Roland Foras
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(à 84 ans) Gleizé |
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Roland Foras, né le et mort le , est un résistant français de la Seconde Guerre mondiale. Il sera déporté en Allemagne entre 1943 et 1945.
Entrée dans la Résistance
[modifier | modifier le code]Il entre dans la Résistance, mouvement Combat en [1]. Il est responsable d'un dépôt d'armes, puis d'un poste radio émetteur-récepteur.
Il participe à un parachutage en à Marnézia.
L'arrestation
[modifier | modifier le code]Arrêté par la gendarmerie française le [1], il est conduit à la maison d'arrêt de Lons-le-Saunier. Il est ensuite ransféré à la prison Saint Paul de Lyon[1] le cellule 39, bâtiment D. Il est jugé par la Section Spéciale de Lyon le 18 et et condamné à 5 ans de réclusion[1].
Par la suite, il est transféré à la Maison Centrale d'Eysses-Villeneuve sur Lot le [1]. Il participe à une tentative d'évasion le [1].
La déportation
[modifier | modifier le code]Le , Roland Foras est livré aux troupes allemandes, lesquelles l'embarquent à la Gare de Penne en direction de Compiègne. Il arrive à Compiègne le après trois jours de voyage très difficiles en raison du manque d'eau[1]. Il est transféré le en direction de Dachau. Ces trois jours de voyage sont aussi durs à vivre pour lui que pour les 120 autres personnes qui partagent son wagon de marchandise. La soif était la principale préoccupation[1].
Le , il est transféré à Kaufbeuren[1]. Le , il est transféré à Allach où il arrive le 14[1]. Dès le , il doit réparer des voies ferrées de Munich. Le , les ordres cessent. Il affirme que « la fin de la guerre [était] proche, ainsi que notre libération ». Le , la journée est « assez calme et longue » jusqu'au soir où « le canon se met à tonner, les alliés approchent à grands pas ». Le à 11h du matin, le camp est libéré[1] par l'armée américaine, les détenus sont raccompagnés jusqu'à leur localité, Trévoux dans le cas de Roland Foras[2].
Décorations
[modifier | modifier le code]Il est nommé dans l'ordre de la Légion d'honneur au grade de chevalier le .
Autres médailles
[modifier | modifier le code]- Médaille militaire
- Croix de guerre 1939-1945
- Croix du combattant volontaire
- Croix du combattant volontaire de la Résistance
Sources
[modifier | modifier le code]- Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Fiche individuelle », sur memorialgenweb.org (consulté le )
- « Parcours de déportés », sur cnrd15.wixsite.com (consulté le )
- Préfecture du Jura, « Plus jamais ça : Dossier de presse 70e anniversaire du souvenir des victimes et héros de la déportation 1945-2015 », sur jura.gouv.fr, (consulté le )
Autre
[modifier | modifier le code]Roland Foras était un camarade de Paul Morin, responsable des FUJP de l'Ain.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Allack Kommando de Dachau, amicale des anciens de Dachau, 226 pages[3].
- Kaufbeuren : Kommando de Dachau, édité par les anciens de Kaufbeuren[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Fiche déporté », sur memoire-deportation-ain.fr (consulté le ).
- « PARCOURS DE DEPORTES / liberationdescamps », sur liberationdescamps (consulté le ).
- « Amicale du camp de concentration de Dachau. France - Organisation - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- Fabien Lacombe et Amicale du camp de concentration de Dachau (France), « Kaufbeuren : Kommando de Dachau, 1944-1945 : mémorial », sur catalogue.bnf.fr, (consulté le ).