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Comparaison de définitions wikipédiennes à méditer :

Homosexualité[modifier | modifier le code]

L'homosexualité désigne l'amour, l'attirance et, éventuellement la pratique de relations sexuelles, entre deux personnes de même sexe (selon une perspective comportementaliste ou empirique) et selon une perspective psychologique ou sociologique, une orientation sexuelle. Le mot s'applique indistinctement aux hommes et aux femmes.

Selon les époques et les cultures, l'homosexualité est relativement acceptée ou réprimée. Aujourd'hui la tendance est à l'acceptation et dans certains pays l'établissement d'un statut légal (union civile, mariage homosexuel, avec éventuellement une ouverture du mariage à tous les couples). Malgré cette tendance, plusieurs pays (principalement en Afrique et au Moyen-Orient) condamnent l'homosexualité à des peines plus ou moins importantes, allant jusqu'à l'emprisonnement à perpétuité ou à la peine de mort.

Il n'existe pas de « comportements » typiquement associés aux personnes homosexuelles.

Des relations sexuelles entre individus du même sexe sont également observées dans le monde animal.

Hétérosexualité[modifier | modifier le code]

L'hétérosexualité est l'attirance d'un individu vers des individus de sexe opposé. Une femme vers un homme et vice-versa, ou dans le monde animal, un mâle vers une femelle et vice-versa.

Pédophilie[modifier | modifier le code]

La pédophilie est, en psychiatrie, l'attirance sexuelle d'un adulte envers les personnes impubères. Un pédophile est une personne éprouvant ce type d'attirance. La pédophilie est classée en tant que trouble de la préférence sexuelle selon la CMI[1] et parmi les paraphilies selon le DSM[2].

En France, comme dans la plupart des sociétés modernes, ce type d'attirance est considéré comme une perversion sexuelle et les activités s'y rapportant sont condamnées par la loi. De ce fait, dans le langage courant, le terme pédophilie a une forte connotation péjorative et le terme pédophile est souvent utilisé par abus de langage pour désigner une personne condamnée par la justice pour des crimes ou délits en rapport avec l'abus sexuel sur mineur ou la pornographie infantile.

Zoophilie[modifier | modifier le code]

La zoophilie, du Grec ancien ζωον (zôon, « animal ») et φιλία (philia, « amitié » ou « amour »), est l'attirance sexuelle d'un être humain pour un ou plusieurs animaux[3]. Elle est éventuellement affective, étymologiquement parlant.

Généralement considérée comme une déviance ou une perversion sexuelle, elle devient véritablement une paraphilie si elle remplit ces critères ; bien qu'elle ne soit plus listée depuis 1980 dans le Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux (DSM), la référence américaine et mondiale psychiatrique en matière de pathologies mentales.

Apparu au XIXe siècle, le mot zoophilie provient de racines grecques. Il était autrefois connu sous le nom de « bestialité ». Aujourd'hui ce terme est souvent utilisé pour désigner le passage à l'acte sexuel effectif qui peut découler d'une attirance zoophile. On parle aussi d' « actes zoophiles ».

En France, depuis 2004[4], la zoophilie est réprimée. La Cour de Cassation a confirmé, le 4 septembre 2007, un arrêt de la Chambre correctionnelle de la Cour d'Appel de Dijon du 27 janvier 2006, condamnant un individu à un an d'emprisonnement avec sursis ainsi que d'une interdiction définitive de détenir un animal.[5]Voir la décision

Pédérastie[modifier | modifier le code]

Éraste et Éromène, coupe attique à figures rouges, Ve siècle av. J.-C., musée du Louvre

Le mot pédérastie (du grec ancien παιδ- / paid- « d'enfant » et ἐραστής / erastès « amant ») tend aujourd'hui à désigner l'attirance sexuelle d'un homme pour les garçons adolescents ou préadolescents.

Il fait son apparition en langue française au XVIe siècle au sens d’amour des garçons, et connaît rapidement une série de glissements sémantiques qui l’éloigneront considérablement de sa signification première. Quasiment abandonné au début du XXe siècle au profit du terme homosexualité, il est peu à peu réintroduit dans le sens actuel susmentionné, plus conforme à son étymologie mais néanmoins différent de son sens initial.

Le mot grec désignait en effet à l’origine une institution morale et éducative de la Grèce antique, bâtie autour de la relation particulière entre un homme mûr et un jeune garçon. La restriction actuelle à la composante affective et sexuelle résulte à la fois de l'importance prise par le discours sexologique dans les sociétés occidentales contemporaines et du fait que la pédérastie éducative y soit depuis longtemps disparue en tant qu'institution.

Dans son sens contemporain, la pédérastie apparaît ainsi comme un cas particulier de ce que certains sexologues nomment hébéphélie ou encore éphébophilie, à savoir l'attirance érotique d'un adulte pour les adolescents (ou préadolescents), sans précision de sexe. Toutefois, ces vocables du discours médical ne font pas l’unanimité, et n'apparaissent de fait dans aucune des classifications internationales des troubles mentaux. Malgré quelques tentatives de récupération du terme pédérastie par certains psychiatres francophones, la pédérastie ne constitue pas aujourd'hui une catégorie médicale.

Au sens général d'amour des garçons, la pédérastie est présente dans de nombreuses cultures au fil des siècles : la Grèce et la Rome antiques, les Celtes, le monde arabo-musulman, le Japon, la Chine, l'Océanie, l'Italie pendant la Renaissance

En Occident, la pédérastie a connu une histoire mouvementée, depuis longtemps souterraine. Longtemps restée la principale référence en matière d'homosexualité, elle a finalement été rejetée par la majorité des militants homosexuels au cours de leur mouvement d'émancipation, dans la seconde moitié du XXe siècle.

La sexualité entre adultes et adolescents (particulièrement de type pédérastique) est généralement mal connue et, depuis les années 1990, souvent confondue avec la pédophilie. Ces relations suscitent d'importantes questions morales : beaucoup de gens aujourd'hui les réprouvent, les considérant comme négatives pour le développement psychologique de l'adolescent.

Les législations nationales fixent un âge de majorité sexuelle, variable selon les États mais généralement inférieur à celui de la majorité civile, à partir duquel les relations sexuelles entre adultes et adolescents sont permises, sous certaines conditions. Dans plusieurs pays, cet âge peut varier selon qu'il s'agit de relations homosexuelles ou hétérosexuelles.

La pédérastie n'a cessé d'être présente dans la culture mondiale, y compris occidentale, et jusque dans les périodes de forte répression, comme en témoignent nombre d'œuvres à travers les peuples et les siècles.

  1. CMI-10; Chapitre V "Troubles mentaux et du comportement"; F60-F69, "Troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte";F-65, "Troubles de la préférence sexuelle"; F65.4, "Pédophilie".
  2. DSM IV, dernier DSM à avoir été publié par l'American Psychiatric Association. Voir l'article de Caroline Paquin « Les enjeux concernant l’utilisation du DSM-IV dans les réclamations à la Commission des lésions professionnelles pour lésion psychique en matière de harcèlement psychologique », Université du Québec, Montréal, 2004.
  3. Zoophilie - Dictionnaire de Psychologie
  4. Article 50 de la loi n° 2004-204 du 9 mars 2004
  5. Cour de Cassation, Chambre criminelle, Audience publique du 4 septembre 2007, N° de pourvoi : 06-82785