestantisme français, (OCLC 301529994, JSTOR 24297204), p. 227–250.
  • Jean Rott, « Le recteur strasbourgeois Jean Sturm et les protestants français », dans Actes du colloque « L'amiral de Coligny et son temps » (Paris, 24-28 octobre 1972), Paris, Société de l'histoire du protestantisme français, (OCLC 301529994, JSTOR 24297216), p. 407-425.
  • (en) Brian Sandberg, « « Je ne vis jamais cette cour plus pleine de tourment » : Montmorency Women and Confessional Politics at Court during the French Wars of Religion », dans Caroline zum Kolk et Kathleen Wilson-Chevalier (éd.), Femmes à la cour de France : Charges et fonctions (XVe-XIXe siècle), Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, , p. 269-290. (Une seule allusion à Madeleine de Mailly, mais plusieurs mentions de sa mère)
  • Charles Schmidt, La vie et les travaux de Jean Sturm: premier recteur du Gymnase et de l'Académie de Strasbourg, 1855 [lire en ligne] (accueil et soutien offerts par Sturm à Madeleine de Mailly - négociations avec Wolfgang des Deux Ponts et projet d'invasion, dettes contractées et remboursement), p. 129-139
  • Philippe Denis, Les Églises d'étrangers en pays rhénans (1538-1564), Liège, Presses universitaires de Liège, coll. « Bibliothèque de la faculté de philosophie et lettres de l’université de Liège », (ISBN 979-10-365-1648-1, lire en ligne).
    • "C’est ainsi que, par l’entremise de Jean Sturm sans doute, il [Wolfgang de Deux-Ponts] rencontra, le 5 mai 1563, dans les environs de Strasbourg, un émissaire de Condé, en vue de négocier avec ce dernier une alliance entre les princes allemands et les huguenots français. Or, cet émissaire n’était autre que Madame de Roye, la propre belle-mère de Condé, qui se trouvait à Strasbourg comme réfugiée, avec les cinq petits enfants du prince, depuis le mois d’août 1562." (p. 141) source
    • (note 489, p. 141) [Madeleine de Mailly] a quitté Strasbourg entre le 7 mai (cf. Madame de Roye à Bèze, 7 mai 1563, dans Op. Calv., t. XX, col. 6-7, no 3946) et le 5 juin 1563 source

Liens externes[modifier | modifier le code]

Portraits
Bases de données

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/agent/19064077 »
  2. Michel Reulos, « Les Châtillon dans la société de leur temps », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 118,‎ , p. 458 et note 8 (ISSN 0037-9050, JSTOR 24294130); sur cette disgrâce, voir Michel François, Le cardinal François de Tournon: homme d'État, diplomate, mécène et humaniste, 1489-1562, De Broccard, 1951, p. 124, note 2; Francis Decrue de Stoutz, Anne de Montmorency : grand-maître et connétable de France, à la cour, aux armées et au conseil du roi François Ier, Paris, Eugène Plon, Nourrit et Cie, (lire en ligne), p. 250