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Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde

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Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde
Image illustrative de l’article Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale
par Pie XI
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité ignatienne
Règle basée sur les constitutions de la Compagnie de Jésus
But réhabilitation et protection des jeunes
Structure et histoire
Fondation
Varsovie
Fondateur Thérèse Potocka (pl)
Abréviation Z.M.B.M ou I.S.M.M.
Patron Notre-Dame de la Miséricorde
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde (en polonais : Zgromadzenie Sióstr Matki Bożej Miłosierdzia, en latin : Institutum Sororum B. M. V. a Misericordia) sont une congrégation religieuse féminine de droit pontifical.

Le 10 novembre 1861, Ève Potocka (pl) (1814-1881) ainsi que deux autres femmes se rendent chez les sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde, fondées à Laval en 1821 par Thérèse Rondeau (1793-1866), pour se familiariser avec les méthodes de travail des religieuses afin de mettre en place une œuvre similaire en Pologne. Après avoir maîtrisé l'esprit, les coutumes et les règles de la Miséricorde de Laval, les trois Polonaises adoptent l'habit religieux et un nom religieux puis retournent en Pologne[1].

Ève Potocka, devenue Mère Thérèse, fonde la congrégation le à Varsovie avec le soutien de Zygmunt Szczęsny Feliński , archevêque de Varsovie. La congrégation reçoit du pape Léon XIII le décret de louange le  ; le pape Pie XI déclare le la branche polonaise autonome de la congrégation française. L'institut est définitivement approuvé par le Saint-Siège le [2].

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938) était membre de cette congrégation[3].

Activité et diffusion

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L'apostolat des sœurs de la Miséricorde est la réhabilitation et la protection des jeunes moralement en danger, foyers pour les femmes enceintes et les mères célibataires en difficulté financière ou rejetées par leur famille.

Elles sont présentes en[4]:

La maison généralice est à Varsovie.

En 2017, la congrégation comptait 384 sœurs dans 33 maisons[5].

Notes et références

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  1. Marc Nurit, S.J, Vie de la Mère Thérèse, fondatrice de la Miséricorde de Laval, Paris, Bray et Retaux, (lire en ligne), p. 251-266
  2. (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. I, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 1146-1148
  3. Pierre Descouvemont, Dieu de justice ou de miséricorde ?, Emmanuel, , p. 13
  4. « Couvents à l’étranger », sur https://www.soeurfaustine.fr (consulté le )
  5. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1560