Télécommunications en Nouvelle-Zélande

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les infrastructures de télécommunications en Nouvelle-Zélande comprennent le système téléphonique, Internet et les médias audiovisuels.

Les services de téléphonie fixes sont assurés principalement par des réseaux en cuivre mais les services en fibre se développent rapidement. Spark New Zealand, Vodafone New Zealand et 2degrees sont les trois principaux opérateurs du pays.

Les opérateurs de téléphonie mobile sont également Spark, Vodafone et 2degrees, mais il existe aussi des d'opérateurs de réseaux mobiles virtuels plus petits.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le bureau télégraphique historique de Lyttelton à partir duquel a été faite la première transmission télégraphique de Nouvelle-Zélande

La première ligne télégraphique de Nouvelle-Zélande a été ouverte entre le port de Lyttelton et Christchurch le 16 juin 1862[1]. La ligne a été tirée le long de la ligne de chemin de fer Lyttelton - Christchurch[1]. Dans les années 1870 le réseau télégraphique s'est fortement développé, notamment avec la pose de câbles inter-îles[1]. Les lignes télégraphiques sont passées de 1 124 km en 1866 à 5 101 km en 1876[2]. Le premier câble télégraphique reliant l'Australie à la Nouvelle-Zélande a fonctionné dès le 21 février 1876. [1]

En 1881, le ministère du télégraphe électrique créé pour administrer le réseau télégraphique en pleine croissance a été fusionné avec le ministère des postes pour former le ministère des postes et télégraphes de Nouvelle-Zélande[3].

Alors que le téléphone sur lignes télégraphiques débutait, le gouvernement colonial a établi l'<i>Electric Telegraph Act</i> de 1875 qui instituait un monopole d'État sur la téléphonie [1]. En 1900 on comptait 7150 abonnés aux services téléphoniques[4]. Le nombre d'abonnés a considérablement augmenté au cours du siècle suivant et on estimait qu'en 1965 environ 35% des Néo-Zélandais avaient un téléphone[5].

Dans les années 1980, le réseau téléphonique néo-zélandaise est devenu de plus en plus saturé[6]. À Auckland, le commutateur central s'est retrouvé « au bord de l'effondrement » [6] et ailleurs en Nouvelle-Zélande, les utilisateurs devaient subir la surcharge du réseau et de nombreuses pannes[6]. Certaines régions étaient encore équipée de centraux téléphoniques manuels. Queenstown, par exemple, n'a été équipé de l'automatique qu'en 1988[7]. La poste néo-zélandaise se montrait passablement inefficace car son statut limitait ses capacités d'investissement[6] et sa situation de monopole ne l'incitait pas à améliorer le service à la clientèle[6].

Le monopole des télécommunications a pris fin en 1987 lorsque Telecom New Zealand a été créée, d'abord entreprise d'État, elle a été privatisée en 1990[8]. La concurrence a été ouverte au début des années 1990, ce qui a réduit considérablement le prix des communications. Le premier concurrent sur le marché a été Clear Communications, un consortium d'entreprises nord-américaines et néo-zélandaises. Chorus, qui a été séparé de Telecom (aujourd'hui Spark), est apparu en 2011[9]. Elle détient toujours la majorité de l'infrastructure de télécommunications, mais la concurrence des autres fournisseurs s'est accrue[8]. Le déploiement à grande échelle de la fibre optique, sous la marque <i>Ultra-Fast Broadband</i>, a débuté en 2009 avec comme objectif une disponibilité pour 87 % de la population d'ici 2022[10]. En 2016, l'Union internationale des télécommunications des Nations unies classait la Nouvelle-Zélande au 13e rang pour l'indice de développement des technologies de l'information et de la communication[11].

Téléphonie[modifier | modifier le code]

Cabines téléphoniques à Dunedin

Téléphonie mobile[modifier | modifier le code]

  • Nombre de connexions mobiles : 4,7 millions (2010)
  • Couverture disponible pour environ 97 % de la population.

Téléphonie fixe[modifier | modifier le code]

  • Nombre de raccordements fixes : 1,92 million (2000)
  • Lignes individuelles disponibles dans 99% des résidences.
  • Les services vocaux basés sur le cloud VoIP sont désormais courants.
  • Opérateurs de ligne de cuivre traditionnels :
  • Chorus Limited : Un grand nombre des fournisseurs de services détaillent les connexions de Chorus aux clients privés et commerciaux. En tant que grossiste, Chorus ne vend pas es connexions Internet aux utilisateurs finaux.

