Renée de Sépibus

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Renée de Sépibus
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Renée de Sépibus, née en 1901 à Sion et morte le , est une institutrice valaisanne, fondatrice de la section cantonale de l'Association suisse pour le suffrage féminin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Renée de Sépibus naît en 1901 à Sion, dans le canton du Valais[1].

Institutrice de formation, elle vit avec deux de ses sœurs à Sion[2]. Elle reste célibataire sa vie durant.

Elle fonde le la section valaisanne de l'Association suisse pour le suffrage féminin et en devient la présidente[3],[4],[5]. Elle y réunit aussi bien des hommes politiques que des religieux et des personnalités de la noblesse valaisanne qui partagent ses préoccupations. Elle démissionne en 1969, après un mandat de 23 ans[2]. Elle est nommée présidente d'honneur de l'association[6]. Première section de l'association suisse pour le suffrage féminin à accepter les hommes en son sein[7], la section valaisanne choisit un président, Hermann Pellegrini, pour lui succéder. Jugeant que le langage de Renée de Sépibus est insuffisamment consensuel, elle espère ainsi rendre l'association "plus acceptable aux yeux de la population masculine"[8].

Croyante fervente, Renée de Sépibus est également membre de l’Union civique des femmes catholiques à partir de 1952 et des Sœurs Tertiaires de la Fraternité de Sion, affiliées à l’ordre franciscain. Elle défend le suffrage féminin, mais rejette l'avortement[2].

Elle obtient le une déclaration publique du pape Pie XII en faveur du suffrage féminin[9],[10].

Elle meurt le [11].

Hommage et postérité[modifier | modifier le code]

À l'occasion des cinquante ans du droit de vote des femmes en Suisse, un hommage lui est rendu sur un site web créé pour mettre en avant des pionnières du suffrage féminin en Suisse[10].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Femmes remarquables liées à Sion », sur Le Valais en question / Médiathèque Valais (consulté le )
  2. ↑ a b et c Raphaëlle Ruppen, L’Association valaisanne pour le suffrage féminin, un acteur clé de la conquête du suffrage féminin en Valais (1959-1971), LIEG UNIL, (lire en ligne)
  3. ↑ Raphaëlle Ruppen, « La conquête du suffrage féminin en Valais (1959-1971) - publié dans les Annales valaisannes : bulletin annuel de la Société d'histoire du Valais romand », sur rero.ch, (consulté le )
  4. ↑ (de) « Elisabeth Joris: „List, Ironie und Kampfeslust“ – Kurt Schnidrig » (consulté le )
  5. ↑ (de) Gerda Meyer, Regula Zürcher et Gosteli-Stiftung, Vergessene Geschichte : illustrierte Chronik der Frauenbewegung 1914-1963 = Histoire oubliée : chronique illustrée du mouvement féministe 1914-1963, Berne, Stämpfli, , 1062 p. (ISBN 3-7272-9256-3 et 978-3-7272-9256-9, OCLC 610681715, lire en ligne), p. 792
  6. ↑ ATS, « Les Valaisannes ont un président - Gazette de Lausanne », sur www.letempsarchives.ch, (consulté le ), p. 3
  7. ↑ « Ces Valaisannes qui ont tenu tête aux mâles », sur www.lecourrier.ch, (consulté le )
  8. ↑ Marie-France Vouilloz Burnier, « Edmée Buclin-Favre, une femme de combat », Valaisannes d'hier et d'aujourd'hui,‎ , p. 199
  9. ↑ Florence Hervé et Brigitte Mantilleri, Histoires et visages de femmes, Yens sur Morges, Éd. Cabédita, , 167 p. (ISBN 2-88295-411-5 et 978-2-88295-411-4, OCLC 492776835, lire en ligne), chap. p 148
  10. ↑ a et b « Renée de Sépibus », sur Hommage 2021 (consulté le )
  11. ↑ Relevé généalogique sur Geneanet
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