Ti Raoul Grivalliers
La mise en forme de cet article est à améliorer ().
La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Pierre Raoul Grivalliers |
| Surnoms |
Ti Raoul, Ti Ayoul |
| Nationalité | |
| Activités |
| Genre artistique |
|---|
Ti Raoul, de son vrai nom Pierre Paul Grivalliers[1], était un chanteur et compositeur de musique martiniquais, né le à Sainte-Marie (Martinique), où il est également mort le [2].
Chanteur, auteur-compositeur de bèlè, Ti Raoul Grivalliers fut un grand interprète de la musique traditionnelle de Martinique. Ses talents de chanteur et de conteur marquèrent plusieurs générations. Le roucoulement de sa voix métallique et nasillarde était reconnaissable entre toutes. Quantité de ses chansons relevaient de la critique, voire de la satire sociale.
Biographie[modifier | modifier le code]
Ti Raoul est né et a grandi dans le quartier du Pérou à Sainte-Marie. Sa famille de musiciens, les Grivalliers, s’investit depuis plusieurs générations dans la tradition Bèlè et, dès l'enfance, il fréquente et anime les soirées Bélé. À 12 ans, sa mère le sort de l'école pour s'occuper de ses petits frères et sœurs[3] et son oncle Stéphane le laisse chanter pendant les soirées[4].
Il apprend auprès des grands de son époque (Esther Grivalliers, Clémence Sébarec, Stéphane Sébarec, Jéjé Galfétè, etc)[5]. Sa voix nasillarde se prête à ce style, ainsi que sa pertinence, qui lui permet de composer sur le champ une mélodie avec des paroles acerbes afin d’évoquer les problèmes de la société.
En 1953, il enregistre ses premiers disques avec la Maison des Meringués[6].
Le 15 juin 1996, il participe à l'hommage rendu à Eugène Mona, lors d'un concert à la Cité de la musique à Paris[7]. Il interprète la chanson Eugène Mona.
Discographie[modifier | modifier le code]
- Man Fwansiné
- Ou loupé kou a
- Belia Dalila
- Eugène Mona
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « La mort de Ti-Raoul, figure de la musique martiniquaise », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Ti Raoul est mort », sur parismatch.com, (consulté le )
- « Ti Raoul dans les coeurs pour toujours », sur martinique.franceantilles.fr, (consulté le )
- « Biographie de Ti Raoul Grivalliers », sur Last.fm (consulté le )
- Jean-Marc Party, « Ti-Raoul Grivalliers est monté au paradis des artistes martiniquais », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le )
- « Ti Raoul Grivalliers », sur martiniqueannu.com (consulté le )
- « Eugène Mona », sur Philharmonie de Paris, (consulté le )
Annexes Connexes[modifier | modifier le code]
Filmographie[modifier | modifier le code]
- le Dernier Combat de Ti Raoul, de Bianca Films, France 3 (prod.) et de Frédéric Pelle (réal.), RFO, août 1998, 26 min [[(Court-Métrage) |détail des éditions]] : Documentaire
Liens Externes[modifier | modifier le code]
