Susan Trumbore

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Susan Trumbore
Fonction
Rédactrice en chef
AGU Advances (d)
depuis
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Site web
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Susan E. Trumbore est une scientifique des systèmes terrestres qui travaille sur le cycle du carbone et ses effets sur le climat. Elle est directrice de l'Institut Max-Planck de biogéochimie et professeure de sciences du système terrestre à l'Université de Californie à Irvine. Elle est membre de l'Union américaine de géophysique et de l'American Association for the Advancement of Science, membre de l'Académie nationale des sciences [1] et récipiendaire de la médaille Benjamin Franklin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Trumbore obtient son baccalauréat ès sciences en géologie à l'Université du Delaware en 1981 et un doctorat en géochimie de l'Université Columbia en 1989.

Elle obtient des bourses postdoctorales avec l'École polytechnique fédérale de Zurich et au Laboratoire national Lawrence Livermore, et rejoint la faculté de l'Université de Californie, Irvine (UCI) en 1991[2],[3]. Elle est ensuite professeure de sciences du système terrestre à l'UCI, codirectrice de l'installation de spectrométrie de masse de l'accélérateur du cycle du carbone WM Keck et directrice de la branche UCI de l'Institut de géophysique et de physique planétaire. Elle est également directrice de l'Institut Max-Planck de biogéochimie depuis 2009[2],[4]. La même année, elle reçoit le titre de docteure honoris causa par l'université de Hasselt[5]. Trumbore est membre de l'équipe de conférenciers du Centre de recherche collaborative "AquaDiva" [6] et membre du Centre allemand de recherche intégrative sur la biodiversité " Amazon Tall Tower Observatory "[7],[8].

Elle participe aussi à 14Constraint, financé par une subvention avancée du Conseil européen de la recherche et au projet Tanguro Flux en collaboration avec l'IPAM (Amazon Environmental Research Institute) et le Woods Hole Research Center[9],[10],[11].

Trumbore est élue membre de l'Union américaine de géophysique et de l'Association américaine pour l'avancement des sciences en 2005[12],[13]. Elle est élue à l'Académie nationale des sciences en 2010[1]. Trumbore reçoit la médaille Benjamin Franklin en 2018 pour « son utilisation pionnière des mesures du radiocarbone dans les forêts et les sols pour évaluer le flux de carbone entre la biosphère et l'atmosphère, avec des implications pour la compréhension du changement climatique futur »[3]. En 2020, elle reçoit le prix Balzan pour la dynamique du système terrestre[14]. En 2015, elle devient membre de l'Académie Léopoldine[15].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b « Susan E. Trumbore », nasonline.org, National Academy of Sciences (consulté le )
  2. ↑ a et b (en-US) « About Susan Trumbore », UD (consulté le )
  3. ↑ a et b (en) « Susan Trumbore », The Franklin Institute, (consulté le )
  4. ↑ Messmore, « Carbon researcher is in her element », University of Delaware Messenger, vol. 21, no 4,‎ (lire en ligne)
  5. ↑ (en) « Honorary doctorate recipients », sur UHasselt (consulté le )
  6. ↑ « Speakers of the CRC AquaDiva », aq­iva.uni-jena.de (consulté le )
  7. ↑ (en) « Members », German Centre for Integrative Biodiversity Research (iDiv), (consulté le )
  8. ↑ (en-US) « Contact », ATTO - Amazon Tall Tower Observatory (consulté le )
  9. ↑ (en) Michael W I Schmidt, Margaret S Torn, Samuel Abiven, Thorsten Dittmar, Georg Guggenberger, Ivan A Janssens, Markus Kleber, Ingrid Kögel-Knabner, Johannes Lehmann, David A C Manning, Paolo Nannipieri, Daniel P Rasse, Steve Weiner et Susan E Trumbore, « Persistence of soil organic matter as an ecosystem property », Nature, NPG et Springer Science+Business Media, vol. 478, no 7367,‎ , p. 49-56 (ISSN 1476-4687 et 0028-0836, OCLC 01586310, PMID 21979045, DOI 10.1038/NATURE10386)Voir et modifier les données sur Wikidata
  10. ↑ (en) Daniel C. Nepstad, Claudio R. de Carvalho, Eric A. Davidson, Peter H. Jipp, Paul A. Lefebvre, Gustavo H. Negreiros, Elson D. da Silva, Thomas A. Stone, Susan E. Trumbore et Simone Vieira, « The role of deep roots in the hydrological and carbon cycles of Amazonian forests and pastures », Nature, NPG et Springer Science+Business Media, vol. 372, no 6507,‎ , p. 666-669 (ISSN 1476-4687 et 0028-0836, OCLC 01586310, DOI 10.1038/372666A0)Voir et modifier les données sur Wikidata
  11. ↑ Torn, Trumbore, Chadwick et Vitousek, « Mineral control of soil organic carbon storage and turnover », Nature, vol. 389, no 6647,‎ , p. 170–173 (DOI 10.1038/38260, Bibcode 1997Natur.389..170T, S2CID 4408395, lire en ligne)
  12. ↑ Anonymous, « New AGU fellows », Eos, Transactions American Geophysical Union, vol. 86, no 5,‎ , p. 49 (ISSN 0096-3941, DOI 10.1029/2005eo050007, Bibcode 2005EOSTr..86Q..49.)
  13. ↑ « AAAS News and Notes », Science, vol. 310, no 5748,‎ , p. 634–637 (ISSN 0036-8075, DOI 10.1126/science.310.5748.634)
  14. ↑ Balzan Prize 2020
  15. ↑ « Susan Trumbore », leopoldina.org, German Academy of Sciences (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Susan_Trumbore&oldid=211747434 ».