Raymond Lavigne (homme politique)
Raymond Lavigne | |
Fonctions | |
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Sénateur du Canada pour Montarville | |
– (8 ans, 11 mois et 23 jours) |
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Prédécesseur | Sheila Finestone |
Successeur | Josée Verner |
Député à la Chambre des communes pour Verdun | |
– (8 ans et 5 mois) |
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Prédécesseur | Gilbert Chartrand |
Successeur | Circonscription supprimée |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Canada |
Diplômé de | Université de Montréal |
Profession | Homme d'affaires |
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Raymond Lavigne, né le à Montréal, est un homme politique canadien, ancien député à la Chambre des communes du Canada et ancien sénateur. Il représente au Parlement fédéral le Parti libéral du Canada jusqu'à son expulsion du caucus en 2006.
Biographie
[modifier | modifier le code]Raymond Lavigne est né à Montréal, dans le quartier Saint-Henri, dans une famille qui comptait 14 enfants[1]. Il a étudié au Collège Saint-Henri, puis à l'Université de Montréal en administration et technique de vente. Il a été propriétaire de deux magasins de meubles[2].
Il se présente une première fois à l'élection générale fédérale de 1988 dans la circonscription de Verdun—Saint-Paul et est défait par le candidat conservateur. Il est élu à sa deuxième tentative aux élections de 1993, puis réélu en 1997 dans la nouvelle circonscription de Verdun—Saint-Henri et une dernière fois en 2000, la circonscription ayant changé de nom pour Verdun—Saint-Henri—Saint-Paul—Pointe-Saint-Charles.
Il démissionne de son poste de député lorsqu'il est nommé au Sénat par le premier ministre Jean Chrétien le . Il a démissionné du Sénat le [3].
Problèmes judiciaires
[modifier | modifier le code]En 2005, Raymond Lavigne est soupçonné d'avoir fait abattre des arbres sur sa propriété par un des employés de son bureau au Sénat. D'autres allégations de détournement des fonds du Sénat pour son usage personnel ont été révélées[4]. Un comité du Sénat a examiné les irrégularités et il a été exclu du caucus libéral le . La Gendarmerie royale du Canada a ouvert une enquête en et des accusations de fraude dépassant 5 000 $, d'abus de confiance et d'entrave à la justice ont été portées en [4]. Son procès a débuté en , et pendant celui-ci, le sénateur continuait à toucher son salaire ainsi que ses frais de bureau et de déplacement[5].
Il a été reconnu coupable le de fraude et d'abus de confiance, et sa sentence devrait être connue le . En particulier, le juge Robert Smith a déterminé qu'il avait sciemment présenté des fausses demandes de remboursement de frais de déplacement totalisant 10 120,50 $ qu'il n'avait pas engagés. À la suite de ce verdict, les autorités du Sénat ont immédiatement suspendu le budget de recherche et de bureau de Raymond Lavigne[6]. En démissionnant du Sénat le , avant d'être possiblement expulsé par un vote des sénateurs, Raymond Lavigne s'assure d'avoir droit à sa pension d'ancien sénateur ainsi qu'à celle d'ancien député[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Biographie sur le site Rendez-vous d'affaires Île des Sœurs 1996
- Biographie sur le site du Parlement du Canada
- Joël-Denis Bellavance et Malorie Beauchemin, « Le sénateur Raymond Lavigne est accusé de fraude excédant 5000 $ », La Presse, (lire en ligne)
- Presse canadienne, « Le sénateur Raymond Lavigne démissionne », Argent (Canoe), (lire en ligne)
- « Sans siéger, il se fait rembourser des centaines de milliers $ », TVA nouvelles, (lire en ligne)
- Alec Castonguay, « Le sénateur Raymond Lavigne est reconnu coupable de fraude et d'abus de confiance », Le Devoir, (lire en ligne)