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Shmuel Eisenstadt

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Shmuel Noah Eisenstadt
Portrait de Shmuel Noah Eisenstadt
Shmuel Eisenstadt en mars 2008
Biographie
Naissance
Varsovie, Pologne
Décès (à 86 ans)
Jérusalem, Israël
Sépulture Mont des RépitsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité Drapeau d’Israël Israël
Enfants Irit Meir (en) et Michael Ajzenstadt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Thématique
Formation Sociologie
Titres Professeur émérite à l'université hébraïque de Jérusalem
Profession Sociologue et professeur d'université (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Employeur Université Harvard et université de ChicagoVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions Prix Israël, prix Holberg, prix Balzan, prix de recherche Max-Planck, prix EMET pour l'Art, la Science et la Culture (en) et prix Rothschild en sciencesVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de Académie américaine des sciences, Académie israélienne des sciences et lettres, Académie américaine des arts et des sciences et Société américaine de philosophieVoir et modifier les données sur Wikidata

Shmuel Noah Eisenstadt ([en hébreu : שמואל נח אייזנשטדט) est un sociologue israélien né le à Varsovie et décédé le à Jérusalem[1]. Il est spécialisé dans l'étude des civilisations et de la modernité et est l'un des pionniers de la méthode dite comparative. Il est considéré comme le père fondateur de la sociologie en Israël[2].

Il a reçu le prix Holberg en 2006.

Né en Pologne, il émigre à l'âge de 12 ans avec sa mère dans le Foyer national juif de Palestine[3].

Il obtient son doctorat en 1947 à l'université de Jérusalem sous la direction de Martin Buber[2]. Il devient ensuite directeur du département de sociologie de l'université hébraïque de Jérusalem (1950-1959) et doyen de la faculté des humanités[3]. Son premier ouvrage, The Absorption of Immigrants (1954), sur l'intégration des immigrants en Israël, s'inspire des travaux de l'école de Chicago[3].

Dans Fundamentalism, Sectarianism and Revolutions (1999), il défend l'idée que le fondamentalisme est un phénomène moderne[2].

Il a été principalement influencé par Max Weber et Martin Buber[2].

Publications

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  • 1954 : (en) An Absorption of Immigrants, Londres, Routledge
  • 1963 : (en) The Political Systems of Empires
  • 1966 : (en) Modernization, Protest, and Change
  • 1967 : (en) Israeli Society, New York, Basic Books
  • 1968 : (en) The Protestant Ethic and Modernization, New York, Basic Books
  • 1969 : (en) Max Weber on Charisma and Institution Building, Chicago, University of Chicago Press
  • 1973 : (en) Tradition, Change and Modernity
  • 1973 : (en) Traditional Patrimonialism and Modern Neopatrimonialism
  • 1978 : (en) Revolution and the Transformation of Societies
  • 1979 : (de) Tradition, Wandel und Modernität
  • 1984 : (en) Patrons, Clients and Friends: Interpersonal Relations and the Structure of Trust in Society, avec Luis Roniger
  • 1987 : (en) European Civilization in a Comparative Perspective
  • 1987 : (de) Die Transformation der israelischen Gesellschaft
  • 1987-1992 : (de) Kulturen der Achsenzeit (Hrsg.), cinq volumes
  • 1992 : (en) Martin Buber on Intersubjectivity and Cultural Creativity, Chicago, University of Chicago Press, coll. « The Heritage of Sociology »
  • 1992 : (en) Jewish Civilization. The Jewish Historical Experience in a Comparative Perspective, New York, State University of New York Press
  • 1995 : (en) Power, Trust and Meaning : Essays on Sociological Theory and Analysis, Chicago, University of Chicago Press
  • 1996 : (en) Japanese Civilization: A Comparative View, University of Chicago Press
  • 1999 : (en) Paradoxes of Democracy, Fragility, Continuity and Change, Washington, Woodrow Wilson Press
  • 1999 : (en) Fundamentalism, Sectarianism and Revolutions, Cambridge University Press
  • 2000 : (en) Multiple Modernities
  • 2002 : Le Retour des Juifs dans l'Histoire, trad. de Madeleine Martinez-Ubaud et Constanze Villar, éditions Complexe, coll. « Théorie politique »
  • 2003 : (en) Comparative Civilizations and Multiple Modernities, Brill
  • 2004 : (en) Explorations in Jewish Historical Experience : The Civilizational Dimsension, Brill
  • 2005 : (en) Axial Civilizations and World History
  • (de) Die Antinomien der Moderne
  • (de) Die Vielfalt der Moderne
  • 2006 : (en) The Great Revolutions and the Civilizations of Modernity
  • 2006 : (de) Theorie und Moderne

Distinctions

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Bibliographie

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  • (en) Shalva Weil, « Interview with Prof. S. N. Eisenstadt », European Societies, vol. 12, no 4,‎ , p. 451-465 (lire en ligne)
  • (en) Shalva Weil, « European sociologists in the limelight : Focus upon Prof. S. N. Eisenstadt », European Sociologist, no 29,‎
  • (en) Devorah Kalekin-Fishman, « Shmuel Eisenstadt Dies at 87 », Global Dialogue, vol. 1, no 1,‎ (lire en ligne)
  • (en) Gad Yair and Orit Gazit (ed.), Collective Identities, States Globalization : Essays in Honour of S. N. Eisenstadt, Jérusalem, The Hebrew University Magnes Press, , 258 p. (ISBN 978-965-493-499-2)
  • (de) Gerhard Preyer, Zur Aktualitat Von Shmuel N. Eisenstadt : Einleitung in Sein Werk, Vs Verlag Fur Sozialwissenschaften,

Notes et références

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  1. Israel Prize laureate Shmuel Noah Eisenstadt dies at 87
  2. a b c et d Weil 2010
  3. a b c et d Nicolas Weill, « Shmuel Noah Eisenstadt », Le Monde,‎
  4. « balzan.org/fr/laureats/shmuel-… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  5. (en) Björn Wittrock, « About Shmuel N. Eisenstadt », sur holbergprisen.no (consulté le )

Liens externes

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