Plaine de Reymure
Pays | |
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Subdivisions administratives | |
Région | |
Coordonnées | |
Altitude |
280 m |
Longueur |
5 km |
Largeur |
2,5 km |
Type |
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La plaine de Reymure est une plaine française située en Isère, au sud de Grenoble, entre le massif du Vercors à l'ouest et celui du Taillefer à l'est.
Toponymie
[modifier | modifier le code]La plaine tient son nom d'un hameau de Vif situé au cœur de celle-ci, Reymure[1]. Le mot Reymure vient probablement des « remous » liés au confluent entre la Gresse et le Drac[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Son extrémité méridionale est occupée par la ville de Vif au débouché de la vallée de la Gresse[3]. Elle est bordée à l'ouest par un chaînon montagneux qui forme plusieurs sommets dont la montagne d'Uriol et la montagne de Grand Rochefort, au nord et à l'est par le Drac et sa réserve naturelle régionale des Isles, et au sud par le sommet du Petit Brion[3].
À son extrémité septentrionale se trouvent les sources de Rochefort, un champ de captage en bordure des gravières du Drac[3] et qui alimentent en eau potable l'agglomération grenobloise.
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Plusieurs lieux-dits constituent la plaine de Reymure, parmi lesquels[3],[2] :
- Les Épées (du nom du château des Épées),
- Les Jacobins (du fait d'anciennes possessions des Dominicains),
- Les Fourches de Vif (au Moyen Âge et Renaissance, lieu de pendaison des criminels, notamment ceux condamnés pour sorcellerie),
- Le Gros Chêne,
- La Santon (du nom d'une famille noble du XVIe siècle),
- Notre-Dame de Lachal (du nom d'un ancien ermitage),
- Fontagneux,
- Malissoles (du nom château de Malissoles).
Histoire
[modifier | modifier le code]La plaine de Reymure s'est formée au cours du comblement du lac du Grésivaudan qui remplace les glaciers, notamment ceux de l'Isère et de la Romanche, à la fin de la dernière glaciation[4].
Activités
[modifier | modifier le code]Sa vocation est essentiellement agricole bien qu'elle soit en partie urbanisée au sud avec Vif et au nord-ouest avec Varces et que l'autoroute A51 la traverse en son centre[3].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p. (ISBN 978-2-9528111-0-1), 2eme Partie : Chapitres Particuliers, « Description des Hameaux : Reymure », p. 171
- Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p. (ISBN 978-2-9528111-0-1), « Toponymie Vifoise », p. 268-270
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, , 292 p. (ISBN 978-2-9528111-0-1), « Repères Géologiques », p. 12-15