Shingō

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Shingō-mura
新郷村
Shingō
La mairie de Shingō.
Drapeau de Shingō-mura
Drapeau
Administration
Pays Drapeau du Japon Japon
Région Tōhoku
Préfecture Aomori
Code postal 039-1800
Démographie
Population 2 794 hab. (1er mai 2014)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 40° 27′ 56″ nord, 141° 10′ 25″ est
Superficie 15 085 ha = 150,85 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Japon
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Shingō-mura
Géolocalisation sur la carte : Japon
Voir sur la carte administrative du Japon
Shingō-mura
Géolocalisation sur la carte : préfecture d'Aomori
Voir sur la carte topographique de préfecture d'Aomori
Shingō-mura
Liens
Site web site officiel

Shingō (新郷村, Shingō-mura?) est un village situé dans le district de Sannohe, dans la préfecture d'Aomori, au Japon.

Géographie[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Le village de Shingō comptait 2 794 habitants lors du recensement du .

Tombeau de Jésus[modifier | modifier le code]

Une légende locale prétend que Jésus de Nazareth se serait rendu une première fois au Japon à l’âge de 21 ans (période de sa vie cachée) pour y étudier la religion japonaise auprès d’un grand maître du mont Fuji puis se serait réfugié à Shingō, au moment de sa condamnation par Ponce Pilate. Il y aurait vécu comme riziculteur, se serait marié avec une femme de la région qui lui aurait donné trois filles, aurait pris le nom local de Daitenku Taro Jurai avant de mourir à l’âge de 106 ans (ou 118 ans selon d'autres versions). Dans la forêt de pins du village se trouvent deux monticules : le premier abriterait la tombe du Christ et le second des reliques chrétiennes (mèche de sa mère Marie, oreille de son frère cadet Isukiri qui s'était sacrifié à sa place sur la croix)[1].

À proximité se trouve un petit musée qui expose des photographies de « descendants » locaux du Christ, d'objets suggérant une connexion entre le village et la Judée, ainsi qu'un document présenté comme le testament du Christ, écrit en japonais, expliquant qu'après avoir échappé à la crucifixion, Jésus a changé son nom et épousé une femme du village qui lui a donné trois filles[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Maurice Cohen, Jésus, une affaire, Pensée Universelle, , p. 56.
  2. Ryōsuke Okamoto, « Le tombeau du Christ au nord du Japon et la conception japonaise de la religion », Le Japon terre d’accueil des cultures du monde, sur nippon.com, (consulté le ), p. 1.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]