Tosseta de Vallcivera

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Tosseta de Vallcivera
Vue de la Tosseta de Vallcivera surplombant la vallée du Madriu.
Vue de la Tosseta de Vallcivera surplombant la vallée du Madriu.
Géographie
Altitude 2 847 ou 2 848 m[1],[2],[3]
Massif Pyrénées
Coordonnées 42° 28′ 29″ nord, 1° 39′ 44″ est[1],[2],[3]
Administration
Pays Drapeau d'Andorre Andorre
Drapeau de l'Espagne Espagne
Paroisse
Communauté autonome
Escaldes-Engordany
Catalogne
Province Lérida
Géologie
Roches Granodiorite
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées
(Voir situation sur carte : Pyrénées)
Tosseta de Vallcivera
Géolocalisation sur la carte : Andorre
(Voir situation sur carte : Andorre)
Tosseta de Vallcivera
Géolocalisation sur la carte : Catalogne
(Voir situation sur carte : Catalogne)
Tosseta de Vallcivera

La Tosseta de Vallcivera est un sommet des Pyrénées situé sur la frontière entre l'Andorre et l'Espagne culminant à une altitude de 2 847[1] ou 2 848[3],[2] mètres.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Joan Coromines fait dériver Vallcivera de vall severa (« vallée triste »)[4].

Géographie[modifier | modifier le code]

Topographie[modifier | modifier le code]

Culminant à 2 847[1] ou 2 848[3],[2] mètres, la Tosseta de Vallcivera se trouve sur la frontière hispano-andorrane entre le pic de la Portelleta (2 905 m) à l'ouest et le port de Vallcivera (2 517 m) au nord. Côté andorran, le sommet surplombe le fond de la vallée du Madriu[3]. Côté espagnol, on retrouve en contrebas les estanys de la Muga[3].

Géologie[modifier | modifier le code]

La Tosseta de Vallcivera, comme l'ensemble de la principauté d'Andorre, est situé sur la chaîne axiale primaire des Pyrénées[5]. Comme tout le Sud-Est andorran, il se trouve sur le batholite de Mont-Louis-Andorre, une vaste structure de roches plutoniques, dont la granodiorite est le constituant essentiel, couvrant une surface de plus de 600 km2 et s'étendant jusqu'en Espagne[6],[7].

Les méthodes de datation, en particulier la datation par l'uranium-plomb dans les skarns adjacents au batholite, avancent une formation des roches constitutives il y a environ 300 à 305 millions d'années (à la fin du Carbonifère)[7],[8]. La formation de ces roches est donc contemporaine de celle des autres plutons pyrénéens et s'inscrit dans le cadre des phénomènes plutoniques et volcaniques qui se sont déroulés lors de la phase tardi-hercynienne de l'orogenèse varisque[8],[5].

La Tosseta de Vallcivera sur la carte géologique de l'Andorre. Le batholite mentionné apparaît en rouge dans le Sud-Est du pays. Carte géologique de la zone axiale des Pyrénées. Le batholite Mont-Louis Andorre apparaît en rouge au sud de l'ensemble Aston-Hospitalet.

Climat[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Randonnée[modifier | modifier le code]

Le refuge de l'Illa constitue un point de départ idéal pour l'ascension de la Tosseta de Vallcivera. Ce refuge est lui-même accessible par de multiples chemins de randonnée (GRP, GR 7 et GR 11) provenant de la vallée du Madriu, du cirque des Pessons mais également de l'Espagne (Vallcivera)[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Tosseta de Vallcivera sur l'ICGC.
  2. a b c et d Tosseta de Vallcivera sur l'IGN espagnol.
  3. a b c d e f et g Visualisation sur le géoportail de l'Andorre.
  4. (ca) Joan Coromines, Toponimia d'Andorra,
  5. a et b B. Laumonier, « Les Pyrénées alpines sud-orientales (France, Espagne) – essai de synthèse », Revue de Géologie pyrénéenne (consulté le )
  6. Gerard Gleizes, Anne Nédélec, Jean-Luc Bouchez et Albert Autran, « Magnetic susceptibility of the Mont-Louis Andorra ilmenite-type granite (Pyrenees) - A new tool for the petrographic characterization and regional mapping of zoned granite plutons », Journal of Geophysical Research, vol. 98,‎ , p. 4317–4331 (DOI 10.1029/92JB01590, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b (ca) Iban Masachs, Josep Maria Casas, Ramon Copons et Valentí Turu, « Mapa Geològic d'Andorra 1/50.000 », Institut d'Estudis Andorrans
  8. a et b Bernard Laumonier, Pierre Barbey, Yoann Denèle, Philippe Olivier et Jean-Louis Paquette, « Réconcilier les données stratigraphiques, radiométriques, plutoniques, volcaniques et structurales au Pennsylvanien supérieur (Stéphanien – Autunien p.p.) dans l'Est des Pyrénées hercyniennes (France, Espagne) », Revue de Géologie pyrénéenne,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]