Sadok Ghileb

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Sadok Ghileb
Illustration.
Portrait de Sadok Ghileb
Fonctions
Maire de Tunis

(10 ans)
Prédécesseur Mohamed Asfouri
Successeur Mustapha Dinguizli
Biographie
Date de naissance Vers 1840
Lieu de naissance Tunis, Beylicat de Tunis, Empire ottoman
Date de décès
Nationalité tunisienne (ottomane puis française)
Conjoint Lella Nazdelber Kabardali
Profession Fonctionnaire
Religion Islam

Sadok Ghileb, né vers 1840 à Tunis et décédé en 1912, est un homme politique de Tunisie (Tunisie ottomane puis Tunisie française).

Famille[modifier | modifier le code]

Né dans une famille de la bourgeoisie tunisoise d'origine turque, qui compte des chaouachis et des témoins notaires (uduls)[1], il épouse une Turque. Il est l'oncle maternel du grand vizir Mustapha Dinguizli.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il étudie à la Zitouna[1]. Contrairement aux traditions familiales, il est intéressé par l'administration beylicale : il devient l'aide de camp de Sadok Bey entre 1864 et 1877[1] puis siège au Conseil municipal de Tunis comme vice-président en 1877 et délégué tunisien à la Commission internationale des finances en 1878[2].

Entre 1886 et 1902, il est successivement caïd-gouverneur du Kef, de Soliman, de Bizerte et de Nabeul[1]. Il succède à Mohamed Asfouri comme Cheikh El Médina et maire de Tunis à partir du [2] et ce jusqu'en 1912[1].

Il est officier de la Légion d'honneur, grand-croix du Nichan Iftikhar et commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique, de l'ordre du Libérateur, de l'ordre de Saint-Stanislas et de l'ordre de François-Joseph[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Mohamed El Aziz Ben Achour, Catégories de la société tunisoise dans la deuxième moitié du XIXe siècle, éd. Institut national d'archéologie et d'art, Tunis, 1989, p. 235
  2. a b et c Paul Lambert, Dictionnaire illustré de la Tunisie, Tunis, C. Saliba et Fils, , 468 p., p. 209