Petites Sœurs de saint François d'Assise

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Petites Sœurs de saint François d'Assise
Image illustrative de l’article Petites Sœurs de saint François d'Assise
Crucifix de Saint-Damien,
symbole de la congrégation
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 8 décembre 1873
par Mgr Freppel
Approbation pontificale 15 janvier 1955
par Pie XII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité franciscaine
Règle de saint François
But soins des malades
Structure et histoire
Fondation 8 décembre 1873
Angers
Fondateur Joséphine Renaud
Abréviation P.S.S.F
Patron saint François d'Assise
Rattaché à frères mineurs capucins
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les Petites Sœurs de saint François d'Assise forment une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1869, Louise Renaud en religion Mère Joséphine et trois compagnes, toutes membres du Tiers-Ordre franciscain se mettent en communauté sur l'avis et les conseils du Père Louis, religieux capucin, pour se consacrer aux soins des malades à domicile[1].

Le 8 décembre 1873, Mgr Freppel, évêque d'Angers, approuve l'institut et treize sœurs font leur profession religieuse. Par décret épiscopal du 8 mai 1874[2], les communautés du tiers-ordre de saint François de Cholet et Saumur fondées quelques années auparavant par le père Hortode, curé de Cholet, sont réunies aux Petites Sœurs de saint François d'Assise[3].

L'institut est agrégé à l'ordre des Frères mineurs capucins le 25 avril 1934 et reçoit du pape le décret de louange le 28 février 1944, ses constitutions sont définitivement approuvées le 15 janvier 1955[4].

Fusion[modifier | modifier le code]

Quatre congrégations ont fusionné avec les Petites Sœurs de saint François d’Assise :

  • 1947 : Franciscaines du Sacré-Cœur de Saint-Quentin fondées à Parpeville le 8 septembre 1867 par Mère Saint Augustin Jumaux et le père Virgile Adam. Les religieuses se dédiaient aux œuvres paroissiales, aux écoles, aux orphelins, et à la visite et soins des malades. Les constitutions sont approuvées par Mgr Dours le 18 février 1876[3].
  • 1951 : Sœurs de Saint-François de Douai dites religieuses de Sainte-Marie de Douai. Congrégation fondée par Monsieur Laforest de Lawarche pour s'occuper d'un hôpital et visiter les malades à domicile, l'institut reçoit l'approbation épiscopale de Mgr Belmas en 1825.
  • 1968 : Petites Sœurs franciscaines de Notre-Dame de Lenne. Congrégation fondée en 1931 par Euphrasie Delhon (1887-1971) en religion Mère Marie-Madeleine de la Croix[5].

Activités et diffusion[modifier | modifier le code]

Les sœurs se dédient aux soins des malades, à l'enseignement par des cours d'alphabétisation et des écoles, aux visites des prisonniers.

Elles sont présentes en France et République centrafricaine[6].

La maison-mère est à Angers.

En 2017, la congrégation comptait 115 sœurs dans 20 maisons[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « d'où-venons-nous », sur psfrancoisdassise.catholique.fr (consulté le ).
  2. L'Anjou historique, Angers, Siraudeau, (lire en ligne), p. 64
  3. a et b Norbert de Laissac, Les Religieuses Franciscaines : notices, Paris, Poussielgue, , 478 p. (lire en ligne)
  4. (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, Milan, Edizioni paoline,
  5. « Franciscaines de Notre-Dame de Lenne », sur congregation.fr (consulté le ).
  6. « En Centrafrique », sur petites.soeursfranciscaines.org (consulté le ).
  7. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1624