Tour-Maubourg

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Tour-Maubourg
Nom de naissance Pierre d’Estienne d’Orves
Naissance Bruxelles[1]
Activité principale DJ
Musicien
Genre musical Musique électronique
House
Nu Jazz
Techno
Années actives depuis 2016[2]
Labels Pont Neuf Records[1]

Tour-Maubourg, de son vrai nom Pierre d’Estienne d’Orves[3], est un musicien et DJ belge[4] de musique électronique et nu jazz basé à Paris[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Tour Maubourg commence la musique à 8 ans avec la batterie avant de se tourner vers la guitare à 13 ans. Écoutant du hip-hop, il s'intéresse assez vite au sampling et découvre ainsi l'univers du jazz[5].

Il se fait remarquer pour la première fois en 2017 avec le titre Déclaration préalable à l'embauche[6]. Trax le décrit alors comme « Le nouvel espoir de la house parisienne ». Le titre est produit par le label parisien Pont Neuf Records, séduit un an plus tôt par l'artiste après l'envoi d'une démo par mail[7]. Il enchaine ensuite quelques titres qui le confirme, notamment les EPs Solitude Collective et Allégresse.

En 2020, sur proposition de Thomas Prunier du label Pont Neuf Records, il se décide à sortir l'album Paradis Artificiels[8], en gestation depuis deux ans[9]. Le titre est directement inspiré du recueil du même nom de Baudelaire[10]. En accompagnement de l'album, un clip réalisé par Thomas Brandy sort le pour accompagner le titre Ode to Love[11]. Tourné en Super 8 noir et blanc[9], il s'inspire de l'esthétique jazz et plus particulièrement du label Blue Note. Cette même inspiration visuelle est reprise pour la pochette de l'album[8].

Style & Influences[modifier | modifier le code]

Ses productions offrent un mélange entre électronique et jazz, se rapprochant de la house, du broken beat, de la deep house[9], souvent résumé en jazzy house[4],[12]. Il fait pour cela massivement appel à l'échantillonnage de morceaux jazz sur Ableton Live ou MPC[13]. Pour son titre Saint Thé à la Menthe par exemple, il indique se servir de passages de Joe Henderson, Freddie Hubbard et Dexter Gordon[14]. Outre le sampling, ses productions sont entre autres faites sur les synthétiseurs Moog Sub Phatty & DFAM, le Roland TR-909[5], le Prophet '08[14], le H3000SE d’Eventide[5] ou encore le Korg Minilogue[15].

Parmi ses principales influences, il cite notamment St Germain et tout particulièrement son album Tourist, Shazz ou encore Pépé Bradock[4]. Il admet également s'inspirer des textures et samples de Nicolas Jaar, du groove de Moodymann ou encore de la délicatesse de Bill Evans[13] mais aussi, dans un tout autre genre, des différents groupes de Moritz von Oswald : Basic Channel et Maurizio[16] notamment.

Discographie[modifier | modifier le code]

Album[modifier | modifier le code]

Singles & EPs[modifier | modifier le code]

Remixes[modifier | modifier le code]

  • 2019 : Nuages - Après Les Larmes (Tour-Maubourg’s Deep Mix)
  • 2020 : Diamond - Target Blue Feat. Alex Wilson (Tour Maubourg Breakient Mix)

Titres sortis en compilation[modifier | modifier le code]

  • 2017 : Rixe sur Cosmic Groove (Groovence)
  • 2018 : Anyway You Want sur Habemus Paname Vol. III (Pont Neuf Records)
  • 2018 : Manhattan To Brooklyn sur From Da Block #2 (Increase The Groove Records)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Pont Neuf Records », (section Artistes - Tour-Maubourg), sur Bigwax.io (consulté le )
  2. a et b (en) « Tour-Maubourg · Artist ⟋ RA », sur Resident Advisor (consulté le )
  3. Gérôme Darmendrail, « Album du mois : Tour-Maubourg, l'espoir de la house française ne déçoit pas », sur Tsugi, (consulté le )
  4. a b et c Patrice Bardot, « Critique - Tour-Maubourg la house prend ses quartiers jazz », sur Libération, (consulté le )
  5. a b et c Rédaction de Dure Vie, « Tour-Maubourg : “Cette meuf qui renverse une bière sur la table de mixage pendant mon set” », sur durevie.paris, (consulté le )
  6. Cyrielle Gensous, « Ode To Love, prélude d'un album aux nuances jazzy house signé Tour-Maubourg », sur Delighted Magazine, (consulté le )
  7. Martin Pinguet, « Le nouvel espoir de la house parisienne Tour-Maubourg mixe 1h de garage », sur Trax, (consulté le )
  8. a et b Bastien Stisi, « Tour-Maubourg x Thomas Brandy x Cécilia Martinez — Paradis artificiels », sur neoprisme.com, (consulté le )
  9. a b et c Théo Poddevin, « Tsugi Podcast 608 : Tour-Maubourg, fleuron de la house française », sur Tsugi, (consulté le )
  10. Boris Gouhier, « Entre Tour Maubourg et Pont Neuf Records: Paradis Artificiels leur dernier Album ultra prometteur », sur leprotocoleradio.fr, (consulté le )
  11. Thomas Brandy, « Tour Maubourg - Ode To Love (Official Video) », sur YouTube, Houseum, (consulté le )
  12. Flora Santo, « À écouter en exclu : Tour-Maubourg sort un premier album downtempo et acid-jazz parfaitement mélancolique », sur Trax, (consulté le )
  13. a et b Ilena, « L'INTERVIEW MUSICALE DE... TOUR MAUBOURG », sur sakatrak.fr, (consulté le )
  14. a et b Hélie Gaillard de Luca & Corentin Billot, « Le Fast Track de Tour Maubourg », sur YouTube, Trax, (consulté le )
  15. Arthur Thimouy, « Tour Maubourg Live @ Magasins Généraux », sur YouTube, Houseum, (consulté le )
  16. Marin Woisard, « Tour Maubourg, le romantique de la House Music qui rêvait de jazz et de Baudelaire », sur Arty Magazine, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]