Réglettes Cuisenaire
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Les réglettes Cuisenaire sont un ensemble de réglettes colorées, utilisées pour l'apprentissage du calcul par les jeunes enfants[1]. Il s'agit d'une méthode de calcul très moderne qui s'inscrit totalement dans l'approche actuelle de l'enseignement des mathématiques à l'école fondamentale[2]. Elle existe pourtant depuis 1952.
Méthode
[modifier | modifier le code]L'approche se fait par le jeu : manipulation des réglettes en jeu libre, puis en jeu dirigé pour atteindre une notion fondamentale du calcul. À chaque étape, l'enfant peut s'autocontrôler, puis s'autocorriger. Ceci est beaucoup plus rapide et plus valorisant pour l'enfant que la correction « au crayon rouge » de l'enseignant.
C'est cette approche du raisonnement par étape qui éclairera plus facilement l'enseignant sur les difficultés rencontrées par certains enfants.
Un va-et-vient permanent entre le concret et l'abstrait permet également à l'enfant de comprendre l'utilité des sciences mathématiques.
Historique
[modifier | modifier le code]La méthode d'enseignement du calcul dite méthode des « nombres en couleurs » fut inventée par le pédagogue belge Georges Cuisenaire[3],[4] en 1952. Cette méthode fut popularisée par le livre « Les Nombres en couleurs », puis par le pédagogue et mathématicien égyptien Caleb Gattegno.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Boris Acquadro, Paul Siegrist, « L'as des réglettes », sur Radio Télévision Suisse,
- Cécile Robichaud, L’efficience des réglettes Cuisenaire, 3ème et 4ème années primaires, éditions Delachaux et Niestlé, , p. 34
- Claudine Festraets-Hamoir, « Georges Cuisenaire ». Cuisenaire, Emile, Georges, créateur de la méthode d'enseignement du calcul dite méthode des « nombres en couleurs », vol. 6, Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, , 93–94 p. (lire en ligne)
- Dirk De Bock (trad. Les nombres en couleurs de Georges Cuisenaire. Un outil pédagogique qui a survécu aux années 1950), « Georges Cuisenaire’s numbers in colour. A teaching aid that survived the 1950s » (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claudine Festraets-Hamoir, « Georges Cuisenaire », Nouvelle biographie nationale, Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-arts de Belgique, vol. 6, , p. 93–94 (lire en ligne).