USS Cecil J. Doyle (DE-368)
Pour les autres navires du même nom, voir USS Doyle.
| USS Cecil J. Doyle | |
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| Type | Destroyer d'escorte |
|---|---|
| Classe | Classe John C. Butler |
| Histoire | |
| A servi dans | .svg){kind=small} United States Navy
|
| Chantier naval | Consolidated Steel Corporation (en) |
| Lancement | [1] |
| Commission | |
| Équipage | |
| Équipage | 186 hommes |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 306 pieds (93,3 m) |
| Maître-bau | 36,7 pieds (11,2 m) |
| Tirant d'eau | 13,4 pieds (4,1 m) |
| Déplacement | 1 350 tonnes |
| Vitesse | 24 nœuds (44 km/h) |
| Carrière | |
| Pavillon | États-Unis |
| Indicatif | DE-368 |
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L'USS Cecil J. Doyle (DE-368) est un destroyer d'escorte de classe John C. Butler construit pour l'United States Navy pendant la Seconde Guerre mondiale. Durant la guerre du Pacifique, il participe notamment au sauvetage de membres de l'USS Indianapolis, coulé par un sous-marin japonais le . Il est retiré du service après la fin de la guerre.
Histoire[modifier | modifier le code]
L'USS Cecil J. Doyle (DE-368) est lancé le par la Consolidated Steel Corporation (en) à Orange (Texas). Il entre en service le , sous les ordres du lieutenant-commandant Crocker.
Le destroyer effectue sa première mission alors qu'il est encore en phase d'essais ; il participe à une patrouille de veille lors du vol de membres du gouvernement vers la conférence de Yalta. Le , il rejoint le HMS Ranee (en) et l'escorte du canal de Panama jusqu'à San Diego. Il continue sa route jusqu'à Pearl Harbor et Eniwetok, où il rejoint le groupe de patrouille et d'escorte Marshall-Gilbert le . Ainsi, il prend la direction de Guam, puis d'Ulithi, avant d'être transféré au groupe de patrouille et d'escorte des îles Carolines[1].
Durant ses patrouilles, le Cecil J. Doyle secourt souvent des aviateurs abattus. Le , il bombarde la garnison japonaise Koror. Le , il reçoit l'ordre de secourir des hommes repérés dérivant sur des radeaux ; il rejoint la zone à toute vapeur, et arrive le premier sur zone. Ces hommes sont ceux de l'USS Indianapolis, coulé par un sous-marin japonais plus de deux jours avant. Le destroyer sauve 93 naufragés, et reste dans la zone jusqu'au [2],[1].
À partir du , le Cecil J. Doyle participe à des missions liées à l'occupation du Japon. Il escorte des navires-hôpitaux jusqu'à Wakayama au Japon, évacue des prisonniers de guerre et escorte le débarquement des troupes d'occupation. Jusqu'au le destroyer sert de courrier entre les ports japonais, avant de rejoindre la base navale de Yokosuka où il est radoubé. Il part ensuite pour San Francisco, qu'il rallie le . Le Cecil J. Doyle est finalement placé en réserve à San Diego le [1].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Dictionary of American Naval Fighting Ships
- (en) « The Story », sur ussindianapolis.org (consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en)
Cet article contient du texte publié par le Dictionary of American Naval Fighting Ships dont le contenu se trouve dans le domaine public. La référence peut être lue ici. - (en) Doug Stanton, In Harm's Way, Londres, Bantam Books, , 432 p. (ISBN 978-0-553-81360-9)
- (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]
