Sophia Huang Xueqin

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Sophia Huang Xueqin
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Sophia Huang ou Huang Xueqin (chinois : 黄雪琴), née dans la province du Guangdong (Chine), est une journaliste et militante féministe chinoise.

Elle est connue pour avoir participé au mouvement #YeWoShi (#MeToo) contre le harcèlement sexuel en Chine et avoir couvert les manifestations de 2019 à Hong Kong.

Huang est incarcérée depuis le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Sophia Huang Xueqin est née dans la province du Guangdong, dans le sud-est de la Chine.

Elle travaille pour des agences de presse et des journaux nationaux en Chine comme le Southern Metropolis Weekly, l'édition hebdomadaire du Southern Metropolis Daily (en)[1].

#MeToo[modifier | modifier le code]

Huang se fait connaître en révélant plusieurs cas de harcèlement sexuel en Chine. En , elle lance un compte public WeChat appelé ATSH (Anti-Sexual Harassment) pour mener des enquêtes nationales en ligne sur le harcèlement sexuel dans le milieu du travail, partager ses conclusions et publier des essais sur des histoires de femmes et d'autres questions de droits humains[2],[1]. Ainsi elle fait le relai avec le mouvement #Metoo lancé aux États-Unis.

Elle répond à des interviews de médias étrangers sur ce sujet et reçoit de nombreux soutiens de femmes chinoises.

Huang Xueqin publie aussi des commentaires sur la politique chinoise lors de l'abrogation de la limite de deux mandats présidentiels de cinq ans permettant à Xi Jinping, à la tête de l'État depuis 2013, de pouvoir se maintenir après 2023. Son compte WeChat est fermé par l'entreprise en 2018[3].

Manifestations de Hong Kong et arrestation[modifier | modifier le code]

En , elle participe aux manifestations de Hong Kong, à la fois comme manifestante et comme reporter. À son retour en Chine continentale en juillet, ses papiers lui sont confisqués, avec interdiction de sortir de Chine continentale (alors qu'elle devait suivre des études de droit à Hong Kong à partir de septembre)[4]. Huang est incarcérée le pour avoir « attisé des querelles et provoqué des troubles (en) ». La presse en fait écho à partir du [5],[6],[7]. L'association Reporters sans frontières publie une demande de libération le [8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en-GB) Catherine Lai, « No #MeToo in China? Female journalists face sexual harassment, but remain silent », sur Hong Kong Free Press HKFP, (consulté le )
  2. (en) « Sophia Huang Xueqin », sur ChinaFile, (consulté le )
  3. « Chine: la présidence à vie de Xi Jinping fait grincer des dents », sur France 24, (consulté le )
  4. (en) Javier C. Hernández, « China Holds #MeToo Activist Who Wrote About Hong Kong Protests », The New York Times,
  5. Sébastien Falletti, « Chine: l’instigatrice du mouvement «Me too» arrêtée », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  6. « Pékin fait disparaître une pionnière de #MeToo », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  7. (en-US) Wenxin Fan, « China Detains Women’s Rights Activist Who Joined a Hong Kong Protest », sur WSJ (consulté le )
  8. « RSF réclame la libération d'une journaliste chinoise ayant couvert les manifestations à Hong Kong | Reporters sans frontières », sur RSF, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]