Robert Heron (2^e baronnet)

Fonctions
Membre du 14e Parlement du Royaume-Uni; 14e Parlement du Royaume-Uni (d); Peterborough (d)
29 juin 1841 - 23 juillet 1847
Membre du 13e Parlement du Royaume-Uni; 13e Parlement du Royaume-Uni (d); Peterborough (d)
24 juillet 1837 - 23 juin 1841
Membre du 12e Parlement du Royaume-Uni; 12e Parlement du Royaume-Uni (d); Peterborough (d)
6 janvier 1835 - 17 juillet 1837
Membre du 11e Parlement du Royaume-Uni; 11e Parlement du Royaume-Uni (d); Peterborough (d)
10 décembre 1832 - 29 décembre 1834
Membre du 10e Parlement du Royaume-Uni; 10e Parlement du Royaume-Uni (d); Peterborough (d)
28 avril 1831 - 3 décembre 1832
Membre du 9e Parlement du Royaume-Uni; 9e Parlement du Royaume-Uni (d); Peterborough (d)
29 juillet 1830 - 23 avril 1831
Membre du 8e Parlement du Royaume-Uni; 8e Parlement du Royaume-Uni (d); Peterborough (d)
7 juin 1826 - 24 juillet 1830
Membre du 7e Parlement du Royaume-Uni; 7e Parlement du Royaume-Uni (d); Peterborough (d)
6 mars 1820 - 2 juin 1826
Membre du 6e Parlement du Royaume-Uni; 6e Parlement du Royaume-Uni (d); Peterborough (d)
30 novembre 1819 - 29 février 1820
Membre du 5e Parlement du Royaume-Uni; 5e Parlement du Royaume-Uni (d); Great Grimsby (d)
5 octobre 1812 - 10 juin 1818
Haut shérif du Lincolnshire (en)
1809-1810
Baronnet
Naissance	27 novembre 1765
Décès	29 mai 1854 (à 88 ans)
Nationalité	britannique
Domicile	Stubton Hall (d)
Formation	St John's College
Activité	Homme politique
Parentèle	Richard Heron (oncle)

Robert Heron, 2^e baronnet (27 novembre 1765 - 29 mai 1854) est un homme politique britannique du parti Whig^[1]. Il siège à la Chambre des communes de 1812 à 1847, avec une interruption en 1818-1819.

Jeunesse

Il est né à Newark-on-Trent, Nottinghamshire, fils de Thomas Heron de Chilham Castle, Kent, recorder de Newark et fait ses études au St John's College, Cambridge. Il hérite de son titre de baronnet et de ses vastes domaines dans le Lincolnshire de son oncle, Richard Heron, 1^er baronnet à la mort de ce dernier en 1805.

Parlement

Il est haut shérif du Lincolnshire de 1809 à 1810 et est ensuite élu aux élections générales de 1812 député pour Great Grimsby. Il occupe le siège jusqu'à l'élection générale de 1818^[2] et ne se représente pas à Grimsby^[1]. Il se présente cependant en 1818 aux élections dans le comté de Lincolnshire, mais sans succès^[3].

Il revient aux Communes l'année suivante, lors d'une élection partielle en novembre 1819 comme député de Peterborough^[4]. Il occupe ce siège jusqu'à l'élection générale 1847^[5], quand il ne se représente pas^[6].

Stubton Hall

Heron possède Stubton Hall, un grand domaine à Stubton (près de Newark-on-Trent) à la frontière du Lincolnshire et du Nottinghamshire^[7]. Le domaine appartient à la famille Heron depuis 1789 et la maison du XVII^e siècle est largement reconstruite au début du XIX^e siècle par Robert^[8]. Il l'utilise d'abord comme résidence d'été, mais après avoir été élu au Parlement, il décide de faire de Stubton sa résidence principale. L'architecte Jeffry Wyatville élabore des plans de rénovation, qui sont révisés après que le bâtiment se soit avéré en moins bon état qu'on ne le pensait, et les travaux qui en résultent pèsent lourdement sur les finances de Heron : en janvier 1814, il note dans son journal qu'il a dépensé 7 000 £ pour que le bâtiment soit "recouvert"^[7].

Il dispose d'une grande ménagerie et élève avec succès une gamme d'animaux exotiques, notamment des lamas et des alpagas, des lémuriens, porcs- épics, tatous et kangourous^[7].

Robert et sa femme Amelia, fille et cohéritière de Horatio Mann (2e baronnet), n'ont pas d'enfants^[7], et le titre s'éteint à sa mort. Le domaine passe à George Nevile, un parent d'Amelia, puis à Ralph Wilmot, 6^e baronnet, à la mort duquel il est vendu à Edmund Royds^[7].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sir Robert Heron, 2nd Baronet » (voir la liste des auteurs).

↑ ^{a et b} Henry. Stooks Smith, The Parliaments of England, Chichester, Parliamentary Research Services, 1973 (1^re éd. 1844–1850) (ISBN 0-900178-13-2), 201
↑ Leigh Rayment's Historical List of MPs – Constituencies beginning with "G" (part 2)
↑ W. Brooke's book of the Poll for the Election of Knights of the Shire for the County of Lincoln (Lincoln, 1818).
↑ Stooks Smith, page 236
↑ Leigh Rayment's Historical List of MPs – Constituencies beginning with "P" (part 1)
↑ F. W. S. Craig, British parliamentary election results 1832–1885, Chichester, Parliamentary Research Services, 1989 (1^re éd. 1977) (ISBN 0-900178-26-4), p. 237
↑ ^{a b c d et e} « Stubton looks to the future », Lincolnshire Life, décembre 2009 (consulté le 29 novembre 2010), p. 46–49
↑ « Strickland, Great – Stubton », A Topographical Dictionary of England, 1848 (consulté le 29 novembre 2010), p. 250–252

Liens externes

Ressources relatives aux beaux-arts :
- British Museum
- National Portrait Gallery
Ressource relative à la vie publique :
- Hansard 1803–2005
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Oxford Dictionary of National Biography
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- LCCN
- WorldCat

Portail de la politique britannique

[stooks-smith-1] {a et b} Henry. Stooks Smith, The Parliaments of England, Chichester, Parliamentary Research Services, 1973 (1^re éd. 1844–1850) (ISBN 0-900178-13-2), 201

[2] Leigh Rayment's Historical List of MPs – Constituencies beginning with "G" (part 2)

[3] W. Brooke's book of the Poll for the Election of Knights of the Shire for the County of Lincoln (Lincoln, 1818).

[4] Stooks Smith, page 236

[5] Leigh Rayment's Historical List of MPs – Constituencies beginning with "P" (part 1)

[craig1832-1885-6] F. W. S. Craig, British parliamentary election results 1832–1885, Chichester, Parliamentary Research Services, 1989 (1^re éd. 1977) (ISBN 0-900178-26-4), p. 237

[lincslife-7] {a b c d et e} « Stubton looks to the future », Lincolnshire Life, décembre 2009 (consulté le 29 novembre 2010), p. 46–49

[8] « Strickland, Great – Stubton », A Topographical Dictionary of England, 1848 (consulté le 29 novembre 2010), p. 250–252

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