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Toshihiko Sakai

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Toshihiko Sakai
Sakai Toshihiko vers 1900.
Biographie
Naissance
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Toyotsu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
Tokyo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
堺利彦Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Premier Lycée
Kaisei Academy (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
堀美知 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Japanese Esperantist Association (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Toshihiko Sakai (堺 利彦, Sakai Toshihiko?), né le à Toyotsu (préfecture de Fukuoka) et mort le à Tokyo, est un écrivain, historien et socialiste japonais. Il est également connu sous le nom d'emprunt de Kosen Sakai (堺枯川Sakai Kosen?).

Un des fondateurs du parti communiste japonais, il est marxiste et non anarchiste comme il est parfois rapporté. Avec Shūsui Kōtoku, il est à l'origine de la création de l'hebdomadaire Heimin Shimbun (« La plèbe »). Sakai Toshihiko est un des rares dirigeants socialistes à avoir survécu à la répression des périodes Meiji, Taishō et Shōwa. De ceux qui furent ses amis durant l'épisode du Heimin shinbun, peu ont survécu à la répression, à la démission, au tenkō. Des trois noms les plus célèbres pour leur démission du journal Yorozu chōhō (« Informations diverses du matin »), il est le seul à protester contre l'Incident de Mandchourie : Shūsui Kōtoku fut exécuté en 1911, Uchimura Kanzō a rallié le nationalisme. Sa place dans la création et l’animation du Heimin shinbun, sa résistance à la répression des années 1910, son influence politique durant la Première guerre mondiale, son rôle dirigeant au sein du mouvement socialiste, puis communiste au début des années 1920 en font un dirigeant politique incontournable de l’histoire du mouvement ouvrier et socialiste. Son autobiographie parut dans la revue Kaizō entre et , mais fut interrompue par son arrestation, et resta inachevée, car à sa sortie de prison, à la place de la suite qu'il avait projetée d'écrire, il publie plusieurs histoires du mouvement socialiste, dont la première s'intitule Jidenteki ni mita Nihon shakaishugi undō (« Le mouvement socialiste japonais vu d'un point de vue autobiographique »). Sakai fut un des initiateurs de l’histoire sociale fondée au sein du courant marxiste dit de Rōnōha, créé en dehors du parti communiste reconstitué après son incarcération et sa libération.

"Les martyrs japonais" (1911) (carte postale avec les portraits de Denjirō Kōtoku, Toshihiko Sakai, Sanshirō Ishikawa and Kōjiro Nishikawa.

Notes et références

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Bibliographie

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  • LEVY Christine 2011, « Sakai Toshihiko : de l’utopie familiale à la guerre des sexes » {205-217}« Sakai Toshihiko : souvenirs familiaux » {269-278}in La Famille japonaise moderne, 1868-1912 : discours et débats, sous la direction de E. Lozerand et C.Galan aux éditions Picquier.

Liens externes

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