Sendinblue

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Sendinblue
logo de Sendinblue

Création 2007 (immatriculation)[1].
Fondateurs Armand Thiberge, Kapil Sharma
Forme juridique SAS
Siège social Paris
Activité Emailing
Site web fr.sendinblue.com

Sendinblue est une plateforme française d’envoi d’email de masse. L'entreprise édite une suite logicielle de type SaaS à destination des PME pour effectuer du marketing relationnel.

Présentation[modifier | modifier le code]

Sendinblue est une entreprise française présente en France, en Allemagne, aux États-Unis et en Inde[2]. Elle emploie 250 personnes[3].

Parmi les services proposés par l'entreprise, il y a l'envoi de newsletters et de campagnes de SMS marketing , l'envoi de courriels ou SMS dits transactionnels ou bien encore la construction de parcours clients personnalisés s'apparentant à du marketing automation[4],[5].

Fondée sur un modèle B-to-B, Sendinblue vise particulièrement les petites et moyennes entreprises[6].

Le service est gratuit dans la limite de trois cents courriels quotidiens, seuil au delà duquel un abonnement payant mensuel est nécessaire[7].

Historique[modifier | modifier le code]

L’application « Mail in » est créée en 2011[réf. souhaitée]. Elle devient « Mail in Blue » en 2012 en tant que marque déposée par l’entreprise Dual Technologies Services dirigée par Armand Thiberge[7]. L’application permet alors de créer et d'envoyer des lettres d’information dans un but publicitaire ainsi que des courriels transactionnels[8].

En 2013, Caloga, autre entreprise du marketing digital, injecte un million d'euros[9]. A cette occasion, la société change de nom pour « Sendinblue » et développe son offre commerciale en intégrant la possibilité d'envoi par SMS[10].

En 2017, une levée de fonds de 30 millions d’euros est réalisée auprès de Partech Ventures[11]. L'un des objectifs affichés est alors de faire basculer les utilisateurs gratuits sur une offre payante[12].

En 2019, le concurrent allemand Newsletter2go est racheté et revendique à cette date 80 000 clients dans 160 Etats[13]. Les fonctionnalités de la plateforme sont complétées, par exemple avec la gestion de fichier clients ou la publicité via les réseaux sociaux[14].

En 2020, l'entreprise récupère de nouveaux clients dans le domaine de la santé, en particulier « des laboratoires ou des groupements cliniques » dont l'activité a augmenté en raison de la crise du Covid-19[15]. En octobre, elle annonce la levée de 140 millions d'euros auprès de Bridgepoint Development Capital et Bpifrance[16].

Classements[modifier | modifier le code]

En 2015, l'entreprise figure dans le top 100 du classement Red Herring (section Europe)[17].

En 2016, Forbes classe la société comme l'une des vingt start-ups à suivre sur l'année[18].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Sendinblue sur Société.com » (consulté le ).
  2. Bruno Askenazi, « Rachat : Sendinblue digérera son concurrent allemand en 2 ans », Les Échos, (consulté le ).
  3. Laure-Emmanuelle Husson, « "SendinBlue veut être un leader européen du marketing digital" », Challenges, (consulté le ).
  4. (en) « Sendinblue Email Features List & Review », sur GetApp (consulté le ).
  5. « La startup Sendinblue lève 30 millions pour aider les PME à mieux interagir avec leurs clients », sur La Tribune (consulté le ).
  6. Ninon Renaud, « Sendinblue gagne l'Allemagne avec un rachat », sur Les Echos Executives, (consulté le ).
  7. a et b « Sendinblue démocratise l’e-mailing », usine-digitale.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « SendinBlue lève 30 millions d’euros pour faire revivre l'email et le SMS », sur http://www.magazine-decideurs.com, (consulté le ).
  9. « Caloga livre 1 M€ à Sendinblue », sur Capital Finance, (consulté le ).
  10. Alexandre Laurent, « Email marketing : Caloga investit 1 million d'euros dans SendinBlue », sur Clubic.com, (consulté le ).
  11. « Partech Growth mise 30 M€ dans SendinBlue », sur Capital Finance, (consulté le ).
  12. Guillaume Bregeras, « Sendinblue, la solution de marketing relationnel, lève 30 millions d’euros », sur Les Echos Entrepreneurs, (consulté le ).
  13. « Pourquoi la pépite française Sendinblue rachète l'Allemand Newsletter2go », sur La Tribune, (consulté le ).
  14. « Sendinblue convertit les PME à la vente et au marketing numériques », sur Les Echos, (consulté le ).
  15. Clarisse Treilles, « E-commerce : quand les entreprises sont encouragées à migrer en ligne », sur ZDNet France, (consulté le ).
  16. Guillaume Bregeras, « Marketing : Sendinblue lève 140 millions pour accélérer aux Etats-Unis », sur Les Echos Executives, (consulté le )
  17. (en-US) « 2015 Top 100 Europe: Winners », sur Red Herring (consulté le ).
  18. (en) Tanya Prive, « 20 Startups To Watch In 2016 », Forbes,‎ (lire en ligne, consulté le ).