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Up Ferguson Way

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Up Ferguson Way
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Up Ferguson Way est un roman de Louis Bromfield, publié en 1953 aux États-Unis.

Up Ferguson Way fut d'abord publié dans le recueil de nouvelles, The world we live in[note 1],[1] et dans Pleasant Valley[note 2],[2]. Ferguson Way se situe dans la prairie de Malabar Farm (en). William Ferguson a été l'un des premiers colons de la vallée. Il avait traversé les Alleghenies et conclu un partenariat avec les tribus indigènes du Delaware vivant dans la région. Plus tard, la cabane en rondins dans laquelle il résidait lors de ces expéditions de traite des fourrures est devenue sa résidence permanente.

Bien que la cabane en rondins de Ferguson ait été abandonnée par la suite pour une structure plus moderne, ses traces sont toujours visibles à côté de l'ancienne route rainurée de roues de chariot. C'est dans cette prairie que Bromfield échappait aux contraintes de la vie ordinaire. Il avait l'impression de pénétrer dans un autre monde en s'élevant sur les hautes terres, et il pensait qu'il détenait un certain pouvoir mystique. On raconte qu'une série de lignes telluriques traversent la vallée. Il est également vrai qu'un châtaignier d'Amérique, l'un des rares encore présent dans le comté de Richland (Ohio), pousse près de Ferguson Meadow. Et donc cet endroit mystique est devenu le cadre d'un chapitre de The world we live in.

Pourtant, une autre facette du livre évolue autour du mystérieux personnage nommé Zenobia. Phoebe Wise, une femme excentrique de Mansfield (Ohio) vivant en ermite, s'est révélé plus tard être l'inspirateur de Zenobia[note 3]. Phoebe était en fait une parente de Bromfield dont le jeune homme se souvenait de son enfance à Mansfield. Elle a laissé un tel impact sur le jeune Louis que sa vie allait s'entrelacer dans ses œuvres de fiction.

Le récit commence avec la rencontre du jeune Bromfield, qui est accompagné de son père, avec Zenobia Ferguson, une vieille femme, qui vit dans une ferme isolée et située en hauteur, de sorte que les gens de la vallée l'appellent up Ferguson way. Le jeune garçon s'y lie « d'amitié » avec un poulain blanc et d'autres animaux[4].

  • Up Ferguson Way, Mansfield, Ohio, Tender Land Co., 1981
  • « J'ai arrêté de creuser pour regarder et soudain, le veau est devenu mon frère, une petite créature pour laquelle j'ai ressenti un amour soudain et intense, très différent du genre d'amour que je ressentais pour toute personne, même mes propres parents ou mes frères ou sœurs. C'était comme si nous faisions tous les deux partie de quelque chose que les autres ne comprenaient pas, un monde à part dans lequel il y avait des sons qu'aucun humain ne pouvait comprendre. Je savais soudain de quoi les canards ricanaient et comprenais le regard dans les grands yeux bruns de la vache jersiaise. L'écureuil est descendu au bord de l'étang et a fait une chose curieuse. Il plongea ses deux minuscules pattes dans l'eau, puis les mit dans sa bouche et les nettoya avec sa minuscule langue rose. »[note 4],[5].

Bibliographie

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  • (en) Daniel G. Payne, Writing the Land : John Burroughs and his Legacy. Essays from the John Burroughs Nature Writing Conference, Cambridge Scholars Publishing, , 265 p. (ISBN 9781443810838), Up Ferguson Way.
  • (en) Charles E. Little, Louis Bromfield and Malabar Farm : Writings on Farming and Country Life, Baltimore, The Johns Hopkins University Press, .
  1. New York and London, Harper & Brothers, 1944
  2. New York and London, Harper & Brothers, 1945
  3. Zenobia apparaissait déjà sous le nom de Zenobia White, dans « The Life of Zenobia White », une des nouvelles du recueil Awake and Rehearse (Grosset & Dunlap, 1929)[3] [lire en ligne sur Project Gutenberg]
  4. I stopped digging to watch and suddenly the calf became my brother, a small creature for whom I felt a sudden intense love, quite different from the sort of love I felt for any person, even my own parents or my brothers or sisters. It was as if we were both a part of something which other people did not understand, a whole world apart in which there were sounds which no human could understand. I knew suddenly what the ducks were quacking about and understood the look in the great brown eyes of the Jersey cow. The squirrel came down to the edge of the pond and did a curious thing. He dipped both his tiny paws into the water and then put them into his mouth and cleaned them with his tiny pink tongue.

Références

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  1. [lire en ligne sur Project Gutenberg]
  2. [lire en ligne sur Internet Archive]
  3. Payne, p. 164.
  4. Payne, p. 160.
  5. Payne, cité dans Writing the Land, p. 161.

Liens externes

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