Sonate pour clarinette de Ries
| Sonate pour clarinette et piano op. 29 | |
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| Genre | Musique de chambre |
|---|---|
| Nb. de mouvements | 3 |
| Musique | Ferdinand Ries |
| Dates de composition | 1809 |
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Ferdinand Ries a composé sa Sonate pour clarinette en sol mineur, Op. 29, à Bonn en selon son catalogue thématique, mais il ne fut publié qu'en 1812 par Simrock sans dédicace[1]. L'histoire de cette composition n'est pas claire mais elle peut avoir été écrite avec un clarinettiste particulier à l'esprit. L'œuvre a parfois été transcrite pour violon.
Histoire[modifier | modifier le code]
Comme pour le trio pour clarinette, violoncelle et piano, op. 28 du compositeur, il existe peu de documentation sur les circonstances dans lesquelles elle a été composée ou interprétée, mais le fait que l'œuvre ait été largement publiée suggère qu'elle a été bien reçue[1].
Martin Harlow écrit que l'œuvre a probablement été composée avec un clarinettiste qualifié spécifique à l'esprit, citant le fait que l'œuvre est écrite comme un véritable duo avec les deux instruments mis en évidence, alors que bon nombre des dernières sonates pour flûte du compositeur, composées pour le marché amateur, sont dominés par le piano, la flûte n'offrant qu'un support mélodique[2],[3]. Hagels soutient cette conjecture en notant que le mouvement final de l'œuvre contient une disposition permettant au clarinettiste de jouer des cadences improvisées[4],[5]. En plus, Harlow déclare que lorsqu'il a examiné la partition imprimée, il était clair que l'œuvre avait été composée comme une sonate pour clarinette et ensuite transcrite pour le violon plutôt que l'inverse[6].
Instrumentation et structure[modifier | modifier le code]
L'œuvre est instrumentée pour clarinette (ou violon ) et piano[6]. Elle est constituée de trois mouvements :
- Adagio – Allegro
- Adagio con moto
- Adagio – Allegro non troppo – Prestissimo
Bert Hagels commente dans ses notes de pochette qu'une grande partie de la structure (mais pas les thèmes ) du premier mouvement utilise des procédures musicales que Beethoven a inventées dans sa Sonate pour piano, op. 53 et la Symphonie no 5, op. 67[7].
Martin Harlow identifie cette sonate comme une étape importante dans le développement de la sonate pour clarinette, car cette œuvre est l'une des premières sonates pour clarinette connues où il existe un équilibre entre une écriture efficace pour la clarinette qui exploite tout son potentiel et un matériau thématique innovant[8].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Flute and Piano Works, Ferdinand Ries, 2010, Ferdinand Ries (1784–1838). Works for Flute and Piano, https://web.archive.org/web/20180227153535/https://www.naxos.com/mainsite/blurbs_reviews.asp?item_code=8.572038&catNum=572038&filetype=About%20this%20Recording&language=English, Allan, Bradley, CD, Naxos Records, 8.572038
- Clarinet Chamber Music, Ferdinand Ries, 2006, Bert, Hagels, CD, Classic Produktion Osnabrück, 777 036-2
- (en) Martin David Harlow, Viennese Chamber Music with Clarinet and Piano 1783–1827: Repertory and Performance Strategy, vol. 1 (Ph.D.), University of Sheffield, (lire en ligne [PDF])
- (en) Cecil Hill, Ferdinand Ries: A Thematic Catalogue, Armidale, NSW, Université de Nouvelle-Angleterre (Australie), (ISBN 0-85834-156-5, lire en ligne)
- (en) Cecil Hill, « Ferdinand Ries. A Study and Addenda », Occasional Paper, Armidale, NSW, University of New England, (ISSN 0314-5999, lire en ligne)
- (en) Glyn Pursglove, « Ferdinand Ries. (1784–1838) / Clarinet Trio, Op.28 (1810) / Clarinet Sonata, Op.29 (1809) / Clarinet Sonata, Op.169 », sur musicweb-international.com, (consulté le )
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Hill 1977, p. 25.
- Harlow 2004.
- Bradley 2010.
- Hagels 2006, p. 17.
- Pursglove 2006.
- Harlow 2004, p. 61.
- Hagels 2006, p. 16.
- Harlow 2004, p. 72.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) « Ferdinand Ries: Clarinet Sonata in G minor, Op. 29 », sur YouTube, Artur Soares,
- Ressource relative à la musique :
