Sultan Sooud Al-Qassemi

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Sultan Sooud Al-Qassemi
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (46 ans)
Nom dans la langue maternelle
سلطان سعود القاسميVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
American University of Paris
European Business School London (en)
Regent's University London (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Site web

Sultan Sooud Al-Qassemi (en arabe : سلطان سعود القاسمي) est un professeur, chroniqueur et collectioneur d'art émirati. Fondateur de la Barjeel Art Foundation (en) qui possède plus de 2 000 œuvres, en grande partie d'artistes des pays arabes, il est l'une des personnalités les plus influentes de l'art arabe.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sultan Sooud Al-Qassemi naît le aux Émirats arabes unis dans la famille Al-Qassemi, famille régnante de l'émirat de Charjah. Il commence son éducation aux Émirats puis vient à Paris en 1996 pour étudier à l'American University of Paris. Il commence à visiter des expositions et des galeries d'art à la fin des années 1990 et achète sa première œuvre, un tableau de l'artiste émirati Abdulqader al Rais (en), en 2002[1].

En 2010, Al-Qassemi crée la Barjeel Art Foundation (en), une fondation dont la mission est de gérer, promouvoir et exposer sa collection d'art arabe moderne et contemporain pour contribuer au développement des arts dans le monde arabe. En 2018, une centaine d'œuvres sont exposées en collection permanente au Sharjah Art Museum (en).

En 2011, pendant le printemps arabe, Al-Qassemi couvre les révolutions en Tunisie et en Égypte sur son compte Twitter. Il tweete principalement en anglais, traduisant rapidement de l'arabe, ce qui lui permet d'accéder à une notoriété rapide[2] : en quelques semaines, sa chaîne gagne plusieurs dizaines de milliers d'abonnés et Time la classe parmi les 140 meilleures chaînes de 2011[3]. En 2017, il compte plus d'un demi-million d'abonnés[4].

Al-Qassemi a été chroniqueur pour de nombreux journaux dont The Guardian et The New York Times. En parallèle de sa fondation pour la promotion de l'art du monde arabe, et notamment du Golfe, il s'engage pour améliorer la représentation de la région dans la presse internationale[5]. Son article présentant les grandes villes du Golfe comme les nouveaux épicentres du monde arabe[6] a suscité de nombreuses réactions. Sa position en faveur de la création d'un processus de naturalisation pour obtenir la citoyenneté émiratie[7] lui a également valu des critiques[8].

À partir de 2016, Al-Qassemi enseigne en tant que professeur vacataire dans plusieurs universités, dont NYU, Yale, Georgetown, Harvard, Boston College, Columbia et Sciences Po, ainsi que son alma mater de l'American University of Paris.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Emilie Samaan, « Sultan Sooud Al-Qassemi, une personnalité très influente de l'art arabe », sur lepetitjournal.com,
  2. (en) Richard Adams, « How Sultan al-Qassemi tweeted up a revolution », sur The Guardian,
  3. (en) Dan Fastenberg, « The 140 Best Twitter Feeds of 2011 - Sultan al-Qassemi », sur Time,
  4. (en) Anna Brady, « 40 Under 40 Global - Sultan Sooud Al Qassemi », sur Apollo,
  5. (en) Sultan Sooud Al Qassemi, « If You Think Dubai Is Bad, Just Look at Your Own Country », sur HuffPost,
  6. (en) Sultan Sooud Al Qassemi, « Gulf Cities Emerge As New Centers of Arab World », sur al-monitor.com,
  7. (en) Sultan Sooud Al Qassemi, « Give expats an opportunity to earn UAE citizenship », sur gulfnews.com,
  8. (en) Mahmoud Habboush, « Call to naturalise some expats stirs anxiety in the UAE », sur Reuters,

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