Tokuryū
| Tokuryū | |
| Date de fondation | Ère Reiwa |
|---|---|
| Territoire | Japon, Philippines[1] |
| Ethnies présentes | Japonais |
| Nombre de membres | Plusieurs dizaines de milliers[2] |
| Activités criminelles | |
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Un Tokuryū (トクリュウ) est le nom d'un membre d'un nouveau système du crime organisé au Japon. Ce système hautement décentralisé se fonde sur les réseaux sociaux pour recruter leurs membres - en majorité des jeunes. Il apparait dans les années 2020 et semble être une réaction de la recrudescence de répression policière contre le crime organisé traditionnel comme les Yakuzas.
Il se démarque notamment par le profil de ses membres, à la fois des personnes issues de milieux modestes ou étudiants ou étant d'anciens membres Yakuza. La jeunesse de ses membres est aussi une autre marque originale de ce système.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Le terme est inventé par l'Agence nationale de la police du Japon et est un mot-valise fondée sur les mots tokumei (« anonyme ») et ryūdo (« fluide »)[4]. Ce nouveau terme sert à mettre en avant le singularité de cette nouvelle méthode du crime organisé qui n'est fondé ni sur un code, ni sur une hiérarchie apparente et structuré[2].
Fonctionnement et organisation[modifier | modifier le code]
Implantation géographique[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Karin Kaneko, « Tokuryū, a new crime menace in Japan, emerges from the shadows », sur The Japan Times, (consulté le )
- Léa Polverini, « Finis les yakuzas, place au tokuryū, nouveau visage du crime organisé japonais », sur Slate.fr, (consulté le )
- (en) Gavin Blair, « Tokuryū, the shadowy criminal groups taking over from yakuza in Japan », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- (ja) Yu Sakaguchi, « 「トクリュウ」犯罪の脅威 警察捜査の大転換迫る » [« La menace des Tokryu : un tournant majeur dans les enquêtes policières se profile. »]
, sur Nikkei, (consulté le )
