Taur, roi de la force brutale

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Taur, roi de la force brutale

Titre original Taur, il re della forza bruta
Réalisation Antonio Leonviola
Scénario Antonio Leonviola
Sofia Scandurra
Silvana Zdumic
Fabio Piccioni
Sofia Scandurra
Acteurs principaux
Sociétés de production Coronet
Cosmopolis
Dubrava Film
Galatea Film
Italia Produzione
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie
Genre Péplum
Durée 89 minutes
Sortie 1963

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Taur, roi de la force brutale (Taur, il re della forza bruta) est un péplum yougoslavo-italien réalisé par Antonio Leonviola et sorti en 1963.

Synopsis[modifier | modifier le code]

2000 av. J.-C. : le royaume de Shrupuk est envahi par les guerriers Rixos, qui tuent le roi, gardent les habitants en esclavage dans des donjons et enlèvent les deux filles du roi, Jia et Tuja. Taur, un simple berger musclé qui connaît le gendre du roi, Syros, se porte à son secours et combat les Rixos. Ceux-ci parviennent d'abord à l'arrêter ; il doit être donné en mariage à Akiba, la reine des Rixos.

Grâce à ses pouvoirs, Taur parvient à s'échapper de sa captivité malgré les mesures prises par El Kab, le conseiller rusé des Rixos, et libère Jia et Tuja. Lorsqu'il parvient, avec l'aide de quelques rebelles, à mettre en déroute les soldats de l'empire et à faire tomber Akiba de son trône, un volcan entre en éruption, faisant entrer l'empire Rixos et ses méchants dans l'histoire. Syros se révèle être le véritable prétendant au trône du peuple Rixos.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Les prises de vue en extérieur ont eu lieu en Yougoslavie ; le réalisateur Leonviola (qui joue lui-même le rôle du conseiller maléfique) a tourné Taur, roi de la force brutale en même temps que son autre film Les Gladiatrices[3].

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Les critiques ont été pour la plupart négatives, voire destructrices : « Le manque d'imagination des scénaristes [...] triomphe une fois de plus », écrivent Ronald M. Hahn, Volker Jansen et Norbert Stresau[4] ; le Lexikon des internationalen Films décrit le film comme un « péplum du studio de cinéma italien "Cinecittà", qui propose une fois de plus une aventure illogique et ridicule sur fond pseudo-historique »[5] ; R. Tabes s'agace : « Le film comporte de nombreuses scènes de torture qui nous rappellent un passé récent. Quelle différence cela fait-il pour le visiteur lambda que celles-ci se déroulent dans de sombres souvenirs ou dans les terres slaves de l'antiquité ? »[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Taur, roi de la force brutale », sur encyclocine.com (consulté le )
  2. (it) « Taur, il re della forza bruta », sur archiviodelcinemaitaliano.it (consulté le )
  3. (it) Roberto Poppi et Mario Pecorari, Dizionario del Cinema Italiano, I film, vol. 3, Gremese, , p. 534
  4. (de) Ronald M. Hahn, Volker Jansen et Norbert Stresau, Lexikon des Fantasy-Films. 650 Filme von 1900 bis 1986, Munich, (ISBN 3-453-02273-4), p. 502
  5. (de) « Taurus - Der Gigant von Thessalien », sur filmdienst.de
  6. Saison '64. Paris 1964

Liens externes[modifier | modifier le code]