Projet:Les Mille Pages/Anna Mitus

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Anna Mitus' est une chercheuse médicale surtout connue pour ses travaux sur le vaccin contre la rougeole au sein du laboratoire de John Enders. Sa contribution la plus importante à la recherche est sa recherche sur les cellules de l'amnios humain avec le Dr Milan V. Milovanovic et la façon dont elles ont favorisé la croissance du virus de la rougeole.

Travaux sur le vaccin contre la rougeole[modifier | modifier le code]

En 1957, Anna Mitus publie, avec le Dr Milan V. Milovanovic et John Enders, une étude intitulée « Cultivation of Measles Virus in Human Amnion Cells and in Developing Chick Embryo » (Culture du virus de la rougeole dans des cellules d'amnios humaines et dans des embryons de poussins en développement)[1], publiée dans le journal Experimental Biology and Medicine (Biologie et médecine expérimentales)[2]. Après le 28e passage dans des cellules d'amnios humaines, le virus de la rougeole a ensuite été inoculé à des embryons de poussins. Cette procédure était essentielle car aucune activité virale à l'intérieur d'un œuf n'avait encore été détectée à ce stade.

En 1959, Anna Mitus est l'autrice principal d'un article intitulé "Persistance du virus de la rougeole et dépression de la formation d'anticorps chez les patients atteints de pneumonie à cellules géantes après la rougeole" publié dans The New England Journal of Medicine. Elle a collaboré avec John F. Enders, John M. Craig et Ann Holloway. La principale conclusion de cet article était que dans une proportion de cas de pneumonie à cellules géantes, le virus de la rougeole s'avérait être un agent étiologique[3].

Au total, Anna Mitus publie au moins neuf articles sur la rougeole et le virus de la rougeole dans des revues à comité de lecture.

Le , John Enders écrit une lettre au rédacteur en chef du New York Times dans laquelle elle s'assure que les six autres membres de son laboratoire recoivent autant de crédit qu'elle en déclarant : « Il me semble très souhaitable que le caractère collaboratif de ces recherches soit compris, non seulement pour des raisons personnelles, mais aussi parce qu'une grande partie de la recherche médicale moderne est menée de cette manière »[4].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Anna Mitus et son mari, le docteur W. Jack Mitus, ont immigré aux États-Unis en 1953. Anna Mitus devient médecin assistant à l'hôpital pour enfants et au centre de recherche sur le cancer pour enfants de Boston[5]. Son mari travaille comme professeure à l'université de Tufts. Ensemble, ils ont eu deux filles ; sa fille (A. Jacquline Mitus) devient médecin[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Anna Mitus » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) J.F. Enders, Biographical Memoirs V.60, The National Academies Press, , 58–61 p. (ISBN 978-0-309-07865-8, DOI 10.17226/6061, lire en ligne)
  2. (en) Milan V. Milovanovic, « Cultivation of Measles Virus in Human Amnion Cells and in Developing Chick Embryo », Experimental Biology and Medicine, vol. 95, no 1,‎ , p. 120–127 (PMID 13432009, DOI 10.3181/00379727-95-23140, S2CID 33809113)
  3. (en) Anna Mitus, « Persistence of Measles Virus and Depression of Antibody Formation in Patients with Giant-Cell Pneumonia after Measles », The New England Journal of Medicine, vol. 261, no 18,‎ , p. 882–889 (PMID 14423063, DOI 10.1056/nejm195910292611802)
  4. (en) Bakalar Nicholas, « Measles Vaccine, 1960 », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  5. (en) J.F. Enders, Biographical Memoirs V.60, The National Academies Press, , 58–61 p. (ISBN 978-0-309-07865-8, DOI 10.17226/6061, lire en ligne)
  6. (en) J.M. Lawrence, « Jack Mitus; trained generations of doctors », The Boston Globe,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]