Theys Eluay

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Theys Eluay
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Biographie
Naissance
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Sereh (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
JayapuraVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
Vue de la sépulture.

Theys Hiyo Eluay, né le et mort le , est un dirigeant du Présidium du conseil de Papua (Presidium Dewan Papua) et militant pour l'indépendance de la Nouvelle-Guinée occidentale en Indonésie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Etudes et origines[modifier | modifier le code]

Theys Eluay est issu d'une famille ondoafi originaire du village de Sere. Il suit des cours avancés en primaire (Jongensvervolgschool), puis il étudie la météorologie[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Après le départ des hollandais de l'île en 1963, Theys Eluay dénonce à l'armée toute personne pro-hollandaise ou anti-indonésienne. En 1969, il fait partie des 1025 chefs locaux qui votent pour le maintien de la Nouvelle-Guinée occidentale dans l'Indonésie[1].

En 1971, il devient membre du parlement provincial[1].

En 1998, à la suite d'une arrestation pour rassemblement illégal, Theys Eluay prend la défense d'une Papouasie occidentale indépendante dans la presse nationale. Il commence à se faire appeler le grand leader du peuple de Papouasie et son courage force l'admiration. Sa cote de popularité grimpe. L'agenda politique répond à sa demande et un processus d'indépendance se met en place dès 2000[1].

Circonstances du décès[modifier | modifier le code]

En 2001, Theys Eluay est retrouvé assassiné dans sa voiture près de Jayapura, la capitale de la province. La veille au soir, il dînait au centre des Kopassus pour célébrer le jour national des héros. Le rapport d'autopsie fait état de mort par suffocation. L'Institut pour l'étude et la défense des droits de l'homme parle d'enlèvement, de torture et d'assassinat[2],[3].

En , 4 membres de Kopassus reconnaissent le meurtre par étranglement de Theys Eluay à la suite d'une discussion sur le séparatisme qui a tourné court[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) « The life and death of Theys Eluay », sur Insideindonesia.org, (consulté le )
  2. (en) « West Papua Rising », sur Newint.org, (consulté le )
  3. « Des milliers de Papous rendent hommage à leur chef, Theys Eluay », sur La-croix.com, (consulté le )
  4. (en) Matthew Moore, Karuni Rompies Surabaya, « Kopassus guilty of Eluay murder », sur Theage.com.au, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]