Câbles et faisceaux hertziens[modifier | modifier le code]

  • Nationale :
  • International:
    • Câbles sous-marins :
      • Hawaiki Cable (lancé en juillet 2018)[22]
      • Southern Cross Cable (vers l'Australie et Hawaï)
      • TASMAN 2 (vers l'Australie)
      • Tasman Global Access (vers l'Australie, terminé en mars 2017)[23]
      • Câble Moana (proposé)[24]
    • Stations terrestres satellites : 2Intelsat (océan Pacifique)

Radio[modifier | modifier le code]

  • Stations de diffusion radio : AM 124, FM 290, ondes courtes 4 (en 1998), 4 sur le satellite numérique Freeview.
  • Récepteurs radios : 3,75 millions (en 1997)

Télévision[modifier | modifier le code]

  • Stations de télédiffusion : 41 (plus 52 répéteurs de moyenne puissance et plus de 650 répéteurs de faible puissance) (en 1997)
    • 4 réseaux nationaux gratuits de télévision et quelques stations régionales ou locales sur un seul émetteur. L'analogique a été supprimé entre septembre 2012 et décembre 2013
    • La télévision payante par satellite numérique est également disponible et diffuse la plupart des réseaux terrestres.
    • Satellite numérique gratuit Freeview avec une douzaine de chaînes SD, avec des flux HD des chaînes HD terrestres gratuites.
    • Télévision numérique terrestre gratuite.
    • La télévision par câble est disponible dans certaines zones urbaines avec les services haut débit de Vodafone.
  • Télévisions : 1 926 000 récepteurs (en 1997)

Internet[modifier | modifier le code]

Taxe de développement des télécommunications[modifier | modifier le code]

Le gouvernement perçoit chaque année une taxe 50 millions de dollars destinée au développement des télécommunications et au financement des infrastructures (par exemple le haut débit milieu rural). Elle est payée par les entreprises de télécommunications dont les revenus d'exploitation sont supérieurs à 10 millions de dollars. Elle est calculée au prorata de leurs revenus imposables[25].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Newman 2008, Chapter 1.
  2. Lloyd Pritchard 1970, p. 131–132.
  3. Te Ara Encyclopedia of New Zealand consulté le 5 janvier 2019
  4. « An Encyclopaedia of New Zealand - Post Office », Te Ara Encyclopedia of New Zealand, (consulté le )
  5. (en) « An Encyclopaedia of New Zealand - Post Office - Inland Telecommunications », sur Te Ara Encyclopedia of New Zealand, (consulté le )
  6. a b c d et e Newman 2008, Chapter 3.
  7. (en) « Reunion 30 years after Queenstown telephone exchange closes », Stuff, (consulté le )
  8. a et b Te Ara Encyclopedia of New Zealand consulté le 11 août 2017
  9. (en) « Telecom separation » [archive du ], Ministry of Business, Innovation and Employment, (consulté le )
  10. « Broadband and mobile programmes - Ministry of Business, Innovation & Employment », www.mbie.govt.nz
  11. (en) « 2017 Global ICT Development Index », International Telecommunication Union (ITU), (consulté le )
  12. « Warehouse Mobile »
  13. « Telecom New Zealand Website – Information about mobile network » [archive du ] (consulté le )
  14. « Digital Island »
  15. Putt, Sarah, « CallPlus switches from Vodafone to Telecom for mobile », Computer World, (consulté le )
  16. « Prepay mobile with kick-ass low international calling rates - Compass Communications » [archive du ] (consulté le )
  17. a et b (en-US) « Coverage & Partners », Flexiroam (consulté le )
  18. « Vodafone NZ Website – Information about mobile network and 4G LTE »
  19. « Counter-Strike NZ » [archive du ]
  20. « More mobile choices for NZ », Stuff, (consulté le )
  21. « Kogan Mobile – Amazing Prepay Prices »
  22. « Hawaiki opens new subsea route to the US with direct access to LA », IT Brief,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Tasman Global Access cable lights up », ResellerNews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « Here's what New Zealand's internet looks like », The New Zealand Herald,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. « 2012/13 Telecommunications Development Levy | Commerce Commission » [archive du ] (consulté le )