Jeffry Wyatville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jeffry Wyatville
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Œuvres principales
St Michael's Church (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jeffry Wyatville, né le à Burton upon Trent et mort le à Londres, est un architecte et paysagiste britannique. Né Jeffry Wyatt au sein d'une famille d'architectes, il est autorisé en 1824 par le roi George IV à changer son nom de famille en Wyatville (souvent mal orthographié Wyattville)[1]. On lui doit notamment la transformation du château de Windsor en palais royal.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeffry est né le 3 août 1766 à Burton upon Trent. Il est le premier enfant survivant de Joseph (1739-1785) et Myrtilla Wyatt, décédée peu après la naissance de Jeffry. Il fait ses études à la grammar school de Burton upon Trent.

Peu après la mort de son père, Wyatville commence sa formation d'architecte dans le cabinet de son oncle Samuel Wyatt[1]. Il y reste jusqu'en 1792, date à laquelle il quitte les Midlands pour rejoindre le bureau de son oncle à Queen Anne Street, à Londres[1]. Après la mort de son oncle James en 1813, Jeffry Wyatville achève le château de style gothique d'Ashridge House dans le Hertfordshire. Wyatville envoie des dessins à la Royal Academy chaque année de 1786 à 1822 et moins fréquemment par la suite[2]. Wyatville est élu associé de la Royal Academy le 4 novembre 1822[3], puis le 10 février 1824, il est élu académicien de la Royal Academy[3].

En 1824, Wyatville obtient sa plus grande commande : le remodelage du château de Windsor. Le Parlement alloue 300 000 £ à cet effet[4]. Le coût final s'élève à plus de 1 000 000 £ (dont un quart pour l'ameublement)[4]. Un concours a été organisé entre quatre architectes invités[5]: Wyatville, Robert Smirke, John Nash et John Soane. Les architectes (à l'exception de Soane qui s'est retiré du concours) soumettent leurs projets en juin. Wyatville est annoncé comme le gagnant. La première pierre est posée le 12 août 1824 par le roi George IV[4] à l'endroit qui deviendra la porte George IV. Wyatville s'installe dans la tour Winchester du château en 1824 et l'utilise pour le reste de sa vie. Par la suite, le pavillon supérieur du château est reconstruit. C'est à Windsor qu'il conçoit le manoir de Golden Grove à Llandeilo dans le Carmarthenshire pour le 1er comte de Cawdor.

Il est fait chevalier par le roi George IV en 1828. Il est enterré dans la chapelle Saint-Georges du château de Windsor le 25 février 1840, après sa mort le 18 février. Sa pierre commémorative se trouve dans le coin nord-est, derrière le maître-autel[1].

En 2007, une nouvelle rue résidentielle de Buxton, dans le Derbyshire, a été baptisée Wyatville Avenue pour commémorer l'influence de Jeffry Wyatville sur la ville.

Galerie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) « Wyatville [formerly Wyatt], Sir Jeffry (1766–1840), architect », sur Oxford Dictionary of National Biography (DOI 10.1093/ref:odnb/9780198614128.001.0001/odnb-9780198614128-e-30116;jsessionid=f22c378e5974a17937412242b1b5551f, consulté le )
  2. Graves, Algernon., The Royal Academy of Arts; a complete dictionary of contributors and their work from its foundation in 1769 to 1904., B. Franklin, (ISBN 0-8337-1425-2 et 978-0-8337-1425-1, OCLC 403069, lire en ligne)
  3. a et b Neil R. Royal Academy of Arts, Masterworks : architecture at the Royal Academy of arts, Royal Academy of Arts, (ISBN 978-1-905711-83-3 et 1-905711-83-2, OCLC 697941433, lire en ligne), p. 54
  4. a b et c (en) Morshead, O. F. (Owen Frederick), 1893-1977., Windsor Castle, Phaidon Press, (OCLC 878301060, lire en ligne), p. 86
  5. Hugh Roberts, For the King's pleasure : the furnishing and decoration of George IV's apartments at Windsor Castle, Royal Collection, (ISBN 1-902163-04-4 et 978-1-902163-04-8, OCLC 47677990, lire en ligne), p. 17