Seconde Constitution provisoire de la république de Chine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Après la victoire de la révolution chinoise de 1911, le gouvernement provisoire de la république de Chine, dirigé par Sun Yat-sen, élabore la première constitution provisoire, dite Constitution de Nankin[1]. Après l'abdication du dernier Empereur, une seconde Constitution provisoire de la république de Chine est promulguée le [2],[3]. Elle est en vigueur jusqu'au , avec une interruption entre le et le , période pendant laquelle elle est remplacée par une première « nouvelle Constitution provisoire », par Yuan Che-k'ai qui prend alors le contrôle du pays[3].

Périmètre d'application[modifier | modifier le code]

La Constitution s'applique aux dix-huit provinces chinoises, à la Mongolie intérieure, à la Mongolie extérieure, aux « trois provinces de Mandchourie » , au Tibet et au Turkestan[4]. Les citoyens mentionnés dans la Constitution, et notamment les citoyens qui jouissent du droit de vote, sont uniquement les citoyens de sexe masculin[2].

Répartition des pouvoirs[modifier | modifier le code]

Elle est fortement inspirée de la structure des pouvoirs en vigueur au sein de la Troisième République française : afin de prévenir les ambitions de Yuan Che-k'ai, les pouvoirs du président sont inexistants en l'absence d'une autorisation préalable de chaque décision par le Parlement[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Constitution provisoire de Nankin du 3 décembre 1911 sur le site de l'Université de Perpignan
  2. a et b Tania Angeloff, « Le féminisme en république populaire de Chine : entre ruptures et continuités », Revue Tiers monde, vol. 1, no 209,‎ (DOI 10.3917/rtm.209.0089)
  3. a et b Seconde constitution provisoire (1912)sur le site de l'Université de Perpignan
  4. Article 3 de la seconde constitution provisoire.
  5. Mireille Delmas-Marty et Pierre-Etienne Will, La Chine et la démocratie, Fayard, , 828 p. (ISBN 978-2-213-63957-4, lire en ligne), chapître 9