Utilisateur:Adame123/Brouillon Siège d'Alexandrie (1174)
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| Date | 29 juillet au 2 août 1174 |
|---|---|
| Lieu | Alexandrie (Égypte) |
| Issue | Victoire de Saladin |
| Ayyoubides | Royaume de Sicile Royaume de Jérusalem (révolte) |
| Saladin | Guillaume II Amaury Ier de Jérusalem |
| Inconnues | 200 navires de guerre 40 navires de ravitaillement 1 500 cavaliers 30 000 fantassins |
| inconnues | Inconnues |
En 1171, Saladin substitua finalement le nom du calife sunnite orthodoxe à celui du calife fatimide dans les prières des mosquées du Caire, annonçant le retour à l'orthodoxie en Égypte. Le dernier calife mourut quelques jours plus tard, de causes naturelles et probablement sans jamais savoir qu'il avait été renversé. Au début, les membres survivants de l'élite fatimide sont restés silencieux, mais en 1174, ils avaient décidé de se révolter.
Le plan prévoyait un assaut sur plusieurs fronts contre Saladin. Il y aurait une révolte au Caire et une autre révolte à Assouan dans l'extrême sud. Les Égyptiens sont revenus à leur politique presque traditionnelle d'alliance avec les croisés et ont organisé deux attaques. L'un viendrait de Jérusalem, dirigé par le roi Amalric tandis que le second serait une attaque navale sur Alexandrie, à mener par les Normands de Sicile, alors l'une des principales puissances navales de la Méditerranée.
L'intrigue s'est effondrée avant de pouvoir commencer. En mars, les hommes de Saladin découvrent le complot au Caire. Les principaux conspirateurs ont été arrêtés et, en avril, ils ont été exécutés. Amalric est mort en juillet, supprimant le dernier roi vraiment efficace de Jérusalem. La révolte d'Assouan n'a pas été détectée, mais au moment où la nouvelle est parvenue à Saladin, la menace contre Alexandrie était déjà terminée.
La menace sicilienne était toujours sérieuse. Les Siciliens s'attendaient à ce que Saladin soit distrait par des révoltes et par Amalric. Au lieu de cela, il était proche d'Alexandrie et prêt à intervenir. Le port était bloqué par des navires coulés. Les Siciliens ont pu débarquer et ont assemblé trois ou six tours de siège massives et trois catapultes lourdes. Ceux-ci ont beaucoup impressionné les défenseurs de la ville, mais ils ont été moins impressionnés par l'organisation de l'armée sicilienne.
Le troisième jour du siège, les défenseurs sortirent des portes de la ville et surprirent les Siciliens. Les tours de siège ont été détruites et la plupart des troupes assiégeantes ont fui vers leurs navires. Trois cents cavaliers ont été isolés et ont dû creuser au sommet d'une colline, avant d'être submergés plus tard. Le 2 août, les Siciliens abandonnèrent le siège et s'éloignèrent. Guillaume de Tyr prolonge le siège à cinq ou six jours, mais le résultat est le même.
