Sénoch

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Saint Sénoch est un saint du VIe siècle vivant dans l'Occident chrétien.

Saint Sénoch
Saint chrétien
Image illustrative de l’article Sénoch
Statut qui est à l'église Notre-Dame de l'Assomption à Tiffauges
saint, thaumaturge
Naissance 536
Tiffauges (Teoffalgia au VIe siècle)
Décès 576  (40 ans)
Dans son monastère près de Varennes (aujourd'hui il est situé sur la commune de Saint-Senoch) en Touraine
Ordre religieux Saint Martin
Vénéré à Sassenay
Vénéré par Les chrétiens
Fête 24 octobre
Saint patron Sassenay

Naissance[modifier | modifier le code]

Saint Sénoch est né à Tiffauges (Teoffalgia au VIe siècle) en 536 au sein de la tribu des Taïfales.

Exil en Touraine[modifier | modifier le code]

Il reste à Tiffauges jusqu'à l'âge de vingt ans. Converti au christianisme par saint Martin de Vertou, il se retire en Touraine pour vivre en ermite. Il exerce son don de guérison (thaumaturge) sur les aveugles, les muets et les paralysés et en profite pour libérer les esclaves.

Il se constitue un monastère à proximité de Tours, dont l'évêque Eufronius ranimait l'ardeur spirituelle. Il trouve des ruines dans lesquelles il aménage un oratoire. L'évêque de Tours consacre l'autel, y dépose des reliques et confère le diaconat à Sénoch[1].

Son retour à Tiffauges[modifier | modifier le code]

Il revient à Tiffauges (Vendée) pour voir ses parents et guérir ses concitoyens, mais il échoue et ces derniers le chassent à coups de pierres.

Son retour à Tours[modifier | modifier le code]

Il rentre à Tours, demande pardon pour son péché de vanité et choisit de mener une vie de mortification et d'humilité en expiation dans son monastère.

Mort[modifier | modifier le code]

Il meurt en 576 en Touraine (Indre-et-Loire) à cause d'une petite poussée de fièvre il s'alita pendant trois jours jusqu'à sa mort, il avait alors 40 ans. La commune Saint-Senoch porte son nom.

Reliques[modifier | modifier le code]

Au IXe siècle, les restes du saint furent transportés à Sassenay, village de Bourgogne situé aux abords de Chalon-sur-Saône, pour qu'ils échappent aux envahisseurs normands.

En effet, devant la menace d’invasion par la Loire, les moines, qui ne se sentaient plus en sécurité dans la région au IXe, débutèrent un exode, avec les reliques de leur saint fondateur. Après diverses haltes, la petite communauté aboutit au cœur du Morvan, puis à Beaune (Côte-d’Or). Selon la tradition, c’est au moment de l’édification de l’église paroissiale de Sassenay aux XIe – XIIe siècles qu’eut lieu la translation des reliques de saint Senoch, don de l’évêque de Dijon à l’évêque d’Autun.

Ce fut le point de départ d’un pèlerinage très fréquenté pour la guérison des enfants malades.

Représentation[modifier | modifier le code]

  1. En bas du vitrail : le moine est chassé de la ville par les Teiphaliens.
  2. Au milieu du vitrail : il est béni par l’évêque de Tours, Euphorne.
  3. En haut du vitrail : il meurt au milieu de ses frères en 576. le vitrail montre son âme qui monte au ciel.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pietri Luce. « La ville de Tours du IVe au VIe siècle. Naissance d'une cité chrétienne ». Rome : École Française de Rome, 1983. 900 p. (Publications de l'École française de Rome, 69-1)p. 217-218
  1. http://vendee.catholique.fr/Eglise-en-vendee/le-diocese/les-saints-du-diocese/les-saints/300-saint-senoch.html
  2. https://sites.google.com/site/lesamisduvieuxtiffauges/l-histoire-de-tiffauges
  3. https://sites.google.com/site/lesamisduvieuxtiffauges/les-taiefales
  4. http://www.mairiedesaintsenoch.fr/index.php?page=article&id_categorieA=6&id_article=22

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les amis du vieux Tiffauges, Histoire de Tiffauges en Vendée p.62