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Portail:Cinéma québécois/Image/11

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Frédéric Back (né le à Sarrebruck, Allemagne) est un peintre, illustrateur, muraliste et réalisateur de film d'animation canadien de renommée internationale. Il est surtout connu pour son film l'Homme qui plantait des arbres.

Né de parents alsaciens, il étudie à Strasbourg, à l’École Estienne de Paris, et aux Beaux-Arts de Rennes où il reçoit l’enseignement de Mathurin Méheut, peintre et illustrateur. Cette rencontre marquera durablement Frédéric, au niveau humain et artistique. C'est à cette époque qu’il débute sa carrière de peintre et expose notamment ses œuvres au Salon de la Marine, à Paris en 1946 et 1947.

Établi à Montréal en 1948, il enseigne à l’École du Meuble, où il remplace Paul-Émile Borduas, et à l'École des beaux-arts de Montréal où il rencontrera Alfred Pellan.

Il entre au service de Radio-Canada en 1952 comme illustrateur, créateur d’effets visuels, de décors et de maquettes pour de nombreuses émissions culturelles, éducatives et scientifiques.

Dans les années 1960, il réalise plusieurs verrières d’églises et de lieux publics, tel que celle, en 1967, de la station de métro Place-des-Arts à Montréal, assisté de René Derouin.

En 1968, il rejoint l'équipe du studio d'animation de Radio-Canada, créé par Hubert Tison. De 1968 à 1993 Frédéric réalisera 10 courts-métrages, ainsi que diverses présentations spéciales pour les programmes de la Société Radio-Canada. Les films de Frédéric sont acclamés sur tous les continents, les reconnaissances et les nombreux prix reconnaissent le talent et le travail mis à contribution pour chaque film. Frédéric Back sera nommé quatre fois aux Oscars du cinéma et remportera deux fois l'Oscar du meilleur film d'animation: le premier pour Crac! (1982) et le second pour L'Homme qui plantait des arbres (1987). À lui seul, le film L'Homme qui plantait des arbres a gagné plus de 40 prix dans des festivals de films un peu partout dans le monde.

Le cinéma d’animation est aussi un moyen de transmettre son message écologiste et de sensibiliser le public du monde entier aux causes environnementales qui lui tiennent à cœur. Partout où ils sont présentés, ses films recueillent l’admiration du milieu du cinéma mais surtout celle du grand public qui y trouve des raisons d’espérer et des motivations à agir. L'Homme qui plantait des arbres suscitera partout sur la planète des mouvements spontanés de citoyens qui se mettront à planter des arbres eux aussi, ou bien s’en inspireront pour des initiatives locales appropriées.