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Phare de l'île Stephens

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Phare de l'île Stephens
L'île Stephens vue de l'île d'Urville
Localisation
Coordonnées
Baigné par
Localisation
Aire protégée
Histoire
Automatisation
Patrimonialité
non
Gardienné
non
Visiteurs
non
Architecture
Hauteur
15 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Hauteur focale
183 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Couleur
Équipement
Portée
18 NMVoir et modifier les données sur Wikidata
Feux
Fl W 6sVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
ARLHS
Amirauté
K4236Voir et modifier les données sur Wikidata
MarineTraffic
NGA
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Zélande
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Zélande)
Géolocalisation sur la carte : Marlborough Sounds
(Voir situation sur carte : Marlborough Sounds)

Le phare de l'île Stephens est un phare situé sur l'île Stephens, une petite île au nord l'île d'Urville, dans la région de Marlborough (île du Sud), en Nouvelle-Zélande.

Le phare [1], a été mis en service le sur l'île Stephens et marque le passage du détroit de Cook reliant la mer de Tasman à l'océan Pacifique. C'est alors le phare le plus haut perché de Nouvelle Zélande.

Au cours de l'année 1894, Tibbles, le chat de David Lyall, le gardien du phare, rapporte à son maître une série de minuscules cadavres. Lyall, étant ornithologue amateur, conserve les spécimens et, réalisant que ces oiseaux semblent assez inhabituels, les naturalise et les vend à un marchand. Peu après, la majorité d'entre eux sont transportés en Europe où la plupart sont achetés par le collectionneur Walter Rothschild. C'est ainsi que Traversia lyalli est connu de la science. Le temps que son existence soit diffusée à travers le monde par le journal ornithologique The Ibis, l'espèce est déjà éteinte[2]. Rothschild dira en 1905 que le seul chat serait responsable de l'extinction de l'oiseau, mais quelques spécimens ont été récoltés les années suivantes. Il paraît vraisemblable que le déboisement pour la construction du phare, en 1894, et l'introduction de chats féraux aient aussi contribué à l'extinction de l'oiseau[3].

En 1938, la tour a été électrifiée et alimentée par un groupe électrogène diesel. En 1989, la tour a été automatisée et le gardien du phare retiré. Depuis, il est contrôlé à distance, comme tous les phares de la Nouvelle-Zélande, depuis une salle de contrôle centrale située au siège de la Maritime New Zealand (en), à Wellington. En 2000, une nouvelle balise avec une lampe halogène de 50 W a été installée dans la tour, qui est alimentée par des accumulateurs chargés de cellules photovoltaïques.

L’accès à l’île reste très difficile. C'est une réserve naturelle (Stephens Island Nature Reserve) gérée par le Ministère de la Conservation, abritant environ 30.000 lézards rares (comme le tuatara Leiopelma hamiltoni…). Auparavant, le gardien de phare travaillait également comme garde forestier volontaire. Le ministère de la Conservation utilise deux anciennes maisons de gardien de phare. Le phare n'est pas visitable.

Description

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Ce phare [4] est une tour cylindrique en fonte, avec une galerie et une lanterne de 15 m de haut. Le phare est peint en blanc et la lanterne à un dôme peint en gris. Il émet, à une hauteur focale de 183 m, un long éclat blanc toutes les 6 secondes. Sa portée est de 18 milles nautiques (environ 33 km).

Identifiant : ARLHS : NZL-048 - Amirauté : K4236 - NGA : 5044 .

Notes et références

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  1. Stephens Island NewZeland lighthouses.com
  2. González Macías, Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021, p. 134
  3. (en) Ross Galbreath et Derek Brown, « The tale of the lighthouse-keeper’s cat: Discovery and extinction of the Stephens Island wren (Traversia lyalli) », Notornis, vol. 51,‎ , p. 193-200 (lire en ligne [PDF])
  4. Stephens Island Lighthouse

Lien connexe

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Liens externes

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